Beaumarchais

Beaumarchais (1732-1798)   Biographie   Pierre Augustin Caron, il est roturier, fils d’horloger et devient très vite apprenti horloger, il est autodidacte (il fait lui-même sa propre instruction).Il invente la montre à échappement (mécanisme particulier) ; invention clé du XVIIIème siècle. Il devient donc horloger royal, ensuite professeur de harpe des filles de Louis XV. En 1761 le Roi l’anoblit (« De Beaumarchais «). Contrôleur d’office du Roi. Affaires douteuses puis est condamné pour fraude. Il sort le livre « Mémoires «  (personne ne le lit).Goëzman se fait à son tour emprisonner. Ensuite ses droits civiques lui sont enlevés. Il devient donc agent secret (envoi en Angleterre et en Allemagne. En 1775, Barbier de Séville (un grand succès). Il s’inspire des travaux de Diderot sur le théâtre. C’est aussi le commencement de la révolte des Américains contre les Anglais (« Les insurgés «). La partie de thé de Boston.  L’Angleterre étant le grand ennemi de la France, les Français sont heureux de la révolte des Américains. Beaumarchais crée une société fictive de commerce et de navigation, qui est en vérité arme les insurgés. 1776, la Parlement annule le blâme, réhabilitation de Beaumarchais. 1777, Société des auteurs dramatiques, le but est la défense des auteurs contre les malhonnêtetés des gens du théâtre (textes souvent dénaturés, garde de la totalité des profits). Publication des œuvres de Voltaire. 1784, seconde partie de la Trilogie : « le mariage de Figaro « (véritable succès) 1792, « La mère coupable «, drame larmoyant (échec) La révolution : Sa richesse le rend suspect. Il se rend donc à Hambourg en attendant que les choses se calment. Il revient à Paris en 1796. Il est suspecté de vendre des armes à la Hollande. Il meurt d’apoplexie.   Le texte   Le mariage de Figaro (1784), c’est la seconde œuvre de la trilogie. Le barbier de Séville (sous-titré : «  la précaution inutile «), personnages : Almavina, Figaro, Bartholo,  Rosine. Comédiens Del Arte. Bartholo séquestre sa pupille et projette de l’épouser au dépit d’une grande différence d’âge.   Vocabulaire : Perfide : fourbe, hypocrite Morbleu : juron (mort de dieu, déformation) Jouter : se battre, combattre en duel Lancette, instrument de chirurgie Fronder : se révolter contre, critiquer Sublime porte : gouvernement Truc, du grand vizir  : fichue Prince Mahométans : prince musulman Avilir : rendre méprisable Terme : arrivé du moment à payer le loyer  : adjoint de l’huissier Disgrâce : ne plus être aimé Blâmer : critiquer Censeur : ceux qui pratique la censure   Diable à la feuille : journalistes payés au nombre de feuilles écrites Derechef : de nouveau Chétif : imbécile, faible Tourment : une souffrance   Introduction : Situation du texte Figaro se croit trahi par Suzanne qu’il est sur le point d’épouser, il croit qu’elle a répondu aux avances du comte, il est bouleversé. Monologue : Une seule personne parle Double énonciation : c’est quand les acteurs parlent entre eux Tranche sur le genre théâtral, c’est un genre conventionnel, quelque chose que l’on fait sur la scène du théâtre mais pas dans la réalité. Aparté : un acteur parle au public Convention : les autres acteurs n’entendent pas La division du texte : 1ère partie : l.70-82 : attaque de figaro contre Almaviva et opposition X : titres et des mérites. 2ème partie : l.83-160 : Récit de son existence, sa vie (aventureuse) 3ème partie : l.160-180 : Ethopée : portrait moral   II- Structure du monologue Etat de conscience du héros. Didascalies : ce sont toujours les mêmes gestes (gestes mécaniques, monotones) Colère, désespoir : dès qu’il se lève, il est en colère et dès qu’il s’assoit, il désespéré. Comique de Bergeson : mécanique plaquée sur du vivant Monologue : s’exprime tout seul devant la scène.   2 états de conscience : jeu mécanique, robotisé, automatisé Colère : didascalie (« se lève «) Désespoir : didascalie (« se rassoit «) Le théâtre est fait pour être joué Anaphore : répétition en tant que figure X Modalité exclamative marquant la fonction exclamative du lecteur     Fonction du langage (Jakobson)   Conative : met l’accent sur le destinataire (apostrophe) Emotive : celle sui évoque, se rapporte à l’émetteur (locuteur)