Devoir de Philosophie

La liberté (cours synthétique)

Publié le 09/09/2014

Extrait du document

Au sens large, la liberté est l'état de celui qui fait ce qu'il veut, qui choisit lui-même ses activités, indépendamment de toute contrainte étran¬g�re.

D'un point de vue social et politique, la liberté pose le probl�me du rapport de l'individu à la société, des volontés panicu I i�res à la volonté collective, aux lois et au droit tcf. chapitres sur la société, l'État, le pouvoir, la violence et le droit).

D'un point de vue philosophique et métaphysique, se pose la ques¬tion de l'existence méme d'une liberté humaine : la liberté de la volon¬té est-elle réelle ou n'est-elle qu'une simple illusion ?

« LA LIBERTÉ -Poser que le déterminisme de la nature est rigoureux el que la volon­ té humain e est elle-même déterminée, mais que la volonté ne se dis­ tinguant pas de la conna issance, la liberté consiste dans la connaissance vraie de n05 déterminations par laquelle nous devenons la caust:l de notre volonté (cf.

Spinoza) .

• Les deux premières réponses posent la libert é comme spontané ité et comme l ibre arbitre , les deux dernières l'appréhendent comme délivra n ce et libéra t ion (cf.

P.

Ricœur : k C'est la leçon de Spinoza : on se décot1vre d'abord esclave, on comprend son esclavage, on se retrot1ve libre de la nécessité comprise »).

2,,.

LE 1>ÉTERJWUltSJWE 'OU SUJET VOLONTlllRE •Outre le fait que l'homme est, en tant que corps, soumis, comme tout autre objet naturel, au déterminisme des lois physiques, sa pensée, à laquelle se relie sa volonté qu'il ressent spontanément comme libre, paraît elle aussi relever de certa ins déterminismes .

Déterminisme biologique • Chaque individu possède un patrimoine génétique héréditaire res­ ponsable de ses caractéristiques physiques.

Le problème est de savoir si les caractéristiques psychologiques de l'individu dépendent également de ce patrimoine génétique, ce qui est très contesté .

e li existe certainement une interaction ent re le niveau psycho­ logique et le niveau physique.

Même si l'on refuse de ramener la pen­ sée à un processus physico-chimique qui , en tant que tel, ne peut être que complètement déterm in é, il est évident que la pensée est tributai­ re du corps : la santé ou le délabrement phys ique retentissent sur la vie psychique.

Dét e rmini smes socio-économiques • Les apports des sciences humaines ont contribué à dénoncer l'illu ­ sion d'un sujet autonome , libre dans sa pensée el sa volonté, en déga­ geant : -t111 déterminisme lingt1istiqt1e: la pensée se forme dans et par le lan­ gage.

À travers la langue le sujet reçoit des catégories de pensée el une vision du monde spécifique.

La langue précède le sujet parlant et« parle » avant lui ; - w1 déterminisme sociologique et cultt1rel: tout sujet est porteur d'une cu lture qui l'a formé (rô le de l'éducation), et les comportement~ humains sont largement dictés par des processus socio- économiques (cf.

Marx et sa critique des idéologies, p.

24).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles