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cmmentaire de "A une passante" de Charles Baudelaire

Publié le 13/11/2014

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HOARAU Laëtitia 1ES2. Commentaire de « A une passante » Le sonnet étudié est intitulé « A une passante », publié dans l'oeuvre des Fleurs du Mal en 1861 par Charles Baudelaire. Dans ce poème, le poète se plaît à décrire la ville et ses habitants dans la section "les tableaux parisiens" publié dans la deuxième édition de 1861 . Nous y retrouvons le poème "a une passante" composé de quatre quatrains dans lequel Baudelaire évoque un coup de foudre pour une jeune inconnue. Comment Baudelaire nous fait-il partager tous ses ressentis à la rencontre de cette passante ? Nous verrons dans un premier temps le choc dû à la rencontre, dans un second temps la vision de la femme idéal puis enfin que la rencontre est vouée à l'échec ce qui plonge le poète dans l'état de spleen. Le poème se situe en effet dans la section « Tableaux parisiens » du recueil qui évoque la ville de paris. La rencontre se déroule dans un univers urbain comme nous l'indique dés la lecture du titre « à une passante » mais aussi dés le premier vers « la rue » qui est accompagné d'un champs lexical. D'après la description du poète, ce lieu n'est pas très accueillants comme nous le montre la personnification de la rue qui est qualifiée « d'assourdissante » V1. Cette rue nous semble très bruyante ce qui est représenté par un pléonasme au v1 avec la présence de « assourdissante » et « hurlait ». Le groupe prépositionnel « autour de moi » V1 suggère que le poète est cerné, c'est pour lui une agression sonore : ceci est traduit notamment par l'allitération en [s] du V1 qui représente cette agression sonore. Même chose pour l'allitération en [R] qui traduit l'agression : « La rue assourdissante autour de moi hurlait &raqu...


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« .Le choc produit par cette femme s’explique d’abord par sa beauté.

Le poète en propose une description très méliorative : Il mets en valeur toute sa silhouette « longue, mince » « majestueuse » « fastueuse » au V2.

De plus la beauté sculpturale de cette femme : « noble » s'oppose à « fugitive beauté » V9.

Cette femme représente l'idéel tel une statue comme le montre la métaphore « avec sa jambe de statue » V5. Le poète insiste également sur son élégance de sa démarche. Cette grâce est soulignée par le rythme du V2 lui-même, celui ci étant consacré à l’apparition soudaine de cette femme.

De plus, il insiste sur sa légèreté : longue, soulevant, balançant, le feston et l’ourlet.

L’allitération en [L] est aussi synonyme de cette légèreté.

Tandis que les verbes aux gérondifs « soulevant, balançant » V4 démontre une action vive.

Sa beauté est également signifiée par l’hypallage « main fastueuse » : le poète souligne l'élégance de cette femme, cette idée est renchérie par la rime des deux adjectifs « majestueuse » et « fastueuse », qui sont des adjectifs contradictoires.

Le terme « éclair » au V9 peut aussi souligner l’éclat de cette beauté.

Cette passante incarne bien évidemment un idéal pour Baudelaire, qui est lui même à bout de souffle devant elle malgré le lieu qu'il trouve inapproprié. Cette femme porte d’abord une part de mystère.Effectivement, il s’agit d’une inconnue, l’article indéfini du titre le prouve, elle est désignée que par son action , elle ne fait que passer.

Le titre souligne son anonymat.

Même chose au V3 « Une femme ». Cette femme est donc une belle inconnue, et le poète insiste sur cet incognito avec les verbes « j’ignore » et « tu ne sais » V13.

Toutefois il pense qu'elle soufre avec l’expression « en grand deuil » rajoutée par l’antithèse «douleur majestueuse » : elle semble incarner la douleur mais semble la dépassait.

Il y a un contraste entre son vêtement de deuil et la légèreté de la démarche. La métaphore « son œil, ciel livide » évoque aussi cette douleur. Mais on note aussi qu’il insiste sur le double aspect de cette femme.

Nous avons une opposition entre sa légèreté et sa douleur, une antithèse au V8 « La douceur qui fascine et le plaisir qui tue » cette antithèse est aussi un parallélisme de construction. La femme semble destructrice sous des apparences de douceur.

Cette idée est traduite par la métaphore du V7 « ciel livide ».

Le terme livide peut signifier le « rien », le « calme » tandis que le mot « ouragan » signifie le déchaînement et la violence des éléments.

Cette image est représentative de la passion qui est souvent dévastatrice. Son impacte est illustrés dans le poème grâce au réaction du poéte.

Où il est « crispé comme un extravagant » V6.

De plus le V10 « Dont le regard m’a fait soudainement renaître » où le verbe renaître témoigne du pouvoir renaissant, du pouvoir de vie de cette femme.

Si on le relie au terme « éclair » V9, on constate même que cette femme illumine, aveugle (comme je l'ai dis précédemment) le poète, Elle le sort de sa nuit et de son état de spleen. On peut cependant se demander si cette femme a vraiment deux facettes ou si ce n’est pas plutôt le poète qui connaît un état, entre le spleen et son rêve, son désir d’idéal.

Il montre dans ce sonnet les différents états à l’origine de son malaise sur cette rencontre et sur cette femme. A peine évoquée cette rencontre apparaît vouée à l’échec. .L’idée est présente dès le titre : la passante est par définition celle qui ne reste pas, avec laquelle la communication est quasiment impossible.

Le mot est dynamique, c'est une action de mouvement, un déplacement et il s’oppose à la fixation du poète qui est « crispé ».

Il suggère également une présence éphémère, comme une sorte de mirage.

De plus, il y a l’idée de la fuite dans les expressions « fugitive beauté » au V9 et « tu fuis » V13.

L’enjambement du V9 sur le V10 montre le passage rapide de la passante.

« Ne te verrai-je », montre bien qu'il est convaincu qu'il ne la reverra pas.

Au V12 on remarque des phrases sans verbes ne comportant que des compléments circonstanciels de temps et de lieu, comme s’il n'arrivait plus à construire ses pensées. Il semble bien dans l'état de spleen et cet état empêche le poète d’accéder au bonheur, à l’Idéal de cette femme.

Il reste dans son mal-être qui reste une fatalité.

Son destin apparaît donc tragique.

Le tragique est montré aussi par le deuil de la femme qui laisse sa place à l’idée de la mort mais aussi. »

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