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cours pensées et politiques économiques

Publié le 06/10/2012

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Séance 1 : Microéconomie / Macroéconomie La microéconomie s'intéresse à l'échange marchand c'est-à-dire au fonctionnement des marchés (comportements des consommateurs...) mais aussi à l'offre (formation des prix). L'agent économique (l'individu) est au centre de la microéconomie. La macroéconomie utilise les grandeurs globales de l'économie (PIB, exportations, inflations...). On s'intéresse donc à l'étude des grands ensembles de l'économie. Elle est devenue une véritable méthode d'analyse à la suite des travaux de J.M.Keynes (1936). Il a développé cette méthode pour essayer de répondre à la crise de 1929 aux USA. Keynes conteste les vertus de la main invisible (Adam Smith) qui dit que les marchés sont fondamentalement bons c'est-à-dire que les marchés permettent toujours d'obtenir des équilibres stables et durables. L'analyse Keynésienne considère que les grands ensembles de l'économie c'est-à-dire les agrégats, sont organisés sous force de circuit avec une offre et une demande globale de biens et services. Offre globale = Demande globale PCF MCI FBCF (investissement) X Il s'agit d'un circuit économique car d'un coté on a l'offre et de l'autre la demande qui sont égales, les agents prennent les biens et les utilisent. Cette conception circulaire de l'économie permet d'étudier la performance d'un certain nombre de politiques conjoncturelles c'est-à-dire des politiques qui améliorent le fonctionnement de l'économie sans remettre en cause la structure même de l'économie. Keynes préconise d'agir sur les variables qui favorisent la demande globale. Un des principaux moteurs de la croissance pour Keynes est la consommation. Selon lui, c'est avec la consommation qu'il y a le plus fort effet multiplicateur. Pour relancer la consommation, il y a 2 méthodes : distribution du pouvoir d'achat aux agents réduction des impôts Ces deux solutions ne sont pas équivalentes. L'épargne intervient dans le raisonnement car l'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée. Quand on réduit les impôts, l'argent que paie en moins les gens se traduit en épargne. Dans cette analyse Keynésienne, il convient d'étudier la performance de chaque effet multiplicateur. Keynes pense que l'effet multiplicateur sur la consommation est plus fort que celui que sur l'investissement. Mais dans une économie en crise, l'Etat doit s'endetter pour financer la relance de l'activité. L'effet multiplicateur de la relance doit permettre le remboursement des dettes initiales. Les politiques de relance budgétaires préconisaient par Keynes ont été très efficace durant les « 30 Glorieuses «. On a fait des politiques de relance partout et cela marchait très bien jusqu'au choc pétrolier des années 70. Ces politiques conjoncturelles ne fournissaient plus de résultats probants. A partir des années 80, les économies sont plus complexes et les facteurs de production (W et Y) ne peuvent pas circuler si facilement. Par ailleurs, les économies sont de plus en plus ouvertes. Une politique budgétaire peut conduire les individus à acheter les produits étrangers donc à augmenter le PIB étranger ! Selon l'INSEE, nous avons un équilibre emplois/ressources : P + M + TVA + DD = CF + CI +FBCF + S + X P= production de biens et servicesM= importations de biens et services DD= droits de douanesFBCF= investissements S= variation de stockX= exportations de biens et services Cette écriture traduit l'idée que la comptabilité nationale est une comptabilité de flux et non de stock. (P - CI) + TVA + DD = CF + FBCF + (X - M) VA+ TVA + DD = PIB = CF + FBCF + (X - M) brute Séance 2 : Consommation, épargne, investissements PIB + M = CF + FBCF + S + X Changeons le nom des variables : PIB = YCF = CFBCF = I Dans un premier temps, on va supposer que la balance commerciale est équilibrée. 26231852222500Il reste :Y = C + I (coté demande) Y = C + S (coté offre) I = S S = épargne On se retrouve avec 3 variables : 21755106223002165984152019021659855842000la consommation : selon Keynes, le niveau de consommation dépend du PIB et suit ce qu'il nomme « la loi psychologique fondamentale « : « en moyenne, la plupart du temps, les hommes tendent à accroître [...], mais non une qualité aussi grande que l'accroissement du revenu «. Courbe d'Engel R 2794635927100021755109271000 21755106604000 C Analytiquement, la relation entre C et Y s'exprime par la propension marginale à consommer (c) C = ?C (alors)? (quand)0 < c < 1 1165860-127000c mesure la sensibilité de la consommation aux variations de revenus. Par ailleurs, il existe une composante de la consommation qui ne dépend pas du revenu, il s'agit de ce que les keynésiens nomment la consommation incompressible (C0) 4133851117600 C Y = c(Y)+C0 C0 41338514605000Y Cas général Ainsi, selon Keynes, c = c(Y) + C0 Par simplification, on va considérer que la fonction de consommation a une forme linéaire. 22860946150 5753104051300022860186056022860109093000Y=cY+C0 0 <c< 1 Fonction de la consommation de forme linéaire (cas simplifié) l'épargne : le comportement de la fonction d'épargne dépend directement de la consommation car l'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée. S = Y - C S = Y - (cY + C0)S = (1 - c)Y - C0 [(1-c)=s] S = sY - C0 avec 0 < c < 1s c'est la propension marginale à épargner Si le PIB est nul, l'épargne est négative et est égale à -C0. Il y a alors désépargne c'est-à-dire un prélèvement sur les avoirs antérieurs qui ont permis de financer cette C0. L'épargne ne devient positive qu'à partir d'un seuil de rupture (Yr) c'est un moment, une date. 0 = (1 - c) Y - C0 Y = C01-c = Yr 1203960939800 1203959128270 120396011684000 <c<1Fonction épargne de forme Yrlinéaire (cas simplifié) C0 1203960311150l'investissement : la décision d'investir dépend d'un arbitrage. P = prix d'achat de la machine n = durée de vie de la machine Ri = revenu que rapporte la machine l'année i e = efficacité marginale du capital. C'est le taux d'intérêt annuel que rapporte la machine. e doit vérifier la relation suivante : P = R11+e + R2(1+e)² + ... + Ri(1+e)i + ... + Rn(1+e)n soit P = ... C'est une suite géométrique dont la raison 1+e. Cela signifie que la réalisation de l'investissement considéré équivaut à placer au taux e pendant n années la somme P en réinvestissant les intérêts perçus. Si e > R, mieux vaut investir les P euros dans la machine qui dure n années. Si e < R, mieux vaut placer les P euros à la banque pendant n années. L'investissement est une fonction décroissante du taux d'intérêt. Nous supposerons par la suite que la fonction d'investissement est une fonction linéaire du taux d'intérêt et qu'elle peut s'écrire : I = -gr + I0 g = propension marginale à investir. 0 < g < 1 I0 = investissement autonome (du taux d'intérêt) r = taux d'intérêt g = ?I?R g = sensibilité des variations de dépense Le principe multiplicateur Selon les keynésiens, l'augmentation d'une variable côté demande entraîne un accroissement plus important du PIB. Il y a donc, selon eux, un effet multiplicateur. Y = C + I Y = cY + C0 + (- gr + I0) Y - cY = - gr + I0 + C0 Y(1 - c) = - gr + I0 + C0 Y = 11-c x C0 - g1-cx r + 11-c x I0 Mettons cette réécriture du circuit en variation. Y = [ 11-c x C0 - g1-cx r + 11-c x I0] Développons Y = 11-c x C0 - g1-cx r + 11-c x I0 Supposons que seul l'investissement autonome varie et que le taux d'intérêt reste fixe. Y = 11-c x 0- g1-c x 0+ 11-c I0 Y = 11-c I0 YI0= 11-c=k Y = kI0 k > 1 k correspond au multiplicateur d'investissement autonome. Il est possible de calculer des multiplicateurs pour toutes les variables du côté de la demande. APPLICATION CONCRETE Faut-il augmenter les dépenses publiques ou bien baisser les impôts d'un même montant ? Y = C + IY = C hors adm. publiques + C adm. publiques + I hors adm. publiques + I adm. publiques Posons C APU + I APU = G (le montant total des dépenses gouvernementales) Y = C privée + I privée + GY = C + I + G Pour financer ses dépenses publiques (G), l'Etat doit prélever des impôts (T) sans TVA (IR+IS) La différence éventuelle entre G et T (G - T < 0) est financée par recours à l'emprunt auprès des particuliers, des banques ou de l'étranger. Compte tenu des impôts, il apparait normal de considérer maintenant que la propension margi...

« Mais dans une économie en crise, l’Etat doit s’endetter pour financer la relance de l’activité.

L’effet multiplicateur de la relance doit permettre le remboursement des dettes initiales. Les politiques de relance budgétaires préconisaient par Keynes ont été très efficace durant les « 30 Glorieuses ».

On a fait des politiques de relance partout et cela marchait très bien jusqu’au choc pétrolier des années 70.

Ces politiques conjoncturelles ne fournissaient plus de résultats probants. A partir des années 80, les économies sont plus complexes et les facteurs de production (W et Y) ne peuvent pas circuler si facilement.

Par ailleurs, les économies sont de plus en plus ouvertes.

Une politique budgétaire peut conduire les individus à acheter les produits étrangers donc à augmenter le PIB étranger ! Selon l’INSEE, nous avons un équilibre emplois/ressources : P + M + TVA + DD = CF + CI +FBCF +  S + X P= production de biens et services M= importations de biens et services DD= droits de douanes FBCF= investissements  S= variation de stock X= exportations de biens et services Cette écriture traduit l’idée que la comptabilité nationale est une comptabilité de flux et non de stock. (P – CI) + TVA + DD = CF + FBCF + (X – M) VA + TVA + DD = PIB = CF + FBCF + (X – M) brute. »

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