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ANALYSE DU POEME O LAC! DE VITORE HUGO

Publié le 08/04/2015

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ANALYSE DU POEME O lac ! de VICTORE HUGO   Le poème est structuré en deux parties. Dans la première, qui correspond aux 5 premières strophes, le poète s’adresse au lac, comme le montrent l’apostrophe « ô lac ! » du vers 5 et le dialogue qu’il entretient avec lui (« Regarde ! », au vers 7 ; « un soir, t’en souvient-il ? », au vers 13) : il y évoque le souvenir du bonheur perdu, à travers le rappel d’une promenade nocturne, en barque, effectuée l’année précédente avec Julie. Contrastant avec le présent d’énonciation « je viens seul m’asseoir sur cette pierre » du vers 7, ces strophes multiplient les marques du passé, à travers l’emploi de l’imparfait et du passé-simple, et situent l’événement rapporté : « l’année à peine a fini sa carrière » (v. 5), soit l’année précédente. Il s’agit donc d’une sorte de « pèlerinage », en hommage à l’aimée disparue, sur les lieux mêmes de leur amour. Dans la seconde partie, c’est la voix de la femme aimée qui prend le relais, comme l’indiquent, à la fin de la strophe 5, les vers 19 et 20 : « et la voix qui m’est chère /laissa tomber ces mots : ». Rapportés au discours direct, comme le signalent les guillemets, les propos que la jeune femme a prononcés l’année précédente s’adressent au Temps : « ô temps, suspends ton vol », et prennent la forme d’une supplique, accumulant les verbes à l’impératif – souvent mis en relief en début de vers (« suspendez » / « laissez-nous » / « coulez » / « oubliez »). Le texte se présente donc sous la forme d’un double dialogue, avec le Temps et la Nature, où les voix du poète et celle de la jeune femme disparue s’enchevêtrent et se répondent, par tout un système d’échos. Dans la première strophe, il y a une réflexion sur le temps : la métaphore « océan des âges » exprime l’éternité en superposant les deux éléments protagonistes du poème, c’est-à-dire l’eau (« océan »), et donc la nature, et le temps (« âges »). De plus, le verbe « couler » peut se référer sois au temps, sois à l’eau. Le vers 4 « Jeter l’ancre un seul jour » signifie arrêter le temps pour un moment. Dans le poème, il y a une personnification du lac (le poète l’appelle « tu » et utilise des verbes comme « mugissais », « brisais » qui font du lac un être animé), mais aussi le temps est personnifié : car il s’adresse au temps comme s’il était concret. Donc on peut dire qu’à coté du poète et de sa femme aimée, il y a deux autres personnages : le lac et le temps.  
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« Dans le poème, il y a une personnification du lac (le poète l'appelle « tu » et utilise des verbes comme « mugissais », « brisais » qui font du lac un être animé), mais aussi le temps est personnifié : car il s'adresse au temps comme s'il était concret.

Donc on peut dire qu'à coté du poète et de sa femme aimée, il y a deux autres personnages : le lac et le temps.  . »

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