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A une passante, Charles Baudelaire

Publié le 15/02/2014

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Á une passante, Baudelaire Introduction: Il s’agit d’un poeme de Baudelaire extrait du receuil les Fleurs du Mal publié en 1857. C’est un sonnet appartenant à la deuxième section des Fleurs du mal intitulée “Tableaux Parisiens”, qui est lié à l’univers urbain et qui présente des scènes de vie quotidienne prise sur le vif. Dans ce poème il s’agit d’une rencontre fugitive d’une passante qui inspire le poète comme le suggère le titre “A une passante”. *Lecture du texte* Les fleurs du mal est un recueil qui marque l’entrée dans la modernité. Ce recueil semble être un véritable pivot. On se demande ici en quoi Baudelaire se situe entre tradition et modernité? I. Une tradition apparente A. Reprise d’une forme fixe du sonnet organisation des strophes (deux quatrains et 2 tercets) disposition des rimes (rimes embrassées dans les quatrains)  B. Reprise d’un thème la femme → poésie petrarquiste (Petrarque: poète humaniste italien connu pour son oeuvre Canzionere où il ne fait que célébrer une femme et son amour pour elle → lyrisme) l’amour, le lyrisme C. L’éloge et dédicace -la femme apparaît comme la figure da le beauté -Baudelaire fait l’éloge de la femme (adjectifs mélioratifs) -vers 2: les mots deviennent de plus ne plus long: cadence majeure --›ce qui suggère sa grâce et sa beauté -les yeux de la femme sont assimilés à des astres (ciel), comme dans la poésie pétarquiste -reprise d’une poème dédicace: le titre: “A une passante” -lyrisme: première et deuxième personne du singulier qui exprime des sentiments amoureux transition: En effet Baudelaire reprend une tradition quand il idéalise cette femme, mais on s’aperçoit que cette position envers cette femme est ambivalante: c’est une parfaite inconnue et la beauté de la femme est particulière. Baudelaire reprend des éléments traditionnels mais il les retravaille aussi. II. Audaces et renouvellement A. Un sonnet composite (constitué d’éléments ≠) -forme composée de différentes formes: les rimes dans les quatrains sont ≠ -on a abba-cddc et non pas abba-abba -poème reprend la forme du sonnet anglais au vers 13 et 14 → distique final vers 13/14; et en même temps la forme du sonnet français → rimes croisés (fgfg) B. Une poèsie qui tire vers la prose (texte narratif) -enjambements: vers 2,3,4; vers 6,7,8; vers 9,10 → donne l’impression qu’on lit un texte en prose -rythme qui tire vers la prose: temps du passé -forme de discours: pronoms → je, tu -vers 11 destiné à la femme mais aussi à lui-même “Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?” C. Renouvellement thématique -rencontres traditionnelles dans la nature → idéal ≠ mais ici on est dans un milieu urbain: “vacarme” souligné par le hiatus (quand 2 voyelles se suivent et c’est dure de prononcer) vers 1: “moi hurlait” -contexte et circonstances de la ville pas une rencontre idéale: “parfaite inconnue” → la femme: figure anonyme -femme particulièrement élégante mais est en deuil → la beauté est liée au mal, à la souffrance (caractéristique de Baudelaire suggéré dans les Fleurs du Mal → Baudelaire voulait extraire la beauté du mal) -côté morbide: “oeil livide” → yeux associés à la mort --›Tous ces éléments soulignent un renouvellement de tradition III. La rencontre comme une allégorie de la modernité et de l’esthétique Baudelairien (ce poème est une réflexion sur l’art: “un éclair puis la nuit” → rencontre brève, coup de foudre --›représente l’inspiration du poète) A. La passante représente un esthétique du contraste -“sa jambe de statue” → fait référence à l’art -une statue est figée tandis qu’une passante bouge → contraste -contraste entre fascination et douleur: beauté liée à la tristesse: “douleur majestueuses”, “plaisir qui tue” “Ô toi que j’eusse aimée” -> subjonctif → irréel “Ô toi qui le savais” → indicatif → réel ⇒ incohérence temporelle contraste entre Spleen et Idéal “j’aurai aimé” → rencontre vouée à l’échec -“Ailleurs, bien loin d’ici” → évocation d’un Ailleurs qui peut représenter l’endroit idéal ⇒ poésie Baudelairienne est faite de tensions: vie/mort, beauté/douleur, beauté/mal... B. Le mouvement de l’impressionisme -portrait en mouvement: “soudainement”, “un éclair puis la nuit”, “fugitive beauté” -alternance des phrases longues et courtes qui se poursuivent d’un vers à l’autre → enjambement vers1-2 -on peut rapprocher le poème à certains tableaux impressionistes -mouvement vers l’Ailleurs: “Ailleurs, bien loin d’ici” mysterie de cette femme suggère l’impressionisme → flou  Conclusion: Ce poème se situe bien entre tradition et modernité. Le sonnet de Baudelaire semble correspondre à une certaine tradition, il semble en même temps être renouvellé. On peut considérer “A une passante” comme une allégorie de la modernité. “La modernité c’est le fugitif, le transitoire, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel, l’immuable” Faire référence au poème en prose de Baudelaire : “Le désir de peindre”   


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« C.

L'éloge et dédicace -la femme apparaît comme la figure da le beauté  -Baudelaire fait l'éloge de la femme (adjectifs mélioratifs) -vers 2: les mots deviennent de plus ne plus long: cadence majeure --›ce qui suggère sa grâce et sa beauté  -les yeux de la femme sont assimilés à des astres (ciel), comme dans la poésie pétarquiste  -reprise d'une poème dédicace: le titre: “A une passante” -lyrisme: première et deuxième personne du singulier qui exprime des sentiments amoureux   transition: En effet Baudelaire reprend une tradition quand il idéalise cette femme, mais on s'aperçoit que cette position envers cette femme est ambivalante: c'est une parfaite inconnue et la beauté de la femme est particulière.

Baudelaire reprend des éléments traditionnels mais il les retravaille aussi.   II.

Audaces et renouvellement   A.

Un sonnet composite (constitué d'éléments ≠) -forme composée de différentes formes: les rimes dans les quatrains sont ≠ -on a abba-cddc et non pas abba-abba -poème reprend la forme du sonnet anglais au vers 13 et 14 → distique final vers 13/14; et en même temps la forme du sonnet français → rimes croisés (fgfg)   B.

Une poèsie qui tire vers la prose (texte narratif)  -enjambements: vers 2,3,4; vers 6,7,8; vers 9,10 → donne l'impression qu'on lit un texte en prose -rythme qui tire vers la prose: temps du passé -forme de discours: pronoms → je, tu. »

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