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CLEMENCEAU Georges

Publié le 22/02/2012

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CLEMENCEAU Georges (1841-1929) Homme politique français, président du Conseil (1906-1909, 1917-1920). Né dans une famille attachée aux principes républicains, Georges Clemenceau étudie la médecine sous Napoléon III (1851-1870) puis voyage aux États-Unis. Il entre en politique en septembre 1870 en tant que maire du XVIIIe arrondissement de Paris. Pendant la IIIe république, il est élu député. Il siège à l'extrême gauche de l'Assemblée et devient le chef des républicains radicaux. C'est un parlementaire redoutable. Son talent oratoire entraîne la chute de plusieurs gouvernements. Parallèlement, il milite pour la réhabilitation du capitaine Alfred Dreyfus dans le journal L'Aurore où il fait publier le « J'accuse » d'Émile Zola, qui contribue à déclencher la révision du procès du capitaine. À la tête du gouvernement à partir de 1906, il ne peut pratiquer les réformes sociales de son programme. Il réprime en revanche les grèves avec fermeté (« premier flic de France »). Évincé du pouvoir en 1909, il entre dans l'opposition. Il fonde un journal, L'Homme libre, qui devient à l'automne 1914 L'Homme enchaîné. Il y dénonce la censure et critique la mollesse des gouvernements qui conduisent la Grande Guerre. Nommé en 1915 président de la Commission sénatoriale de l'Armée, chargée de contrôler le Parlement, il visite régulièrement les soldats sur le front, souvent jusqu'aux premières lignes. En novembre 1917, rappelé par le président Raymond Poincaré (1913-1920), il gouverne de manière autoritaire (d'où son surnom de « tigre »). Il restaure la confiance chez les Français en luttant contre les défaitistes, accorde la priorité à l'effort de guerre et obtient des Alliés, en 1918, que le commandement unique du front occidental soit confié au général Ferdinand Foch (1851-1929). Après l'armistice, il devient pour la nation le « père la Victoire ». En 1919, il préside la conférence de la paix à Paris où il négocie pour la France le traité de Versailles. Très vite, il se heurte au président des États-Unis Thomas Woodrow Wilson, qui recherche une paix de conciliation pour l'Europe, alors que G. Clemenceau veut dégager des responsabilités et imposer des réparations à l'Allemagne. Malgré son immense popularité, la présidence de la République lui est refusée en 1920 par les parlementaires. Il se retire alors en Vendée, où il meurt en 1929. Millie JOUBERT Anne LEDUCQ

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