Histoire de la cuisine
Publié le 14/09/2013
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d'autres aliments : ce trempage constitue déjà une ébauche de cuisine !
La cuisine crée la civilisation
En fait, on peut parler de cuisine dès le moment où la consommation d'un aliment nécessite une préparation. Difficile de fixer une date. Comment fut découverte la fermentation ? Peut-être une soupe d'herbes oubliée et goûtée par hasard ? Le séchage et le fumage sont pratiqués dès le Paléolithique supérieur, et le salage au Néolithique, pour constituer des réserves contre les risques de famine. Ces réserves favorisent la sédentarisation et donc la

«
LA VIE DES HOMMES HISTOIRE DE LA CUISINE
Un banquet romain
Un acte spirituel
Aliments et repas peuvent aussi prendre
une valeur symbolique .
Dans certaines
religions,
il existe des nourritures pures
et impures.
Les juifs ne peuvent cuire
« le chevreau dans le lait de sa mère», ni,
par conséquent, consommer de la viande
avec des laitages.
Le Coran des musulmans
n'autorise
ni porc ni alcool.
Certains
hindouistes ne touchent pas à
la viande et
les bouddhistes ne mangent pas d'un animal
qu'ils n'ont pas
tué eux-mêmes.
La religion
peut aussi imposer des périodes de jeûne .
Ainsi , les chrétiens ont longtemps respecté
la division en jours gras et jours maigres
-
le mercredi, le vendredi et trois périodes
de carême d'environ quarante jours
chacune-, où toute nourriture d'origine
animale
est prohibée.
Le jeûne du Ramadan
reste
un des piliers de l'islam.
Un acte médical
Cuisiner a d'abord eu pour fonction
de rendre les aliments digestes
afin
qu'ils conservent ou rendent la santé.
Depuis !'Antiquité, des règles de diététique
ont présidé à la fabrication des mets comme
à l'ordre des plats dans
un repas.
La «recette pour cuire de la viande
permettant de guérir
les indispositions
d'estomac», avec du fenouil, une infusion
de blé
et de la chicorée, date de l'Égypte
antique.
Au x./' siècle, le cuisinier italien
Platina suggère de commencer par des plats
froids
et de terminer par des nourritures
relevées
pour faciliter la digestion.
L'abondance des festins seigneuriaux
ne
signifie pas que l'on mange comme
des ogres,
mais que chacun a le choix,
et se sert selon son « humeur»,
c'est-à-dire sa constitution .
Frans Snyders ( 1579-1657) .
Fruits et légumes avec un singe, un perroquet et un écureuil.
246 •
Un acte de plaisir
Grande révolution au xvm • siècle en France,
puis en Europe : les cuisiniers se libèrent
de
la diététique pour se mettre au service
exclusif
du « bon goût».
Ils cherchent
à satisfaire
les gourmands, appelés «friands»
car la gourmandise reste un péché !
Au x1x• siècle apparaît le terme de
«gastronomie», qui se veut une science
du bien-manger
et dont Brillat-Savarin,
grand auteur culinaire, dit :
«Son but est
de veiller à la conservation des hommes
au moyen des meilleures nourritures .» e
De nos jours, les progrès médicaux ont
remis la diététique à l'honneur, laquelle
tente de faire
le meilleur ménage possible
avec
la gastronomie.
EN SAVOIR PLUS
PARLONS CUISINE...
L'estomac dans les talons ou doté d'un appé
tit de moineau, chacun appréciera que ses
hôtes aient mis en son honneur les petits
plats dans les grands.
Pour discuter le bout de
gras entre la poire et le fromage, tordre le
cou à une bonne bouteille s'impose.
Mais
attention de ne pas finir beurré comme un
p'tit Lu, ni de creuser sa tombe avec ses
dents! Sur le chapitre du boire et du manger,
le français ne manque certes pas d'ima
gination..
»
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