A-t-on le droit de renoncer à sa liberté ?
Publié le 14/03/2004
Extrait du document

- Cette question pose
le problème auquel le texte de Rousseau tente de répondre : la liberté
est-elle un bien constitutif, inaliénable de l'homme et, dans ce cas,
peut-on légitimement, volontairement dire non à ce qui nous constitue ?
Bref, a-t-on le droit de choisir de ne pas être libre ?- La liberté est la valeur suprême de la morale : la plus haute qualité
humaine est de ne jamais nuire à autrui. Puisque la liberté est une
valeur, cela signifie qu'elle vaut vraiment la peine qu'on vive pour
elle, qu'on la défende parfois jusqu'à mourir (cf. la lutte des peuples
pour leur indépendance). On meurt donc pour obtenir le droit d'être
libre. Ces morts se sont-ils sacrifiés pour rien ?- La liberté est donc une conquête, une valeur dont on prend lentement
conscience, et qui reste fragile. Il n'y a pas de leçons de l'histoire
pensait Hegel. On oublie vite les guerres, les tragédies
révolutionnaires, les dictatures.
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