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LA FAMILLE (cours de philosophie)

Publié le 03/11/2016

Extrait du document

famille
Quelles sont les origines et quelle est l’évolution de la réalité familiale ?
 
La réalité familiale se dégage comme toutes les réalités morales, au cours d’une histoire. La famille contemporaine — composée dans son acception stricte du père, de la mère et des enfants avec une structure juridique et sociale déterminée — n’apparaît qu à un stade d’une longue évolution. A côté de cette famille au sens étroit, le droit contemporain reconnaît la famille au sens large, groupant tous les individus qui ont un lien de « parenté » (le code admet à hériter ab intestat les cousins jusqu’au sixième degré).

Dissertations traitées dans ce cours :
 
  1.  Quelles sont les orrgmes et quelle est l'évolution de la réalité familiale ?
  2. Quels sont les facteurs de la réalité familiale et quels sont les devoirs respectifs de ses membres ?
  3. Comment caractériser l e sentiment de la famille ?
— Cette théorie — qui, en fait, est maintenant tenue dans l’ombre — s’appuie sur une conception a priori de la famille (fondée uniquement sur l’héritage capitaliste) et sur le souci de « libérer l’individu » (la famille étant considérée implicitement comme une aliénation de l’individu, au lieu d’être considérée comme les racines vivantes de son existence). Elle trouve un terrain favorable dans la tendance individualiste à remplacer la réalisation de la personne morale par la libre expression du « moi empirique ». En ruinant la valeur de la famille, on s’aperçoit aujourd’hui qu’on nuit à l’évolution normale de l’enfant (constatation du moindre développement affectivo-intellectuel des enfants élevés en dehors de la famille ; nouvelles dispositions de l’Assistance Publique pour essayer de remplacer la mère) et qu’on nuit au sentiment de communauté sur lequel se développent le sens civique et le sens humain.
 
— III — Le mariage, fondation d’une famille, n’est pas un contrat. Un contrat est une convention adaptée aux goûts des contractants. Il y a un contrat dans le mariage, c’est l’acte notarial par lequel les époux règlent les conditions économiques de leur union (communauté, communauté réduite aux acquêts, séparation des biens), mais le mariage lui-même n’est pas un contrat, la preuve en est qu’il ne se passe pas seulement entre les deux promis mais entre eux deux en présence du symbole d’une réalité transcendante : le maire (représentant la réalité historique de la communauté humaine) ou le prêtre (représentant la pérennité vivante de l’Univers figurée par son Dieu).



famille

« sont pas de simples causes dont je serais l'eftet ou le produit ; ces t ermes de causes et d'eftet n'oftrent sans do ute Ici aucun sens; entre mes ascendants et moi, Il doit exister une relation infiniment plus obscure et plus intime ; j'al part à eux comme Ils ont part à moi - dans l'indivisible ; ils me son t, je leur suis, consubstantiels • (Gabriel Marcel, Homo Viato r, 1945).

m Quell es sont les or rgm e s et quell e est l'év o­ lution de la réalit é familiale ? La réalité familiale se dégage comme tout es les réalités morales, au cours d'une histo ire.

La famille cont empor aine -composée dans son acceplion stricte du père, de la mère el des enfants avec une struc tur e juridique et sociale déterminée - n'apparatt qu'à un stade d'une longue évolution.

A c ôté de cette famille au sens étroit, ·le droit con temp ora in reconnatt la famille au sens large, groupant tous les indiv idus qui ont un lien de • parenté • (le code admet à hériter ab Intestat les cousins jusqu'au sixième degré).

- 1 - Les éta pes historiques de l a réalit6 familiale.

On ne salt rien de préci s sur la comp osition et la structure socio­ l og ique du premier groupement hum ain.

Durkl•eim admet à l'origine, la horde, et les évolutionnistes, la promiscuité total e.

La prem ière forme connue est celle d'une réalité à la fois religieuse, politique et familiale, le clan totémique.

1 - Le matriarcat.

Le clan matronymique est l e premier sur lequel nous ayons des renseignements précis (Hérodote en parle) .

Le matronymisme ou famlile matriar cale se définit par sa manière de concevo ir la transmission du droit : c'est en effet par la mlre que les droits du groupe sont communiqués à l'en fan t et celui- cl appar­ tient au clan de sa mère.

Il en reçoi t le t otem.

L'autorité qui s'exerce sur lui est cependan t ce lle d'un hom me, c'est celle de l'oncle maternel.

La prise de conscience du rôle d u père dans la naissance de l'en f ant est beau coup plus tardive.

Elle se traduit sociolog i quement par des coutu me s comme la couvade au cours desquelles le père mime les doule urs de l'ac couchement et reçoit les soins des tinés à la mère en cette circonstan ce.

Les études de Mazar ella ont montré qu'Il ne peut y avoir de rites de fiançailles en régime matriarcal car ces rites sym­ bolisent le détachement de la fille de son cl an d'origine et son t l'occasion d'un traité par l equel le f utur époux dédom mage le clan de sa fiancée de la perle d'un de ses membres (G.

Davy, La foi jurée).

2 - La· soc iété patr iarcal e est lié e à la naissance de la re ligion des mânes ou cul te des ancêtres.

Ré gime carac tér istique des peu­ plades indo-européennes , Je clan patriarcal comprend tous les. »

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