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Chartreuse de parme

Publié le 21/04/2016

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Commentaire littéraire : La chartreuse de Parme, 1839 Henri Beyle, plus connue sous le nom de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain grand français, réaliste et romantique, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme, qui est son dernier roman avant son décès. Son roman La Chartreuse de Parme conte les aventures de Fabrice Del Dongo, protagoniste du roman. Fabrice a grandi au milieu de la glorieuse époque des conquêtes Napolitaines et admire fortement cet empereur français. En 1815, Fabrice quitte son château d'Italie pour aller combattre aux cotés de Napoléon. Une fois en plein milieu de la bataille de Waterloo, il se rend compte que la réalité est bien plus triste que ses pensées. Ses rêves de gloire tombe à l'eau. Nous allons étudier un extrait de ce roman et nous demander comment Stendhal critique la barbarie humaine en nous faisant découvrir la guerre à travers un anti-héros. Pour commencer, nous verrons que Stendhal nous fait découvrir la bataille de Waterloo à travers le point de vue de Fabrice. Puis, nous étudierons Fabrice, l'anti-héros confronté à la guerre. Et pour finir, nous analyserons comment Stendhal critique la barbarie humaine. Dans ce passage, Stendhal retrace la bataille qui a fait chuter Napoléon. Le champs de bataille était « une grande pièce de terre labourée » l3, on peut en déduire que ce champs avait été traversé, bombardé de nombreuse fois. A la ligne 4 « Ce champ était jonché de cadavres », on a l'impression que Stendhal veut nous rappeler à quel point la guerre est violente, car il insiste à nouveau sur le mot « cadavre », quelques lignes plus loin « les cadavres »l7. Puis, l'auteur en rajoute en faisant un rapprochement entre les uniformes que portent les morts et le sang « Les habits rouges ! Les habits rouges ! »l5. Stendhal nous montre également la scène d'un cheval mourant de façon horrible «  un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée ». Cette extrait horrifie le lecteur et celui-ci n'a plus la même image du cavalier sur son cheval allant à la gloire... Ce passage présente aussi le coté bruyant, assourdissant de la guerre à travers les oreilles de Fabrice « ce bruit »l2, « ils criaient »l8 et « du ronflement complètement égal et continu produit par les coups de canons »l42. Durant ce passage, le lecteur suit le point de vue de Fabrice, qui est désorienté et perdu dans cette bataille « Fabrice ne comprenait pas »l6, « une circonstance lui donna un frisson d'horreur »l7, «  Fabrice s'aperçut qu'il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux »l14. Notre protagoniste, soldat dans une guerre, n'était pas à sa place, et il le savait « où as-tu servi jusqu'ici ? »l24, « A ce moment là […] notre héro comprit »l38. Fabrice est présenté comme un anti-héros. Dans cette analyse, le lecteur voit à quel point la bataille de Waterloo était affreuse, et que certains soldats, comme Fabrice n'étaient pas à leur place. Fabrice, qui est un soldat novice, est étonné et terrifié de tout ce qu'il voit. Stendhal nous parle de son héro comme d'un nouveau « il était surtout scandalisé de ce bruit »l2, ce qui montre qu'il n'est pas du tout un habitué de la guerre. Il insiste sur le fait que son protagoniste est inexpérimenté « Fabrice ne comprenait pas »l6, « une circonstance lui donnait un frisson d'horreur »l7. Quelques lignes plus loin, Fabrice a pitié des ennemis « se donnait toute la peine du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. »l10, or un soldat ne peut que se réjouir en voyant un ennemi mourir ! Fabrice nous prouve encore une fois qu'il est un bleu, en étant fier de voir le sang couler « ah, m'y voilà donc enfin,au feu ! J'ai vu le feu ! »l38. Puis, il se fait tirer dessus et ne le remarque même pas... « notre héro comprit que c'étaient des boulets qui faisaient voler la terre »l40. Ligne 44, encore une fois, Fabrice est perdu dans cette bataille sans fin « il n'y comprenait plus rien du tout »l44. Fabrice n'a pas sa place à la guerre. C'est un homme fort humain, avec de la pitié et cela peut être impardonnable à la guerre... En voyant des habits rouges encore vivant, mais torturé par la douleur, il a de l'effroi dans son cœur tandis qu'on soldat digne de ce nom, aurai été joyeux « une circonstance lui donnait un frisson d'horreur »l7. Puis, notre héro fut étonné, presque choqué que personne ne s'arrête pour aider des habits rouges, des ennemies « pour demander du secours, et personne ne s'arrêtait »l9. Pour nous, comme pour Fabrice, apporter de l'aide à une personne mourante paraît normal, mais en tant que guerre, les soldat n'aide pas leurs ennemies, et en quelques sortes, c'est tout à fait logique ! Une ligne plus loin, Stendhal lui-même dit que son héros est fort humain, et ceci est prouvé juste après, car le protagoniste fait maintenant des efforts pour ses ennemies « se donnait toute la peine du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge »l10. Ensuite, Fabrice fut écœuré en voyant un cheval mourir (de façon horrible), et cela ne peut que le déconcentrer dans sa guerre, et être inutile en tant que soldat « lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles »l35. Et pour finir, pour prouver que son personnage avait un cœur sensible, Stendhal ajouta « Je ne serai comme ça […] Jamais je ne serai un héros. »l50-51. Dans cette analyse, le lecteur peut voir, à travers un anti-héros, que les soldats novices ne savaient absolument rien de la guerre et que même les personnes fort humain, avec un cœur sensible allait au front. Stendhal nous montre la brutalité et la violence des soldat à travers des yeux de Fabrice. Nous, lecteurs, on a l'impression que les soldats n'ont pas de cœur, sont sans pitiés et prennent du plaisir à voir un homme mourir « Les habits rouges ! Les habits rouges ! [...]Les cadavres étaient vêtus de rouge »l5-7. Les soldats sont méchants dans leurs actes comme dans leurs paroles, car dans cette extrait, Fabrice se fait insulter deux fois « Veux-tu bien t'arrêter, blanc-bec »l13, « Le maréchal Ney, bêta »l24. La guerre change les Hommes, ceux au front comme les autres qui ne combattent pas. Un homme est heureux de la mort d'un autre homme, ceci ne devrai pas arriver, et ces soldats de ne rendent même plus compte de ce qu'ils font « Les habits rouges! Les habits rouges ! l5». Puis, la guerre enlève des proches aux familles, aux amis, ce qui peut les rendre sans-foyer ou sans la moindre pièce « C'étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets »l33. La guerre a beaucoup changée Fabrice car en étant horrifié par la mort d'un cheval, il devient heureux d'avoir vu les bombes et le sang « Ah, m'y voilà donc enfin au feu ! J'ai vu le feu ! »l38. Et pour finir, la guerre dévoile des choses aux soldats, et peut attrister ou encore déprimer certaines personnes « Jamais je ne serai un héros ». Dans cette dernière partie, le lecteur remarque à quel point les soldats sont violent, brutales, et que c'est peut-être la guerre elle-même qui les rend ainsi. Stendhal s'est servi d'un anti-héros, Fabrice pour critiquer la guerre et la barbarie humaine. Dans la première partie, le lecteur remarque à quel point la bataille de Waterloo était violente et que certains soldats n'avaient pas leur place. Dans la deuxième partie, le lecteur voit que les soldats novices n'apprenaient rien de la guerre avant d'y aller, et donc que même les hommes fort humain voulaient défendre leur pays. Et pour finir, le lecteur apprend que les soldats sont violents, mais c'est sûrement en allant à la guerre qu'ils le deviennent. Stendhal critique la barbarie humaine à travers Fabrice en nous montrant des horreurs de la guerre, où les soldats sont heureux de la mort d'autre hommes.

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