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Rouseau amour propre

Publié le 04/12/2015

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Le sujet à traiter dans une copie entièrement rédigée, en suivant la méthode, est le texte suivant : "Message du Président Jules Grévy au Sénat, le 6 février 1879 Messieurs les Sénateurs, L'Assemblée nationale, en m'élevant à la présidence de la République m'a imposé de grands devoirs. Je m'appliquerai sans relâche à les accomplir, heureux, si je puis, avec le concours sympathique du Sénat et de la Chambre des Députés, ne pas rester en dessous de ce que la France est en droit d'attendre de mes efforts et de mon dévouement. Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels." Help readings Jusqu’à sa disparition en 1940, la Troisième République n’a pas dévié de l’interprétation fixée en 1879. Celle-ci s’est traduite par une déformation du régime dans le sens d’une prépondérance parlementaire. Avant cette date et le discours du Président Grévy devant le Sénat (6 février 1879), le régime républicain français était fragilisé par différentes attaques. C’est dans ce contexte que, J.Grévy (1807-1891) succède au maréchal Mac Mahon en 1879. Ce jurassien d’origine est connu pour son opposition à la colonisation, et à une éventuelle revanche sur l’Allemagne. Mais surtout, on lui reconnaît sa conception de la fonction présidentielle qui, contribua à renforcer le régime républicain issu des lois constitutionnelles de 1875. Dans quelles conditions, le discours de Grévy renforce le système parlementaire ? Cela revient à nous demander sur quelles institutions reposent les lois de 1875 ? L’étude du contexte politique de l’intervention de Jules Grévy, nous permettra d’étudier les institutions du régime parlementaire sous la Troisième République. Biographie: 15 août 1807 à Mont sous Vaudrey (Jura), d'une famille aux convictions républicaines Après de brillantes études au collège de l'Arc à Dole, il obtient une licence de droit à Paris et devient avocat. Il publie, en 1836, un recueil général de formules pour tous les actes judiciaires, Le Procédurier. Sous la monarchie de juillet, il plaide lors de procès politiques (notamment l'affaire des "Saisons" en 1839 où les accusés sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat). Sa carrière politique débute à la faveur des événements de 1848. Il est nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement issu de la révolution de 1848 puis il est élu député du Jura en avril 1848. Il se rend célèbre, lors des débats relatifs à l'élaboration de la Constitution, par son opposition à l'élection du président de la République au suffrage universel. Mais "l'amendement Grévy" est repoussé. Le 4 avril 1849 Jules Grévy est élu vice-président de l'Assemblée. A la suite du coup d'Etat du 2 décembre 1851, il redevient avocat 1862 Il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris puis, le 4 août 1868, bâtonnier de l'ordre des avocats. A la fin du Second Empire, il revient à la politique et est à nouveau élu dé...
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« A la suite de la disparition de Thiers le 3 septembre 1877, dont il prononce l'éloge funèbre, il est chargé de la direction du parti républicain. Le 30 janvier 1879, le président Mac Mahon démissionne et Jules Grévy est élu président de la République par le Congrès réuni à Versailles.

Dans le message lu aux Chambres le 6 février 1879, Jules Grévy expose sa conception de la fonction présidentielle : "Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte conte la volonté nationale exprimée par ses organes institutionnels".

Ainsi a-t-on parfois parlé de "constitution Grévy" pour qualifier cette interprétation restrictive des prérogatives présidentielles désormais en vigueur sous l’IIIe République. Le 6 février 1879, Jules Grévy, Président de la République depuis un mois seulement, s'adresse au Sénat et dit « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale, exprimée par ses organes constitutionnels.

» La mise en place des idées républicaines de Jules Grévy dans les institutions politiques et dans sa manière d'exercer la fonction de Président de la République resteront un symbole. - Nous avons mis en avant que la Chambre ne pouvait être dissoute que par le président de la république avec l’accord du Sénat.

Cela sous-entend que le Sénat joue un rôle important dans le jeu politique français sous la Troisième République.

Quel est-il ? Et par qui est-il représenté ? 3 Le Sénat où la figure conservatrice Tout comme la Chambre des députés, le Sénat est issu des lois de 1875.

A sa base, ce système favoriserait les petites communes rurales où dominent les notables conservateurs.

[...] [...] Prenant conscience des dérives possibles d’un gouvernement au fort pouvoir exécutif, notamment sous la présidence de Mac Mahon, Grévy et ses associés prirent la peine de réintroduire un mécanisme politique (les lois de 1875) qui soumettait l’exécutif à la surveillance étroite du législatif.

Voilà entre autre, un des éléments prépondérants du discours de Grévy.

Cependant, on peut nuancer ce discours en disant que même si le pouvoir exécutif est subordonné en fait, il réussit toutefois à sauvegarder certains éléments de permanence.

En effet, suite à ce discours, Grévy exerça une influence indirecte en choisissant les présidents du Conseil et en assurant la continuité de la politique extérieure - Grévy daté du 6 février 1879.

Jules Grévy revient à la politique à la fin du Second Empire : élu député du Jura en 1868, Il siège dans l'opposition.

Il est hostile, avec Gambetta et Thiers à la déclaration de guerre contre l'Allemagne en 1870.

En février 1871, il est élu président de la Chambre des députés jusqu’à sa démission en avril 1873.

Il confie le pouvoir à Thiers lors de l'insurrection de la Commune, qu'il condamne.

Il est président de la Chambre des députés à partir de 1876.

Républicain modéré, il est chargé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877.

Il est une première fois candidat à l'élection présidentielle de 1873.Le 30 janvier 1879, le président Mac Mahon démissionne.

Le jour-même, les parlementaires élisent Jules Grévy à la présidence de la République.

Il annonce qu'il n'ira jamais à l'encontre de la volonté populaire, et de fait, abandonne l'exercice du droit de dissolution.

Les prérogatives constitutionnelles, compromises par Mac Mahon, sont mises à l'écart, pour préserver la séparation de la fonction de l'exécutif et du législatif.

On parle alors de « constitution Grévy », pour l'affaiblissement de l'exécutif (présidents de la république et du conseil), au profit d'une république parlementaire.

La constitution Grévy est une constitution souple c'est à dire que sa révision s'avère techniquement simple.

D'autre part, ce discours a été prononcé par Grévy lors de sa prise de fonction à la tête de la république.

Mais alors en quoi ce discours reflète-t-il le futur bouleversement des institutions de la IIIeme république ? Ce discours annonce donc la nature du régime, nous reconnaissons dans un. »

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