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Chapitre 6 de Madame Bovary

Publié le 20/05/2012

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bovary

Lecture analytique 7 , n°2 du roman

Madame Bovary, 1er partie, chapitre6 G.Flaubert

 

Gustave Flaubert, né à Rouen le 12 décembre 1821[1] et mort à Canteleu, au hameau de Croisset, le 8 mai 1880, est un écrivain français.Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877).

Introduction : on peut faire un lien entre le texte1 et le texte 2. Ces deux textes se focalise sur un personnage précis : Emma  et Charles .

è point de vue different : texte 1= élèves présent qui assiste a la scène ( subjectif), texte 2 = une personne

è point de vue non subjectif dans le texte 2car environnement féminin (couvent)

texte 1 :univers de contradiction ( conflit, violence sociale), texte2 :univers travaillant sur une cohésion de groupe . (1)= hierarchie scolaire , (2)=hierarchie religieuse , 1 et 2 education de deux enfants . (1)=Charles :maladroit, muets :absence de parole ( maladresse) , (2)=Emma excellence, faisant parti d’un groupe.

I)     L'education d'Emma

A) Les lieux de son education

a)Un monde clos

→ Fermeture dans l'espace, idée de cloture : Emma a une envie de s'echapper.

→ Inclusion d'un microcosme religieux couvent ( champs lexical religieux avec : couvent, bonne soeur ..)

→ Pensionnat : milieu clos, enfermement, fermerture dans cet univers ( champs lexical : etude, refectoire)

→ Trois lieux : étude, réfectoire, lingerie : ce qui ramène a un espace reduit ( clos)

→ univers exclusivement féminin : « vielle fille », « bonnes soeurs », « penssionaires » « les grandes » , «  la bonne demoiselle », «  Emma »

Pronom dominant dans le texte : Elle ( 1er partie désigne la lingére, 2eme partie désigne emma )

→ Aucune des femmes  n'ont connu d'homme : => « vieille fille » pas mariées ,elles sont les épouses du christ .

→ évocation de la ville : opposition entre interieur et exterieur : => renforce l'idée de cloture, champs lexical de l'enfermement : « protégée » « s 'échapper » «en cachette » «  dans les poches » «  a demi-voix »

 

b)Une réalité prosaique banale

→ Touche evocative des lieux sont dépreciés «  vieux cabinets », « poussiére /gris de poussiére »

→ Repetition, le meme ecoulement temporel :  «  tous les mois, pendant huit jours » : => l'imparfait marque l'habitude ( la repetition)-> exprime la durée, l'habitude.

 

Connecteurs temporel : « souvent », «  apres le repos », « avant » , « toujours » , « pendant 6 mois » .

→ utilisation du pluriel= monolonie : idée de repetition , de groupe , de masse humaine → individu perd ses faits donc tout le monde fait la meme chose au meme moment .

 

B) La lingère = une initiatrice

a) Un personnage fortement valorisé

→ « il  ya avait » , le personnage montré dans son importance car introduit par un operateur du recit , on commence une histoire avec elle.

→ Sujet actif de toute la 1er partie du texte « une vieille fille »-> « la bonne demoiselle », on passe d'un negatif double a un positif jeunesse + adj positif , elle est sujet de tous les verbes actifs ( mangeait,comptait,pretait, avalait, chantait, construction elle + verbe=> traduit sa presence active : personnage dynamique, coeur vital d'un univers endormit + difference entre son individualisation et le groupe des bonnes soeurs, planalisations anonyme

 

b) Une initiatrice

C’est un modèle d’éducation qui fait concurrence a l’éducation des bonnes sœurs à Emma ( officiel/illicite ), c’est pour ca qu’elle est importante.

-       Elle fait communiquer les époques, elle rapporte le passé « ancien regime » au present «  ancienne famille » « du siècle passé » « poussière ». Elle mange avec les bonnes sœurs elle fait reference a un  ancien régime.

-       Lien interieur exterieur, elle vie t 1sem/mois dans ce couvent mais a une vie exterieur..

-       Les couvents marchent sur la regle du silence qui n’est rompu que par la musique religieuse, elle introduit des chansons galantes, profane. 18eme siecle = siecle du libertinage ( apologie de la sensualité, sexualité, transgression des mœurs , et un usage de la parole non religieux «  causette », « apprenait »=plaisir de parler.

-       Personnage essentiel qui ouvrir l’horizon /l’espace fermé du couvent, ouvre des percepectives, l’avenir de ces jeunes filles .

 

C) L’éducation d’Emma

a) Une élève particulièrement respective

-> on peut trouver trois parties dans le texte : l.1 a l.14= porrait de la lingère , l.14 a l.21= le contenus des livres que la lingere pretent, l.21 a l.29=Emma doit etre ce qui fait l’interface entre les deux personnages qui sont dans le texte et aussi des réalités => les livres, maitre-objet du savoir qu’il transmet aux élèves : Chaîne pedagogique .

Ou encore, Emma « avalait » lingère même métaphore alimentaire. + « cette poussière » qui renvoie a l’énumeration ponctuel entres les histoires et les livres , lingére et les rires d’emma ( c qu’elle a lu dans les livres) la rapproche de la vielle fillle car rappel le passé, elle redonne une place a la vielle fille, une chanson donc de vivre un amour , adhésion totale des deux personnages(+ ralenti infini du chevalier ; vie brisé de la vieille fille  qui ne fera qu’attendre l’homme.

 

b) Une élève qui dépasse le maître

-> transgression des élèves « s’echappaien » pour la lecture.

-> ce qui n’est que du passé pour la vieille fille est un avenir pour Emma.

-> Surenchère d’Emma, elle enrichit le repertoire d’auteurs nouveaux Walter Scott(contemporains) romans historique=> MODERNE

 

II)   L’Ironie du narrateur

1)    Une énonciation ambiguë

L’ironie, qui est profonde, dans ce texte, se construit sur les jeux ambigus de l’énonciation.

 

a)     Un narrateur omniscient

Cette omniscience se lit dans les renseignements précis que le narrateur est capable de nous apporter sur la lingère : la fréquence et la durée de ses séjours au couvent la protection dont elle jouit auprès de l’évêché, son activité de lingère et les differents services qu’elle rend.

L’indiscretion propre au narrateur omniscient ( il voit tout, même ce que le spersonnages s’efforcent de cacher, les livres dans les poches de la lingere par exemple)

b)    Un narrateur interne

Point de vue omniscient concurrencer par un point de vue interne perceptible dans l’emploi personnel du pronom « vous » et possessif « vos » .Par ces deux outils le narrateur se positionne comme une des pensionnaires qui connaît et côtoie la lingere

 

2)    Un monde de nevrose

a)     Le refoulement du masculin

Etrange paradoxe également que ce monde de femmes interdit aux hommes :

 -  monde féminin dans lequel s’introduit pourtant, sous le deguisement de deux points de vue féminins, le narrateur

-       Monde féminin dans lequel, une vieille fille réintroduit du masculin par les fictions romanesque, avec notemment les chansons galentes qu’ll diffuse en secret

- L’amour sacré est donc totallement rabattu sur son concurent profane: l’echec amoureu de la vieille ligrestéé vieille fille .

b)Le refoulement de la réalité

Ce refoulement est perceptible chez la lingère :

Elle est un personnage de l’entre deux del’intervalle, a mi-chemin entre l’exterieur comme analysé dans notre partie precedente

 

CONCLUSION

-Etrange roman qui nous parle des romans, de leur ecriture et de leur lecture…Ironie, encore de Flaubert qui grave au cœur mêm de sa narration le blâme d’un genre qu’il porte pourtant à sa perfection Ironie d’u romancer qui concoit son ecriture comme un antidote au prison du romansque.

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