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C'est sur le territoire français que va être édifiée l'usine civile européenne d'enrichissement de l'uranium

Publié le 23/12/2011

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Au début du mois de septembre ont débuté les travaux d'aménagement du sol sur lequel va être édifiée l'usine civile européenne d'enrichissement de l'uranium. La décision de création de cette usine avait été décidée le 27 novembre 1973 par les partenaires du groupement « Eurodif « : France, Belgique, Italie et Espagne (voir feuillet « Métiers et Techniques « du Cahier Informations de janvier 1974). Mais le choix définitif du pays où cette usine serait édifiée n'a été fixé que le 8 février 1974 : il s'agit du site de Tricastin, situé immédiatement au sud de l'usine de Pierrelate, entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Bollène, à cheval sur les départements de la Drôme et du Vaucluse.

« En 1967, a été créé l'O.P.A.E.P., sigle « orga­ nisation des pays arabes exportateurs de pétro­ le », qui regroupe onze pays : Arabie Séoudite, Libye, Koweit, Algérie, Abu Dhabi, Barheim, Dubaï, Qatar, Irak, Syrie et Egypte.

-Prix affiché.

Il s'agit d'un prix théorique servant de base de référence au calcul de la redevance des pri­ mes et des impôts que versent les compagnies exploitantes aux pays producteurs qui leur ont consenti des concessions pétrolières.

En langue anglaise, c'est le « posted priee ».

- Redevance annuelle fixe.

Il s'agit de la redevance (rentai) qui est due en fonction du périmètre de prospection et d'exploitation octroyé par l'Etat producteur.

-Royalties.

Redevances essentiellement basées sur la production.

A titre d'exemple, le taux courant des royalties était de 12,5 % sur le prix réel ou sur le prix affiché.

Ce taux est passé à 14,50 % à Quito (Equateur) le 15 juin 1974 et 16,67 % le 12 juillet 1974 à Vienne, qui est le siège de l'O.P.E.P., organisation des pays pro­ ducteurs de pétrole.

Ce taux est actuellement de 18,6% au Venezuela.

Activité de Jla sidérurgie française La chambre syndicale de la sidérurgie française a présenté le 8 juillet à la presse son rapport d'activité concernant l'année 1973.

Et le président de cet organisme, M.

Jacques Ferry a fait ressortir dans son allocution les résultats de production et les progrès à l'actif de notre industrie sidérurgique au cours de l'année écoulée.

Nous présentons ci-dessous un condensé de ce rapport et de l'allocution du président, ce qui permet d'obtenir une vue d'ensemble sur l'activité de la sidérurgie française.

Données économiques présentes.

Il faut situer, a dit le président Jacques Ferry, «notre industrie par rapport aux sujé­ tions qu'imposent actuellement le nécessaire ralentissement de l'inflation,, l'intégration des nouveaux coûts de l'énergie et des matières premières, le rétablissement de l'équilibre des échanges extérieurs et le progrès de la condition sociale».

Production française de la fonte.

La production française de fonte brute a atteint en 1973 le niveau jamais égalé de 20 306 000 tonnes et s'est accrue de 6,8 % par rapport à celle de 1972.

La production de fontes d'affinage a pour­ suivi et même accentué, avec 18 594 000 tonnes en 1973, sa progression antérieure.

Le dévelop­ pement de la production de fontes hématites ( + 24,8 %) a été particulièrement net ; il s'ex­ plique essentiellement par la mise en service du haut fourneau n• 4 de l'usine de Dunker­ que, la modernisation du haut fourneau n• 3 de l'usine de Denain (Nord) et de l'emploi de minerai hématite par l'usine de Pompey (Meur­ the-et-Moselle) pour la totalité de sa production.

La production de fontes de moulage (1167 000 tonnes en 1973) qui avait baissé les deux années précédentes, s'est sensiblement redres­ sée sans cependant retrouver entièrement son volume de 1970, qui avait été de 1 259 000 ton­ nes.

Production française de l'acier brut.

La production française d'acier brut a, pour la première fois, dépassé les 25 millions de tonnes (25 264 000 tonnes) en 1973, en augmen­ tation de 5 % sur l'année précédente.

Cette production, si elle a continué de progresser de façon sensible dans le Nord, a peu varié dans l'Est.

Les changements intervenus dans l'importan­ ce relative des régions à l'avantage du Nord ont essentiellement résulté .de l'entrée ..

en fonction­ nement, en octobre 1972, de la seconde aciérie à l'oxygène de l'usine de Dunkerque dont les possibilités de production d'acier se sont accrues à la suite de la mise à feu, en mai 1973, d'un quatrième haut-fourneau.

Pour la première fois en 1973, plus de la moitié (52 %) de la production française a été obtenue par les procédés de conversion à l'oxy­ gène pur dont l'utilisation a pris un rapide essor au cours des dernières années.

Ont concouru à l'accroissement de la production d'acier à l'oxygène pur; non seulement les acié­ ries nouvelles de Dunkerque et de Gadrange, mais aussi deux aciéries Thomas transformées dans l'Est.

La production d'acier Martin, tant en valeur absolue qu'en pourcentage, est restée station­ naire en 1973, mais la production d'acier Tho­ mas s'est trouvée en sensible diminution.

La production d'acier au four électrique, grâce à la mise en service d'aciéries nouvelles en particulier dans l'Est et dans le Centre, a retrouvé et même légèrement dépassé ( + 2,8 %) son niveau de 1970.

Les ~eux unités de Fos­ sur-Mer et de Bonnières-sur-Seine ont commen­ cé à fonctionner.

L'« Indomptable,,, quatrième sous-marin nucléaire français a été lancé à Cherbourg · L'« Indomptable», quati-ième sous-marin lan­ ce-missiles à propulsion nucléaire, a été mis à l'eau le 17 septembre à l'arsenal de Cherbourg.

Faisant suite aux trois sous-marins nucléaires : le «Redoutable», le «Terrible» et le «Fou­ droyant», il offre la même longueur qu'eux : 128 mètres et déplace 9 000 tonnes en plongée ; mais il sera porteur de seize exemplaires d'un nouveau type de missile : le M.

20 dont la charge thermonucléaire est d'une mégatonne (équivalent à un million de tonnes de trinitro­ toluène ou T.N.T.) et dont la portée atteint 3 000 kilomètres.

Le sous-marin nucléaire « Indomptable » prendra la mer pour une série d'essais vers la fin de l'année 1975 et, rejoignant ensuite la base de l'ile Longue, près de Brest, deviendra opéra­ tionnel en 1977.

Deux autres sous-marins atomiques, le « Ton­ nant», prévu pour entrer en service en 1979, et un autre dont le nom n'est pas· encore choisi, porteront à six le nombre des sous-marins de la « force de frappe » de la France.. »

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