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ATT : Femmes précaires, santé fragile

Publié le 28/03/2022

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« Question 1 : Montrer que l'accès aux soins des femmes en situation de précarité se détériore : La précarité qui est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux, ainsi que l'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.

Les situations de précarités peuvent être causés dans divers domaines de la vie courante.

Lorsque ces domaines sont fragilisés, ils peuvent alors générer une situation de précarité, premier maillon de la chaîne contrariant l'équilibre social des personnes.

Nous évoquerons le fait que les femmes en position de fragilité et d'insécurité ont plus de mal à avoir recours aux soins de santé. Contrairement aux idées reçues, les femmes constituent aujourd’hui la majorité des personnes en situation de précarité.

Elles représentent 53 % des personnes pauvres, 57 % des bénéficiaires du revenu social d’activité (RSA), 70 % des travailleuses pauvres, occupent 82 % des emplois à temps partiel et 62 % des emplois non qualifiés et 85 % des chefs de familles monoparentales et 1 famille monoparentale sur 3 vit sous le seuil de pauvreté.

Elles se privent souvent de soins.

Selon une étude de juin 2016, les femmes représentent 64% du total des personnes ayant reporté ou renoncé à des soins au cours des douze derniers mois, soit 9,5 millions de femmes chaque année.

Le manque d'argent est la première cause de renoncement aux soins (impossibilité notamment de payer les dépassements d'honoraires).

Mais aussi, les freins culturels jouent également.

Les femmes précaires recourent plus tardivement et difficilement aux professionnels de santé.

Leurs préoccupations quotidiennes font passer leur santé au dernier plan, après leurs enfants ou leurs difficultés financières.

En outre, les aides financières trop complexes rendent également plus compliqué l'accès aux soins.

Cela peut représenter, un tiers des bénéficiaires potentiels de la CMU qui ne la demande pas.

L'état de santé dégradé des femmes précaires est lié à leurs conditions de vie et de travail pénibles et stressantes qui les exposent à des risques psychosociaux, des maladies professionnelles, des accidents de travail et de trajet.

Depuis 2001, les accidents du travail ont augmenté de 81% chez les employées de la santé, du nettoyage et du travail temporaire.. »

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