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Browning, Elizabeth Barrett - écrivain.

Publié le 28/04/2013

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Browning, Elizabeth Barrett - écrivain. Browning, Elizabeth Barrett (1806-1861), poétesse et féministe anglaise, qui célébra dans son oeuvre aussi bien l'amour conjugal que la liberté féminine sur le plan social comme intellectuel. Née à Coxhoe Hall, dans le comté de Durham au sein d'une famille aisée, Elizabeth Barrett Browning eut une enfance heureuse et protégée. Différents drames familiaux (notamment les décès de sa mère et de son frère) puis un accident de cheval, qui la priva de l'usage de ses jambes, vinrent bientôt assombrir son existence. Ses premières publications, Essai sur l'esprit et autres poèmes (1826), une traduction de Prométhée enchaîné du dramaturge grec Eschyle (1833), puis le Séraphin et autres poèmes (1838), lui valurent les éloges de la critique. Mais c'est lorsqu'elle publia, en 1844, un recueil de poèmes préfacé par Edgar Allan Poe qu'elle rencontra un réel succès public. Ce recueil comprenait des poèmes comme « la Plainte des enfants « ou « la Cour de lady Geraldine «, qui influencèrent non seulement la poésie mais aussi la société et les mentalités de son pays. En 1845, elle fit la connaissance du poète Robert Browning ; comme le père d'Elizabeth s'opposait à leur idylle, le couple s'enfuit en Italie et s'installa à Florence (1846). Là-bas, Elizabeth retrouva l'usage de ses jambes. Elle publia les Sonnets de la Portugaise dédiés à son mari (1850). Ces Sonnets, le chef-d'oeuvre d'Elizabeth Browning, sont parfois considérés comme les plus beaux poèmes d'amour lyrique de la littérature anglaise. Vinrent ensuite les Fenêtres de Casa Guidi (1848-1851) et Poèmes devant le congrès (1860), poèmes jugés souvent par les contemporains « indignes d'une femme « parce qu'elle y exprimait ses opinions sur divers sujets d'actualité politique et sociale, notamment sa sympathie pour la cause du nationalisme italien. Aurora Leigh (1855), un roman autobiographique composé en vers blancs, est peut-être son oeuvre la plus ambitieuse ; l'auteur y exprime les préoccupations d'une femme artiste et prône la défense des droits de la femme en matière de liberté intellectuelle. Elizabeth, atteinte de tuberculose, mourut à Casa Guidi et fut enterrée à Florence. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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