biographie rabelais

François Rabelais est un écrivain  né à  Chinon en 1494, mort àParis  le 9 avril1553. On connaît peu ses origines. Suivant la coutume villageoise, Rabelais passa son enfance en pleine liberté, courant les rues avec les gamins du voisinage. Thomas Rabelais, le père, n'était pas riche, et il crut bien agir en faisant de son dernier fils un moine. Une autre version fait de son père un avocat royal, propriétaire prospère, et le fait naître au domaine de laDevinière près de Chinon. Quoi qu'il en soit, François fit ses premières études à l'abbaye bénédictine de Seuillé. Puis il passa au couvent de la Baumette, près d'Angers. Dans cette maison de Cordeliers, il rencontra les du Bellay et Geoffroy d'Estissac : c'étaient des esprits d'élite, qui surent apprécier, à sa valeur, l'extraordinaire intelligence du moinillon.Au fil du temps, il connut Guillaime Budé et tous les célèbres humanistes. En 1532 Il fabrique des almanachs et, il remanie un vieux roman populaire lesGrandes et inestimables chroniques du grand et énorme géant Gargantua. Cette fable obtint un succès prodigieux.  Rabelais constata avec satisfaction qu' « il s'en est vendu plus en un mois que de bibles en neuf ans «.  Cette satisfaction détermina sa vocation littéraire. Il avait besoin d'argent; ses honoraires de médecin n'étaient pas élevés Il résolut donc de continuer, et c'est ainsi qu'il écrivit, par morceaux, et probablement en ses moments de loisir, son immense roman. Dès juillet 1535 il retourne à Rome avec du Bellay. Fort de l'approbation du pape, Rabelais revient à Paris. On le retrouve ensuite à Montpellier où le 22 mai 1537 il reçoit enfin officiellement le titre de docteur  Dès le 14 février 1543, la faculté de Paris signale au Parlement Gargantua et Pantagruel et réclame des poursuites. A Turin, il s'est lié avec le président du Parlement, Chemant, et celui ci, nommé chancelier de France en juin 1543, arrête toutes les poursuites. Rabelais introduisit dans son ouvrage la critique hardie des décrétales, et le roi se montra satisfait qu'un écrivain de génie popularisât ses idées dans un roman aussi répandu que le Pantagruel. Depuis lors il semble avoir vécu en pleine tranquillité.