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Le développement économique et les droits de l’homme

Publié le 15/08/2012

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Nous sommes en présence d’un nouveau paradigme qui contribue à construire un nouvel ordre économique et social où l’on prend en compte l’intérêt non seulement immédiat de la société mais aussi celui des générations futures. La question comment rendre le développement plus humain et durable, hante les esprits et mobilise les Etats, les organismes internationaux, les entreprises, les consommateurs et la société civile.            Ainsi la corrélation  entre développement durable et droits humains est étroite : il s’agit de savoir planifier, organiser, préparer et protéger le droit au développement, un développement qui doit être durable. Il s’agit en cela d’un principe de responsabilité sociétale qui pourrait dessiner le nouveau paradigme  des années à venir. Car ses implications touchent l’ensemble des activités économiques, politiques, sociales, environnementales, écologiques, etc.            Actuellement en débat, le développement oblige à repenser entièrement les rapports qu’entretient l’homme avec la nature, l’économie, la politique, et de manière générale avec le développement. Il implique notamment une révision totale de notre façon de consommer, de produire, de planifier, d’exploiter les ressources naturelles, de  faire du commerce, de  gérer nos déchets, d’envisager le progrès technique, de diffuser des valeurs durables et même de dialoguer entre nous et de prendre des décisions, du niveau local au niveau international.

« spécifique, a élaboré des instruments juridiques de protection des couches vulnérables: ce sont les droits catégoriels.

On distingue les droits catégoriels de l'enfant, dela femme, des réfugiés, des étrangers, des détenus, etc.

Les droits catégoriels traduisent donc la volonté de la communauté internationale de rendre effectif l'article 2de la DUDH: « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente déclaration sans distinction aucune notamment de race,de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion ».Mais des questions suivantes se posent: avec des droits catégoriels ou particuliers, pourra-t-on réussir ce qu'on n'a pas pu faire avec des textes qui ont une vocationuniverselle? D'ailleurs, pour protéger l'homme, faut-il multiplier les lois ou réfléchir au moyen de faire respecter celles qui existent? Car le non respect des droits del'homme se rapportent à des catégories de personnes généralement en difficultés du fait de leur statut social, des préjugés, de la culture, de la religion, des conflits, dela politique ou de la situation économique des Etats.

En effet, au plan socio-économique, on constate que des inégalités liées aux revenus et aux postes deresponsabilités.

Les chances ne sont pas toujours les mêmes lorsqu'il s'agit pour chacun de mettre en valeur ses capacités naturelles.

Par exemple la mise en valeur desdiplômes.Au plan culturel et religieux, certaines pratiques traditionnelles souvent à l'antipode des droits de l'homme, les femmes et les enfants font parfois l'objet descomportements dégradants.

Par exemple le mariage forcé, le lévirat.Au plan politique, certains Etats continuent de donner aux femmes le droit de vote.

A cela s'ajoutent les arrestations arbitraires, les privatisations de la libertéd'opinion et d'expression, l'enrôlement des enfants et des adolescents dans des situations de guerre, etc.Les violations des droits humains et les abus sont en partie répertoriés par les Organisations Non-Gouvernementales telles que Amnesthie International, le FédérationInternationale des droits de l'homme, Human Rights Watch, l'Organisation Mondiale contre la torture, Freedom House, International Freedom of ExpresionExchange et anti-slavery International.

Très peu de pays ne commettent pas de violation des droits humains significatives selon Amnesthie International.

Dans sonrapport de 2004 sur les droits humains (couvrant 2003) les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark, l'Islande et le Costa-Rica sont les seuls pays qui n'ont pas violé au moins quelques droits humains significativement.Certaines personnes pensent que les abus des droits humains sont plus courants dans les dictatures que dans les démocraties parce que la liberté d'expression et laliberté de la presse ont tendance à découvrir les abus orchestrés par l'Etat et à les exposer.

Néanmoins, les abus des droits humains arrivent aussi dans les démocraties.Par exemple Amnesthie International a dénoncé la gestion de la prison de Guantanamo par les Etats-Unis, et l'a qualifié de ‘'scandale de droits humains'' dans unesérie de rapports. C - Peut-il avoir de développement sans le respect de l'homme?Traditionnellement associé à l'environnement, le développement recouvre aujourd'hui une signification bien large ; il impose le respect des droits fondamentaux,sociaux, politiques et culturels, droits obtenus, la plupart du temps, de haute lutte, non pas pour défendre tel ou tel avantage comparatif mais bien pour reconnaître etfaire respecter des aspects fondamentaux et universels de la vie humaine.

Il n'est pas tolérable, par exemple, de voir les ressources naturelles dilapidées, la pauvreté se généraliser, les inégalités se développer, les enfants exploités, l'accès aux droits discriminé, l'intérêt général confisqué, la solidarité sociale bafouée…etc.

Tout le problème est là, c'est bien beau de proclamer des droits, mais encore faut-il leur donner de la consistance, en leur donnant plus d'effectivité et plus dedurabilité.

Certes, les droits humains et le développement sont l'objet aujourd'hui de manipulation et d'instrumentalisation, interpellent les consciences collectives ;mais ils nécessitent de l'action, ou plutôt des « actions plurielles », de « bonnes pratiques », adaptées aux caractéristiques spécifiques de chaque société, relevanttoutes d'une rationalité supérieure transcendant celles, fragmentées et cloisonnées, des intérêts individuels et égoïstes.

Le développement répond actuellement à une forte demande sociétale de voir poser des règles ou des normes dans tous les domaines : économique, social,culturel, environnemental, technologique, etc.

Nous sommes en présence d'un nouveau paradigme qui contribue à construire un nouvel ordre économique et social où l'on prend en compte l'intérêt nonseulement immédiat de la société mais aussi celui des générations futures.

La question comment rendre le développement plus humain et durable, hante les esprits etmobilise les Etats, les organismes internationaux, les entreprises, les consommateurs et la société civile.

Ainsi la corrélation entre développement durable et droits humains est étroite : il s'agit de savoir planifier, organiser, préparer et protéger le droit audéveloppement, un développement qui doit être durable.

Il s'agit en cela d'un principe de responsabilité sociétale qui pourrait dessiner le nouveau paradigme desannées à venir.

Car ses implications touchent l'ensemble des activités économiques, politiques, sociales, environnementales, écologiques, etc.

Actuellement en débat, le développement oblige à repenser entièrement les rapports qu'entretient l'homme avec la nature, l'économie, la politique, et de manièregénérale avec le développement.

Il implique notamment une révision totale de notre façon de consommer, de produire, de planifier, d'exploiter les ressourcesnaturelles, de faire du commerce, de gérer nos déchets, d'envisager le progrès technique, de diffuser des valeurs durables et même de dialoguer entre nous et deprendre des décisions, du niveau local au niveau international.

CONCLUSIONAu terme de notre analyse, retenons que le développement et les droits de l'homme sont intimement liés.

Quelque soit le type de développement envisagé, on nesaurait fouler au pied les droits de l'homme.

C'est pourquoi l'Etat à la lourde responsabilité de vulgariser les lois dans toutes les régions afin qu'elles soient accessiblesà toutes les couches sociales. Références bibliographiques Amnesthie International Report 2004, London, (ISBN 978-0-86210-354-5).

Amnesthie Website [Archives] Dictionnaire le Robert, édition, 2010.

Dictionnaire le Larousse.

Les droits de l'homme et la constitution béninoise de 1990.

La déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.

Droits de l'homme, défense et illustration, ALAN Gerwirth, édition Cerf.

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 http://www.unblog.fr//delivery-ck.php?n=a29d0dd1. »

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