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Société LA SEXUALITÉ

Publié le 05/02/2019

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physiques ne sont pas négligeables. Les craintes que suscitent les maladies sexuellement transmissibles (MST) identifiées et soignées se sont considérablement accrues depuis l’apparition du virus du sida. Par l’acte sexuel, on peut donner la mort plutôt que la vie. Il est donc indispensable de se protéger et de protéger son partenaire. La fidélité à un partenaire, moralement satisfaisante, supprime, en outre, les dangers du «vagabondage sexuel», tandis que sur le plan matériel, l’emploi du préservatif limite les risques de transmission du virus VIH.

 

La sexualité du troisième âge

 

Malgré les mythes culturels, il n’y a rien dans le vieillissement biologique qui supprime le désir sexuel et le plaisir, la sexualité se modifie sans disparaître. Cependant des modifications biologiques interviennent autour de la cinquantaine. Chez la femme, la ménopause aboutit à l’arrêt des menstruations et de la fonction reproductrice. Il n’y a pas d’arrêt de la possibilité de procréer chez l’homme. Si l’on constate une baisse de l’activité sexuelle, la sexualité est vivace jusqu’à une période tardive.

Les préférences sexuelles

 

Les adultes ayant des relations sexuelles avec des personnes du sexe opposé sont dits hétérosexuels (du grec hétéros, «autre»). L’homosexualité (du grec homos, «semblable») est le fait d’être sexuellement attiré par quelqu’un du même sexe. Le mot lesbienne désigne une femme homosexuelle. Autrefois, on pensait que les homosexuels, hommes et femmes, étaient tous des dépravés. Masters et Johnson ont démontré que les relations homosexuelles pouvaient être tendres, stables et sexuellement satisfaisantes. De nos jours, si la plupart des religions continuent à condamner l’homosexualité, elle est de mieux en mieux acceptée par les sociétés occidentales.

 

Une sexualité qui change

 

Les recherches actuelles semblent montrer que de nombreuses personnes ne sont pas simplement homosexuelles ou hétérosexuelles, qu’elles n’ont pas de sentiments pour des personnes d’un seul sexe, tout au long de leur vie. Il semble assez courant d’avoir des sentiments et des expériences des deux types. Chez la plupart des gens, une préférence l’emporte généralement sur l’autre, mais chez certains, les préférences s’équilibrent. Ces personnes sont appelées bisexuelles.

 

Au cours de la vie, les préférences peuvent changer. Certains adolescents peuvent passer par une phase d’attirance envers des personnes de même sexe. La plupart du temps, les adolescents deviennent hétérosexuels; chez les autres, la préférence homosexuelle demeure. Les préférences sexuelles peuvent changer plus tard dans la vie. Ce changement peut intervenir lorsque les enfants ont grandi et qu’ils ont quitté la maison, laissant à leurs parents le temps de reconsidérer leur mode de vie et leurs désirs.

L’attirance sexuelle

 

L’attirance sexuelle est déterminée par les attentes que l’on a vis-à-vis d’un partenaire éventuel et par ce que l’on a à lui proposer en retour. L’image que nous avons de nous-mêmes prend en compte les choix que nous faisons sur notre propre sexualité, comme celui d’être sexuellement actif ou passif, celui de désirer un partenaire ou plusieurs, celui de préférer une relation à court terme et sans attaches à une relation durable, etc.

 

L’attirance sexuelle implique en général trois conditions. La première est physique: il s’agit de trouver une personne attirante, séduisante, mais aussi intéressée et disponible. La seconde condition est psychologique et liée aux sentiments et au comportement. Une personne juge un partenaire éventuel en fonction de nombreux critères: cadre de vie, éducation, affinités et intérêts communs, accord tacite ou exprimé des parents, et approbation de l’entourage.

« La sexualité L'attirance sexuelle L'attirance sexuelle est déterminée par les attentes que l'on a vis-à-vis d'un partenaire éventuel et par ce que l'on a à lui proposer en retour.

L'image que nous avons de nous-mêmes prend en compte les choix que nous faisons sur notre propre sexualité, comme celui d'être sexuellement actif ou passif, celui de désirer un partenaire ou plusieurs, celui de préférer une relation à court terme et sans attaches à une relation durable, etc.

L' attirance sexuelle implique en général trois conditions.

La première est physique: il s'agit de trouver une personne attirante, séduisante, mais aussi intéressée et disponible.

La seconde condi­ tion est psychologique et liée aux sentiments et au comportement.

Une personne juge un parte­ naire éventuel en fonction de nombreux cri­ tères: cadre de vie, éducation, affinités et intérêts communs, accord tacite ou exprimé des parents, et approbation de l'entourage.

La troisième condition -et il serait plus juste de parler de conditionnement -concerne l'in­ fluence des médias.

Ceux-ci peuvent imposer un modèle idéal de partenaire, fonction d'une apparence physique ou d'un style de vie; cette forme d'identification est certes séduisante, mais source d'illusions, aboutit souvent à un échec.

Il reste que ces images affectent inconsciem­ ment nos choix.

La banalisation de la sexualité Depuis plus d'un demi-siècle, les sociétés occi­ dentales se sont progressivement ouvertes à la sexualité.

Mieux informés, et surtout décom­ plexés, les gens sont désormais plus tolérants.

Cette ouverture d'esprit leur permet d'assumer leur sexualité dans la diversité de ses manifesta­ tions les plus intimes; et dans bien des cas, la culpabilité jadis liée au désir ne trouve plus à s'exprimer.

En revanche, la banalisation de la sexualité peut entraîner découragement, absence d'intérêt, activité sexuelle réduite, voire d'autres difficultés.

Nombre de ces problèmes peuvent être résolus grâce aux conseils d'un médecin spécialisé.

Dans la mesure où chacun a désormais la possibilité de se percevoir comme un objet potentiel de désir, c'est-à-dire comme un éven­ tuel partenaire pour l'autre, il peut être amené à comparer l'image de soi à celle que véhicule et reflète la société.

Le danger consiste à imaginer qu'il existe une norme, un être parfait qui, bien sûr, n'existe pas dans la réalité.

Dans la plupart des cas, la comparaison est sans importance.

Le principal est que dans une relation sexuelle, les partenaires soient mutuellement ouverts et attentifs, tirant ainsi l'un de l'autre bonheur et plaisir.

La dimension affective L' ouverture d'esprit face à la sexualité ne doit cependant pas être interprétée en termes de performances sexuelles.

Certes le sexe concerne un rapport physique mais il touche également aux sentiments.

Quand la dimension affective est absente de la relation sexuelle, celle-ci a toutes les chances de n'être pas satis­ faisante.

À l'adolescence, le garçon comme la fille se sent attiré par une autre personne.

Chacun a besoin de tendresse qui trouve à s'exprimer au contact du corps de l'autre.

Pour les jeunes gens et les jeunes filles, la copulation est un acte d'autant moins anodin qu'il représente un saut dans l'inconnu, voire un rite de passage.

C'est par cet acte qu'ils arriveront à concilier le désir, c'est-à-dire l'envie d'unir son corps à celui de l'autre, et l'amo ur, c'est-à-dire l'envie de rendre l'autre heureux.

Si une sexualité épanouie est un facteur d'équilibre psychique, les risques de dangers � Dans la formation du désir, la tendresse et l'affection jouent un rôle très important.

Sans doute en raison des menaces que représente le sida sur la sexualité, la dimension affective redevient, de nos jours, une valeur • refuge •.

physiques ne sont pas négligeables.

Les craintes que suscitent les maladies sexuellement transmis­ sibles (MSl) identifiées et soignées se sont consi­ dérablement accrues depuis l'apparition du virus du sida.

Par l'acte sexuel, on peut donner la mort plutôt que la vie.

Il est donc indispensable de se protéger et de protéger son partenaire.

La fidélité à un partenaire, moralement satisfaisante, sup­ prime, en outre, les dangers du. »

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