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B. LE POINT DE DÉPART 1. L'ÉTONNEMENT, PRINCIPE DE LA PHILOSOPHIE [THÉÉTÈTE-SOCRATE] — T.

Publié le 22/10/2012

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B. LE POINT DE DÉPART 1. L'ÉTONNEMENT, PRINCIPE DE LA PHILOSOPHIE [THÉÉTÈTE-SOCRATE] — T. Pardieu, Socrate, c'est prodigieux comme je m'étonne de ce que peuvent être ces choses, et il arrive qu'à les considérer vraiment, je sois pris de vertige ! — S. Il semble, mon ami, que Théodore n'a pas mal deviné ta nature. Car c'est tout à fait l'état d'un philosophe : s'étonner. La philosophie n'a pas d'autre principe que celui-là ; et celui qui a fait d'Iris la fille de Thaumas n'est pas un mauvais généalogiste. Théétète, 155d 1. Hésiode, Théogonie, vers 265 : n Thaumas épousa Électre, fille d'Océan au flot profond, et celle-ci mit au monde la rapide Iris. « Iris est la messagère des Dieux auprès des hommes ; le mot grec : chauma, signifie : étonnement. 2. QUESTION INITIALE ET QUESTION PRÉALABLE [MÉNON-SOCRATE] — M. Peux-tu me dire, Socrate, si la vertu peut être enseignée ? ou bien si c'est par la pratique et non par l'enseignement qu'elle s'acquiert ? ou encore si ce n'est ni par la pratique, ni par l'enseignement, mais par la nature ou encore par quelque autre voie qu'elle vient aux hommes ? — S. [...] Si tu t'avises de poser cette question aux gens d'ici, tu n'en trouveras aucun qui ne se mette à rire en te répondant : Étranger, me prends-tu par hasard pour un bienheureux, en allant croire que je sais si la vertu s'acquiert par enseignement ou d'autre façon ? Pour ma part, je suis si loin de savoir si elle peut ou si elle ne peut pas s'enseigner, que je me trouve ne pas même savoir du tout ce qu'est la vertu. « En ce qui me concerne, Ménon, j'en suis exactement au même point : je suis en l'espèce aussi démuni que nos concitoyens, et je me blâme de tout ignorer de la vertu. Or ne sachant pas ce qu'elle est, comment saurais-je quelle elle est ? Crois-tu qu'on puisse, sans savoir du tout qui est Ménon, savoir s'il est beau, s'il est riche, s'il est noble, ou tout le contraire ? Crois-tu que ce soit possible ? — M. Non, assurément. Ménon 70a-71c 3. NÉCESSITÉ D'UN ACCORD INITIAL SUR L'ESSENCE DANS LA DIALECTIOUE [SOCRATE] En tout sujet il n'y a qu'un point de départ si l'on veut décider valablement : il faut savoir sur quoi on délibère, faute de quoi on manque complètement le but, c'est inévitable. Il échappe à la plupart des gens qu'ils ne connaissent pas l'essence des choses ; aussi, faisant comme s'ils la connaissaient, ils négligent de se mettre d'accord au début de l'examen qu'ils entreprennent, négligence dont ils font les frais chemin faisant, car ils ne s'accordent ni avec eux-mêmes, ni entre eux. Gardons-nous, toi et moi, de ce que nous reprochons aux autres. Bien plutôt, puisque la question qui se pose pour toi comme pour moi est de savoir s'il est préférable de lier amitié avec quelqu'un qui aime plutôt qu'avec quelqu'un qui n'aime pas, mettons-nous d'accord pour limiter le sujet à l'amour, son essence et son pouvoir ; après quoi, le regard fixé sur cette définition et nous y rapportant, procédons à l'examen pour savoir si l'amour procure avantage ou dommage. Phèdre, 237be
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« DU DIALOGUE A lA DIALECTIQUE 2.

QUESTION INITIALE ET QUESTION PRÉALABLE [MÉNON-SOCRATE] 117 - M.

Peux-tu me dire, Socrate, si la vertu peut être enseignée? ou bien si c'est par la pratique et non par l'enseignement qu'elle s'acquiert? ou encore si ce n'est ni par la pratique, ni par l'enseignement, mais par la nature ou encore par quelque autre voie qu'elle vient aux hommes?- S.

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] Si tu t'avises de poser cette question aux gens d'ici, tu n'en trouveras aucun qui ne se mette à rire en te répondant : > En ce qui me concerne, Ménon, j'en suis exactement au même point: je suis en l'espèce aussi démuni que nos conci­ toyens, et je me blâme de tout ignorer de la vertu.

Or ne sachant pas ce qu'elle est, comment saurais-je quelle elle est? Crois-tu qu'on puisse, sans savoir du tout qui est Ménon, savoir s'il est beau, s'il est riche, s'il est noble, ou tout le contraire ? Crois-tu que ce soit possi­ ble ? -M.

Non, assurément.

Ménon 70a-71c 3.

NÉCESSITÉ D'UN ACCORD INITIAL SUR L'ESSENCE DANS LA DIALECTIQUE [SOCRATE] En tout sujet il n'y a qu'un point de départ si l'on veut décider valablement : il faut savoir sur quoi on délibère, faute de quoi on manque complètement le. »

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