La vérité (cours synthétique)

« ~ 'OOCTl!INE 'OE L.I VÉl!ITÉ-COMÉl!EMCE LA VÉRITÉ •Dire qu'une proposition est vraie ou fausse, c'est dire qu'e lle es t ou qu'elle n'est pas cohérente ;;ivec un système d'autres propositions.

En d'autres termes qu'elle s'int ègre ou ne s'intègre pas dan s un ensemb le dont les é léments sont liés par des relations d'implication logique, comme le sont les éléments d'un système purement mathématique.

•La cohérence apparaît dès lors à la fois comme le critère et la signi­ ficat ion de la vérité.

•La vérité est l'opinion qui est destinée il être ultimement acceptée par tous (une vérité scientifique, par exemp l e, sera une opinion partagée par tous les spécialistes) .

La vérité absolue n'est donc aut re chose qu'une absolue fixité et une abso l ue universalité de la croyance.

• Une croyance est vraie dans la mesure où e lle nous permet de réussir une action ou, de manière généra l e, d'avoir une expérience satisfaisante.

« Le vrai, écrit W.

J a m es, co11sistesimpleme111 dans ce qui est avanrageux pour notre pensée , de même que le juste consiste sim­ plement clans ce qui est avantageux pour notre conduite.

» DESCARTES : l'évidence est le critère du vrai Selon Descartes .! '• évidence " constitue le critl!rede la vérité.

Deux caractères déterminent cette évidence : -la clarté de l'objet pensé (le faiL qu'il soit directement présent, lui et pas un autre, sans obsLuritél ; -la distinction.

L'absence de confusion de cet objet avec d'autres objets .

Une telle évidence , cr itère de vérité, n'est pas une donn ée pre· mière mais une saisie à la fois immédiate (sans intermédiaire entre le sujet connaissant et l'ob jet connu) et conquise; c'est une évidence qui c:onclut une démarche rationnelle.

Selon Descartes .

les idéi>s vraies sont toutes claires et distinctes et, inversement , ces dernières s'imposent à l' esprit comme évidentes .. »