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LA JURIDICIARISATION DE LA SOCIETE

Publié le 15/08/2012

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Voici quelques exemples montrant l’abus de juridiciarisation dans la société américaine :    ->Décembre 1997. Kara Walton, Delaware, gagna son procès contre une boite de nuit d'une ville voisine lorsqu'elle les poursuivit car étant tombée par terre depuis la fenêtre des toilettes elle s'était cassé 2 dents. Ceci étant arrivé alors que Mlle Walton essayait de s'esquiver par la fenêtre pour éviter de payer 3,50 $ de boisson. Le jury lui octroya 12.000 $ plus les frais de dentiste.  ->Juin 1998. Carl Truman, 19 ans, de Los Angeles, gagna 74.000 $ plus frais médicaux lorsque son voisin roula sur sa main avec sa Honda Accord. Mr Truman n'avait apparemment pas remarqué la présence de son voisin au volant alors qu'il lui volait ses enjoliveurs.    ->Janvier 2000. Un jury populaire du Texas accorda 780.000 $ à Kathleen Robertson pour s'être foulée la cheville en trébuchant sur un enfant en bas-age courant entre les rayons d'un supermarché. Les propriétaires du magasin furent considérablement surpris par le verdict, rappelant que le jeune trouble-fête était le fils de Mme Robertson.

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« ->Décembre 1997.

Kara Walton, Delaware, gagna son procès contre une boite de nuit d'une ville voisine lorsqu'elle les poursuivit car étant tombée par terre depuis lafenêtre des toilettes elle s'était cassé 2 dents.

Ceci étant arrivé alors que Mlle Walton essayait de s'esquiver par la fenêtre pour éviter de payer 3,50 $ de boisson.

Lejury lui octroya 12.000 $ plus les frais de dentiste.->Juin 1998.

Carl Truman, 19 ans, de Los Angeles, gagna 74.000 $ plus frais médicaux lorsque son voisin roula sur sa main avec sa Honda Accord.

Mr Trumann'avait apparemment pas remarqué la présence de son voisin au volant alors qu'il lui volait ses enjoliveurs. ->Janvier 2000.

Un jury populaire du Texas accorda 780.000 $ à Kathleen Robertson pour s'être foulée la cheville en trébuchant sur un enfant en bas-age courantentre les rayons d'un supermarché.

Les propriétaires du magasin furent considérablement surpris par le verdict, rappelant que le jeune trouble-fête était le fils de MmeRobertson. Il revient à ceux qui ont en charge de légiférer de veiller à ce que le droit ne soit pas source de conflits artificiels mais au contraire, qu'il facilite la régulation doucedes situations.

Ces dernières années le législateur a tenté d'apporter des réponses différenciées à la demande de régulation par le droit exprimé par le corps social : -par la création des fonds d'indemnisation qui permettent d'éviter que la victime ait recours à la Justice.

En ce sens, la procédure elle-même peut donc devenir uninstrument de déjudiciarisation.

Ce débat, extrêmement intéressants, a notamment mis en exergue la nécessité de rendre la machine judiciaire plus humaine.Quelques pistes de méthodologie doivent servir dans les réflexions sur la judiciarisation : Est-il important de mesurer l'importance du droit ? Comment éviter que lacomplexité d'une matière ne se traduise par la complexité du droit ? La question du personnage : qui doit être ce bon tiers dans la médiation ? Jusqu'où peut-on comparer la société à un organisme vivant ? Nous pouvons comparer la société à un organisme vivant car ces deux notions ont certains points communs.

Un organisme vivant est un être vivant constitué d'unemultitude d'organes regroupées dans son corps.

Et la société est un groupement humain fondé sur des relations d'interdépendance entre les individus.La question que nous pouvons donc nous poser est donc jusqu'où peut-on comparer la société à un organisme vivant ?Après avoir montré que cette comparaison est plausible nous verrons qu'elle l'est moins dans certains cas. Donc comme dit précédemment cette comparaison entre la société et un organisme vivant est possible, en effet une société est organisée grâce à plusieurs institutionsainsi que plusieurs personnes qui veillent au bon fonctionnement de notre communauté.

Chaque personne a sa place dans la société et joue un rôle.

Et c'est là que lacomparaison est possible, en effet dans un organisme vivant c'est la même chose il existe une nuée d'organes qui ont chacun une tache bien précise et qui toutesensembles garantissent le bon fonctionnement d'un être vivant.

Par exemple, un humain possède un nez pour sentir, des oreilles pour entendre, etc.

Mais tous cesorganes ne seraient rien seuls. Tous les membres de notre corps humain sont contrôlés par le cerveau et pour diriger une société nous avons besoin d'un président.

Cela montre bien que danschacun des deux cas il y a besoin d'un gouvernant pour diriger les autres composants de l'organisme ou de la société. Un autre point ou ces deux idées peuvent être comparées et celui de la santé.

Effectivement comme chacun le sait un être vivant peut connaitre dans sa vie desproblèmes de santé avec des moments agréables et d'autres durs à vivre.

Et dans une société c'est la même chose, un pays qui est en crise est comme une maladie pourl'être humain, elle est difficile à vivre, on peut en mourir. Aussi un individu ne peut vivre seul, il a besoin de relations avec les autres pour dialoguer, grandir, avoir des idées etc.

comme le dit Aristote, philosophe grec :"L'homme est un être sociable ; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables." et c'est aussi la même chose pour une société qui a besoin de connexion avecd'autres civilisations car un pays ne peut survivre seul, il a besoin des autres nations. Mais dans certains cas il ne sera pas possible de comparer un organisme vivant et la société. On a parlé précédemment du fait que l'on pouvait comparer ces deux idées au niveau de la santé mais pas jusqu'à un certain point.

Celui de la mort.

Il est vrai qu'unêtre vivant, que ce soit un humain, un animal ou une fleur mourra un jour.

L'immortalité n'existe pas.

Cependant pour une société il est difficile de mentionner lamort à proprement parlé.

Un pays ne meurt pas.

Et si il ne meurt pas c'est parce qu'il n'est pas un être vivant. Un homme pense, est conscient d'être un homme, peut se faire une opinion, il a reçu une éducation qui lui a permis d'acquérir une certaine culture … Tandis qu'unpays, lui, ne peut pas penser, il n'a aucun avis, il n'a pas un cerveau qui lui dicte ce qui est bon pour ses habitants c'est grâce aux individus que le pays peut "penser"car il est dirigé par les hommes. Une contradiction entre ces deux idées et le fait aussi qu'un société est une notion assez abstraite, c'est-à-dire qu'on ne peut la représenter, elle n'a pas un visage ou unphysique particulier.

Ce qui est très différent de l'organisme vivant qui peut être visualiser, c'est beaucoup plus concret.

On peut représenter un animal, un homme ouune fleur, car nous en avons une image précise et on en rencontre chaque jour dans la nature.

Alors que la société on ne peut pas la croiser c'est très conceptuel.Le seul trait comparable entre deux sociétés serait son fonctionnement mais ce n'est pas physique comme deux individus qui se ressemblent. La société et un organisme vivant sont donc comparables en certains points.

D'une part nous avons vu que dans les deux cas il y avait besoin des relations avecautrui, de la santé et d'une organisation précise.

Et d'autre part nous avons remarqué que si l'on parle de ressemblance physique, de mort ou de pensée la comparaisonn'est plus possible pour la société mais seulement pour l'organisme vivant.Ainsi on peut comparer la société à un organisme vivant mais il arrive un moment ou ce n'est plus possible de continuer.. »

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