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Amoris vulnus idem sanat qui facit / En amour c'est celui qui inflige la blessure qui la guérit

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« 319.

Amoris vu/nus idem sanat quifacit En amour c'est celui qui inflige la blessure qui la guérit Cette sentence de Publilius Syrus (A 31) transpose sur le plan amou­ reux le proverbe grec o Tpwoaç- tcioeTaL, - qui est attesté par de nombreux auteurs tardifs (cf.

Libanios, Déclamations, 3, 1.

26 ; Chariton, Chaireas et Callirhoè, 6, 3, 7 : Grégoire de Nazianze, Ep., 165, 7; Nicéphore Grégoras, Hi.ttoria Romana, 3,535), répertorié par plusieurs scholiastes et commentateurs (cf.

les commen­ taires aux N11ées d' Aristophane, 922 ; à Démosthène, 18, 134; au Gorgias de Platon, 447b; à Théocrite, 12, 25; cf.

aussi Olympiodore, Commentaire sur le Gorgia.v, 12, 7 ; Eustathe, Commentaire sur l 'J/iade, 1, 73; 1, 75 V.; Commentaire sur/ 'Odys.îée, 1,431) et par la tradition parémiographique (Mant.

Prov.

2, 28).

A l'origine cette sen­ tence faisait sans doute allusion au mythe de Télèphe: un oracle avait révélé au jeune homme blessé fortuitement au pied par la lance d'Achille.

qu'il ne pou11ait être guéri que par cette même a111te.

Plus tard.

c'est en effet en appliquant la rouille prélevée sur la lance d'Achille.... »

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