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Bull (entreprise).

Publié le 20/05/2013

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Bull (entreprise). 1 PRÉSENTATION Bull, société informatique française. 2 DE LA FONDATION À LA NATIONALISATION Fondée à Paris en 1933, la Compagnie des machines Bull (CMB) doit son nom à l'ingénieur norvégien, Frederick Rosing Bull, concepteur d'une machine de calcul utilisant des cartes perforées. L'histoire de Bull est, depuis son origine, marquée par de multiples péripéties. En 1960, alors que la société se positionne au second rang des constructeurs informatiques derrière l'américain IBM, elle est reprise par General Electric au moment où les pouvoirs publics français lancent leur plan « calcul « en créant la société CII qui associe Thales (anciennement Thomson), Schneider informatique et la Compagnie générale d'électricité (qui deviendra Alcatel-Alsthom, puis Alcatel). En 1970, General Electric cède Bull à la société Honeywell, qui en 1975 fusionne avec CII. L'ensemble nationalisé en 1982 alterne depuis cette époque profits et pertes, les exercices bénéficiaires succédant à de multiples plans de recapitalisation destinés à effacer les dettes de l'entreprise. 3 LES TENTATIVES DE PRIVATISATION À partir des années 1990, l'histoire de Bull est marquée par plusieurs tentatives de privatisation avortées. La volonté de rompre les liens unissant l'entreprise à l'État domine en effet la restructuration capitalistique que connaît Bull à compter de 1993. Les ambitions manifestées par les pouvoirs publics doivent néanmoins être revues à la baisse, l'État ne pouvant se désengager totalement de sa participation. L'appel public à l'épargne étant inconcevable au vu des difficultés financières que connaît le groupe, la « privatisation « de Bull est finalement réalisée par le biais d'un tour de table associant des industriels du secteur. C'est ainsi que l'entreprise de micro-ordinateurs japonaise NEC, associée à l'américaine Motorola et à France Télécom entrent à hauteur de 18 p. 100 chacune dans le capital de Bull, le reliquat étant partagé entre le personnel, des particuliers et des investisseurs institutionnels. Afin de rendre cet investissement attractif, l'État est contraint de recapitaliser l'entreprise à hauteur de 1,6 milliard d'euros. 4 RÉORGANISATION ET RÉFORME STRUCTURELLE En contrepartie de l'effort financier consenti, Bull doit renoncer à son ambition de constituer un ensemble européen généraliste de l'industrie informatique. Cette réorganisation de son activité touche les plates-formes fabriquées par Bull comme les serveurs Unix, les services offerts par le constructeur, ainsi que son périmètre d'intervention (Bull cède ainsi sa division informatique à Packard Bell en 1996). Le groupe, dirigé par Pierre Bonelli, qui succède en 2001 à Guy de Panafieu, se recentre sur les activités liées au développement des cartes à puce, l'intégration de systèmes, les logiciels et les réseaux (dont Internet et ses applications). Grâce à une nouvelle recapitalisation publique destinée à améliorer le niveau de fonds propres (pour une valeur de 460 millions d'euros) Bull réduit notablement son endettement même si l'année 2002 se solde à nouveau par des pertes pour un montant de 549 millions d'euros. Cette réorganisation autour de métiers porteurs s'accompagne d'une réforme structurelle importante. À compter de janvier 2001, Bull se structure autour de deux entités distinctes : Integris, une société fournisseur de services et de conseils en services informatiques et Bull Infrastructure & Systems, spécialisée dans la fourniture de platesformes d'infrastructures dédiées à l'Internet et aux activités de la nouvelle économie. Bull est ainsi, par exemple, le maître d'oeuvre d'un protocole d'accord de sécurisation des transactions électroniques réalisées via Internet avec Netscape. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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