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homme, évolution de l' - anthropologie.

Publié le 19/05/2013

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homme, évolution de l' - anthropologie. 1 PRÉSENTATION Représentation artistique de l'homme de Florès Découverts en septembre 2003 sur l'île de Florès, en Indonésie, les restes fossiles (-13 000 à - 95 000 ans) de sept hominidés ont conduit à la définition d'une nouvelle espèce, l'homme de Florès (Homo floresiensis). Ses principales particularités résident dans sa petite taille -- a priori entre 1 m et 1,20 m --, ainsi que dans sa capacité crânienne faible -- 380 à 500 cm3. En l'état actuel des connaissances, on pense que l'homme de Florès est un descendant de l'Homo erectus, ayant évolué vers une taille très inférieure par le phénomène dit de nanisme insulaire, lié aux ressources alimentaires réduites (un éléphant « miniature « a d'ailleurs également été mis au jour sur l'île de Florès). Peter Schouten/National Geographic Society/Reuters/Corbis - anthropologie. homme, évolution de l', évolution biologique et culturelle de l'espèce humaine, Homo sapiens. La compréhension de l'évolution de l'homme se fonde sur la découverte d'un grand nombre d'os et de dents fossiles mis au jour en divers sites d'Afrique, d'Europe et d'Asie. Des outils en pierre, en os et en bois, de même que des vestiges de foyers, de campements et de tombes participent également de ces études. Dans l'état actuel des connaissances, les découvertes archéologiques et anthropologiques permettent de former un tableau général de l'évolution humaine au cours des 5 derniers millions d'années. La paléoanthropologie est toutefois une discipline en constante évolution, régulièrement remise en question au gré de la découverte de nouveaux fossiles. Ainsi, alors que le plus ancien fossile préhumain connu à l'heure actuelle, Toumaï -- âgé d'environ 7 millions d'années et découvert au Tchad en 2002 --, n'a pas encore livré tous ses secrets et fait l'objet de vives polémiques entre spécialistes, la découverte de fossiles d'hommes de très petite taille sur l'île de Flores (Indonésie), baptisés Homo floresiensis, l'homme de Florès -- qui pourraient être des descendants « rachitiques « d'Homo erectus --, est susceptible de modifier l'histoire de l'évolution humaine généralement admise aujourd'hui. 2 TRAITS PHYSIQUES HUMAINS L'homme moderne, Homo sapiens, appartient à l'ordre des primates de la classe des mammifères. Il est groupé (ainsi que toutes les espèces fossiles de sa lignée) avec les « grands singes « (orang-outang, gorilles, chimpanzé et bonobo), en raison de ressemblances génétiques, dans la famille des hominidés. Toutefois, parallèlement à cette nomenclature, de nombreux paléontologues réservent le terme d'hominidés à la seule lignée humaine, voire au genre Homo. Cette acception est synonymique d'hominiens, terme également souvent employé (mais qui n'a pas de valeur taxinomique). 2.1 Bipédie La bipédie, ou marche sur deux pieds, semble être l'une des premières caractéristiques des hominidés à être apparue. Ce type de locomotion s'accompagne d'un certain nombre de modifications dans le bas de la colonne vertébrale, le bassin, les jambes et les bras, ces modifications sont visibles sur les ossements fossiles. L'un des principaux avantages évolutifs liés à l'acquisition de la bipédie est la « libération de la main « qui, affranchie des fonctions de locomotion, peut être utilisée pour d'autres tâches, telle la fabrication des outils. 2.2 Taille du cerveau et du corps La capacité à fabriquer et à utiliser des outils dépend beaucoup de la taille et de la complexité du cerveau. L'évolution de ce paramètre est incontestable ; de 440 cm 3 chez les australopithèques à 1 400 cm3 en moyenne chez l'homme moderne, la taille du cerveau a plus que triplé. Cette augmentation est liée à la station érigée bipède, qui s'est accompagnée d'un déplacement du trou occipital vers la base du crâne, et à certains changements du comportement des hominidés. Au cours des temps, les outils en pierre et autres artefacts se diversifient et se perfectionnent. Par ailleurs, la répartition géographique des ancêtres de l'homme s'est étendue au fur et à mesure de leur évolution. Probablement apparus en Afrique, ils commencent à peupler les régions tropicales et subtropicales de l'Eurasie il y a environ 1 million d'ann&eacut...

« temps, les outils en pierre et autres artefacts se diversifient et se perfectionnent. Par ailleurs, la répartition géographique des ancêtres de l’homme s’est étendue au fur et à mesure de leur évolution.

Probablement apparus en Afrique, ils commencent à peupler les régions tropicales et subtropicales de l’Eurasie il y a environ 1 million d’années et, il y a environ 500 000 ans, ses régions tempérées.

Beaucoup plus tard, il y a environ 50 000 ans, ils sont capables de traverser la barrière formée par l’océan pour arriver en Australie.

Ils n’atteignent le Nouveau Monde qu’il y a 30 000 ans environ, après l’apparition des hommes modernes. L’augmentation de la taille du cerveau humain s’est sans doute produite au sein d’interrelations complexes comprenant le développement d’outils de plus en plus sophistiqués et l’apprentissage d’autres capacités qui permirent aux ancêtres de l’homme de vivre dans des environnements de plus en plus variés. Les plus anciens fossiles d’hominidés montrent des différences marquées dans la taille du corps.

Ces différences sont peut-être dues à un dimorphisme sexuel prononcé — les femelles mesurant de 0,90 à 1,20 m et pesant de 25 à 35 kg, les mâles étant beaucoup plus grands (plus de 1,50 m) et gros (environ 70 kg) —, et pourraient correspondre à des comportements spécialisés des sexes au sein des groupes sociaux des premiers hominidés.

Selon une autre hypothèse, certaines différences de taille seraient dues à la présence de deux espèces différentes, l’une plus grande que l’autre.

Quoi qu’il en soit, ces grosses différences s’atténuent progressivement, pour disparaître complètement il y 1 million d’années. 2. 3 Face et dents Le troisième trait marquant du développement des hominidés est une tendance à la diminution progressive de la taille de la face et des dents.

Tous les grands singes possèdent de grandes canines nettement plus hautes que les autres dents.

Les premiers hominidés ont encore des canines légèrement plus hautes, tandis que, chez les hominidés plus récents, toutes les dents ont approximativement la même taille.

De même, la taille des prémolaires et des molaires diminue au cours de l’évolution.

Ces changements sont associés à une réduction graduelle de la taille de la face et des mâchoires, et à un enroulement de la cavité cérébrale.

Chez les premiers hominidés, la face est large et située devant la boîte crânienne.

Avec la diminution de la taille des dents et l’augmentation de celle du cerveau, la face devient plus petite et sa position relative change : chez l’espèce humaine moderne, la face est située au-dessous du crâne large et agrandi. 3 LES ORIGINES DE L’HOMME Les plus anciens fossiles connus de la lignée humaine (postérieurement à sa séparation d’avec celle du chimpanzé et du bonobo) datent de 7 millions d’années, avec Toumaï (Sahelanthropus tchadensis) .

Faute de fossiles en nombre suffisant, l’histoire évolutive des hominidés est très mal connue avant cette date. Entre 20 et 7 millions d’années av.

J.-C., des animaux ressemblant aux grands singes actuels vivent dans de vastes régions d’Afrique et, plus tard, du continent eurasiatique.

Bien que de nombreux os fossiles aient été trouvés, le mode de vie de ces êtres et leurs relations évolutives avec les grands singes actuels et les humains sont encore l’objet de controverses parmi les chercheurs.

L’un de ces singes fossiles, Sivapithecus, semble avoir de nombreux traits en commun avec un grand singe asiatique actuel, l’orang-outang, dont il pourrait bien avoir été l’ancêtre direct.

En revanche, aucun de ces fossiles ne comporte de caractéristiques permettant de le placer sur la ligne évolutive menant aux hominidés. La comparaison des protéines sanguines et de l’ADN entre les grands singes africains et les humains modernes indique que la lignée qui mène jusqu’à l’homme ne s’est séparée de celle du chimpanzé que relativement récemment, il y a probablement entre 7 et 9 millions d’années.

De nouvelles découvertes de fossiles permettront peut-être, dans l’avenir, de déterminer avec une plus grande précision l’époque à laquelle les ancêtres directs des grands singes modernes se sont séparés de ceux conduisant aux hommes modernes, c’est-à-dire le commencement de l’évolution humaine. La branche évolutive menant de Toumaï à l’homme moderne est représentée par plusieurs genres, dont les principaux sont Australopithecus, Paranthropus (rameau éteint sans descendance) et Homo. 3. 1 Le genre Australopithecus Australopithèques dans les arbres Les australopithèques passaient une partie de leur temps sur les arbres.

Leurs longs doigts recourbés leur permettaient de grimper aux arbres et de s'agripper aux branches.

Dans cette. »

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