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Comment La Fontaine a-t-il enrichi la fable d’Esope « Le cochon et le Renard » ?

Publié le 15/10/2011

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fontaine

 

Esope, fabuliste Grec (7ème - 6ème siècle avant J-C) est l’auteur de la fable : « Le cochon et le renard «. Ce texte a inspiré Jean De La Fontaine (poète français, 1621 – 1695) qui au 17ème siècle a écrit une autre fable intitulée : « Le cochon, la chèvre et le mouton «. Ces deux textes racontent l’histoire d’animaux emmenés à la foire pour être vendus. Ils traitent tous deux de l’attitude à avoir face à la mort.

On s’aperçoit en lisant ces textes que Jean De La Fontaine a enrichi la fable d’Esope.

 

 

 

Tout d’abord, Jean De La Fontaine a écrit sa fable sous forme de vers, ce qui la rend plus poétique. Il utilise notamment l’octosyllabe (8 syllabes) et l’alexandrin (12 syllabes).

Les textes d’Esope et de Jean De La Fontaine sont en deux parties, La Fontaine les a séparées en deux parties distinctes que sont le récit et la morale.

 

Jean De La Fontaine personnifie les animaux : par exemple, le cochon est appelé « Dom « Pourceau, ce qui signifie que l’auteur lui attribue un titre de noblesse. Les autres animaux sont appelés « bonnes gens « et dits «honnêtes «, ce qui renvoie à la notion « d’honnête homme « utilisée au 17ème siècle et représentant l’idéal humain.

 

Dans sa fable, Jean De La Fontaine n’a pas repris l’idée de la morale d’Esope. Esope dit dans son texte que l’on a raison de se plaindre et de crier devant la mort, alors que Jean De La Fontaine au contraire,  dit dans son texte que cela ne sert à rien de se plaindre car cela ne change pas le destin. La morale de La Fontaine est plus complexe car elle cache des leçons implicites :

-         La notion d’honnête homme (S’adapter et réagir correctement dans n’importe quelle situation).

-         La leçon chrétienne (Il ne faut pas craindre la mort).

-         C’est inutile de savoir son destin.

-         Leçon sur le mode de connaissance (Le cochon comprend le sens de ce qui l’entoure sans avoir eu « d’apprentissage «).

 

 

 

 

Après comparaison, on peut bien dire que Jean De La Fontaine a enrichi le texte.

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