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SEURAT, Georges Pierre (2 décembre 1859-29 mars 1891) Peintre Si depuis 1876 il tient un pinceau, il ne rentre à l'Ecole des beaux-arts qu'en 1878, dans l'atelier d'Henri Lehman, qui est un disciple d'Ingres.

Publié le 02/02/2013

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SEURAT, Georges Pierre (2 décembre 1859-29 mars 1891) Peintre Si depuis 1876 il tient un pinceau, il ne rentre à l'Ecole des beaux-arts qu'en 1878, dans l'atelier d'Henri Lehman, qui est un disciple d'Ingres. C'est en 1883 que pour la première fois Seurat expose au Salon. Le portrait de son ami Aman-Jean est représentatif de la technique singulière que Seurat élabore alors, sur un papier à grain qu'il gave plus ou moins de matière avec le crayon Comté ou avec le fusain, modulant les formes d'ombres et de lumières, sans pour autant les cerner par un trait. En 1884, son tableau Une baignade (Asnières) est refusé au Salon. Il l'expose avec les " artistes indépendants " dans un baraquement construit dans la cour des Tuileries. L'année suivante, il travaille à une immense toile, Un dimanche après-midi à la Grande Jatte. La lecture des théories de Chevreul et celle de L'Introduction à une esthétique scientifique, de Charles Henry, l'amènent à reprendre complètement sa toile, où les formes sont modelées par la lumière et par les rapprochements de tous ses complémentaires qui ne sont plus que des points. Grâce à Camille Pissarro la toile peut être présentée lors de la huitième exposition organisée par les impressionnistes, du 15 mai au 15 juin 1886, et qui est aussi la dernière d'une aventure commencée douze ans plus tôt. Cette toile marque l'apparition d'une nouvelle génération de peintres, qui se veulent des " impressionnistes scientifiques " et s'opposent à la génération précédente qui est à leurs yeux celle des " impressionnistes romantiques ". Seul parmi eux, Pissarro prendra à son compte les exigences de cette technique, qui est qualifiée de " divisionniste " ou encore de " pointilliste " parce qu'elle implique le rapprochement de touches de couleurs pures qui n'ont guère que la dimension d'un point. Dans les années qui suivent, Seurat utilisera cette technique aussi bien pour des paysages que pour des scènes de la vie quotidienne, ou encore pour la représentation de spectacles, tels Parade de cirque en 1887-1888, Chahut en 1889-1890 ou Le Cirque, qui est la dernière oeuvre importante qu'il achève avant d'être emporté par la maladie.

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