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Fêtes et coutumes de la communauté copte

Publié le 09/01/2015

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Les nombreuses fêtes rythmant l'année liturgique copte étaient l'occasion de grandes réjouissances populaires où s'exprimait sans retenue la célebre gaîté du tempérament égyptien. On mangeait beaucoup, on buvait beaucoup, on faisait de la musique, on chantait, on dansait. Choqués par ces « pratiques répréhensibles » et considérant qu'elles occasionnaient la débauche et l'orgie, les musulmans supprimèrent peu à peu les plus spectaculaires d'entre elles. Néanmoins, les habitants musulmans du Caire ne dédaignaient pas toujours d'y participer. A l'époque mamelouke, les chrétiens ne représentaient déjà plus qu'un dixième de la population, comme aujourd'hui. Au Xlle siècle, la liturgie avait été traduite en arabe, et cent ans plus tard personne parmi le peuple ne comprenait plus la langue copte. La vie des fellahs montre beaucoup de similitudes entre les communautés copte et arabe.

« Croix du Christ par sainte Hé­ lène.

Elle correspond dans le calendrier à l'arrêt de la mon­ tée des eaux du fleuve, et le niveau atteint est dit « ni­ veau de la Croix ».

Au cours de la cérémonie, qui se dé­ roule sur le rivage en face du nilomètre, le patriarche plon­ ge trois fois dans l'eau une croix d'argent, avant de la lâ­ cher ; des plongeurs se jet­ tent aussitôt dans le fleuve pour la récupérer.

Les noya­ des étaient fréquentes, aussi les Français mirent-ils fin à cette coutume lors de la cam­ pagne d'Égypte; désormais la croix sera plongée dans la piscine de !'Épiphanie.

La fê­ te du Martyr, qui avait lieu le 8 basans (3 mai) semble aussi directement inspirée par le Nil : afin de favoriser la mon­ tée des eaux, on immergeait dans le fleuve une châsse contenant le doigt d'un mar­ tyr.

La cérémonie se déroula it à Choubra, banlieue populaire du Caire, où se trouvait l'ég lise consacrée à la relique.

En 1354, sur l'ordre du sultan al-Salih, l'église fut détruite,. »

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