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Lorsque le viaduc du Tay s'écroula Ecosse, 1879 (histoire)

Publié le 16/03/2012

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Les treize arches et les douze piliers de la partie centrale du pont s'étaient écroulés dans le Tay et avaient entraîné le train et les quatre-vingt-quatre voyageurs. A la gare de la partie nord du pont, un violent coup de vent avait arraché une partie de la toiture. Le chef de gare était occupé à dégager les décombres, lorsque des gens arrivèrent en courant pour l'avertir qu'ils avaient vu un grand éclair rouge sur le pont. Comme le train avait déjà quatre minutes de retard, le chef de gare se hâta vers la cabine de signalisation. Le signaleur paraissait fort inquiet du fait que sa ligne télégraphique était coupée sur l'autre rive.

histoire

« De l'autre côté du fleuve, la ligne faisait un coude, mais ils ne revirent pas les lumières du train.

'Il est arrivé quel­ que chose au train', dit Watt, qui descendit alors vers la rive.

Lorsque Barclay télégraphia à Dundee, la ligne semblait coupée.

Les treize arches et les douze piliers de la partie centrale du pont s'étaient écroulés dans le Tay et avaient entraîné le train et les quatre-vingt-quatre voyageurs.

A la gare de la partie nord du pont, un violent coup de vent avait arraché une partie de la toiture.

Le chef de gare était occupé à dégager les décombres, lorsque des gens ar­ rivèrent en courant pour l'avertir qu'ils avaient vu un grand éclair rouge sur le pont.

Comme le train avait déjà quatre minutes de retard, le chef de gare se hâta vers la cabine de signalisation.

Le signaleur paraissait fort inquiet du fait que sa ligne télégraphique était coupée sur l'autre rive.

Un cheminot et un employé du service des réparations allèrent sur le pont.

Ils luttèrent contre la tempête déchaînée, jusqu'à ce qu'ils fussent parvenus à deux mètres du trou béant; le vide débutait là! Il n'y eut pas de survivants.

Dans le courant de la nuit, deux sacs postaux furent reje­ tés au rivage.

Le lendemain, quelques cadavres, des bagages et des morceaux de wagons dérivèrent sur l'eau.

Des plongeurs de la marine se frayèrent un chemin à travers la masse des poutrelles et retrouvèrent le train.

Le pont n'était en service que depuis dix-huit mois à pei­ ne.

Lorsque la société des chemins de fer voulut faire pas­ ser un pont au-dessus du fleuve Tay, elle demanda à l'in­ génieur Thomas Bouch, chargé de sa construction, d'éta­ blir un projet.

Bouçh déclara que ce projet n'avait rien de spécial.

Il fit les plans d'un ouvrage d'art ayant 85 arches et des entretoises en poutrelles de fer.

Au-dessus de la partie médiane du fleuve, sur les treize arches, onze avaient une portée de 75 mètres.

Cette partie du pont reposait sur des piliers creux en fer, entourés de briques et remplis de béton.

Le pont fut ouvert en juin 1878.

Un an plus tard, la reine Victoria le traversa.

Thomas Bouch fut anobli .

La commission chargée de l'enquête établit que Bouch, dans ses calculs n'avait pas tenu compte des vents bien connus de la vallée du Tay.

De plus, il n'avait exercé au­ cune surveillance sur les activités de ses entrepreneurs Hopkins, Gilkes et Cie.

Le chef des fonderies de cette fir­ me, donna, au cours de son interrogatoire, cette réponse évasive: 'Je ne dirai pas que c'était du fer de la meilleure qualité, ...

mais on ne pouvait pas le qualifier de mauvais fer!' On découvrit donc que la qualité du fer était fran­ chement mauvaise.

Et ce sont probablement les piliers qui ont d'abord cédé.

Cette catastrophe fut un coup terri­ ble pour Sir Thomas Bouch.

Il ne survécut que six mois à l'accident.

Les débris du train furent retirés du fleuve et réparés.

Mais, paraît-il, il n'ajamais plus traversé le Tay.. »

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