Commentaire de texte - Rousseau - Emile
Publié le 01/11/2011
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Jean-Jacques Rousseau était un écrivain, philosophe et musicien du XVIIIe siècle, siècle des Lumières. Il s’intéresse beaucoup aux choses qui l'entoure comme l'amour, le bonheur, la politique, la morale, la religion, et plus particulièrement ici, à l'éducation.
D'ou provient t'elle ? Quel est le rôle de la Nature, des hommes, des choses à travers l'éducation ? Tant de questions auquel Rousseau tente de répondre dans de nombreux essais durant sa vie. Sommes nous maîtres de notre éducation ?
Tout d'abord, Rousseau explique que notre éducation n'est pas seulement lié au hommes.
En effet, la Nature et les choses ont un rôle considérable dans l'éducation. Seul l'usage de notre corps dépend de l'éducation que nous nous affectons. Par exemple, la manière dont se comporte un être lorsqu'il est en colère. Va t'il hausser la voix ? Rougir ? Ou bien garder le silence ? Cela dépend de notre culture.
Selon Rousseau, la Nature nous éduque dans le « développement interne de nos faculté et de nos organes ». La manière d'apprendre à vivre avec le corps qui nous a été donné. Notre capacité à courir vite, grimpe, à soulever des objets …
Il est aussi dit dans le texte que « l'acquis de notre propre expérience sur les objets qui nous affectent » provient de l'éducation des choses. Jean-Jacques Rousseau veut dire par là que chaque expérience que l'homme va être amenée à rencontrer, va contribuer à sa propre éducation. C'est aussi pour cela que chaque homme est unique dans sa manière de vivre et de se comporter avec autrui. Il est dit dans le texte que « Le disciple dans lequel leurs diverses leçon se contrarient est mal élevé, et ne sera jamais d'accord avec lui même ». Par exemple, un jeune enfant ne vivant pas dans un milieu violent, ne deviendras jamais une personne violente au cour de sa vie.
Jean-Jacques Rousseau insiste sur le fait que « Chacun de nous est donc formé par trois sortes de maîtres », la Nature, l'Homme, et les choses.
Le premier paragraphe du texte montre donc que l'auteur veut parler de l'éducation.
L'auteur tente de prouver que l'éducation que nous recevons n'est pas complètement contrôler par autrui. Il est dit dans son essais que « La nature de dépend point de nous ». En effet, la nature est bien plus âgée. Malgré notre forte existence, la Nature est bien plus puissante que notre culture. Le choses qui apparaissent dans nos vie sont toujours surprenante et inattendu. Nous ne pouvons les anticiper, et pourtant, elle joue un rôle considérable dans notre éducation.
L'éducation des hommes est « la seule dont nous soyons vraiment maître ». Un père éduqueras son fils à sa manière. Ce dernier s'adaptera par rapport à son milieu. Cependant, Rousseau, explique que cette affirmation n'est pas totalement vrai. « Qui est-ce qui peut espérer diriger entièrement les discours et les actions de tous ceux qui environnent un enfant ? » Un question rhétorique que pose l'auteur, qui explique, qu'après tout, l'éducation d'un enfant, par l'éducation des hommes, ne provient pas que de ses parents mais de tous les êtres qu'il aura pu rencontrer ou même écouter au cour de sa vie. Par exemple, le discours d'un homme politique, ou même d'un de son professeur ou de ses amis.
L'auteur explique qu'une éducation ne dépend de personne. Par conséquent, il est dit qu'il est « presque impossible qu'elle réussisse ».Mais, tout ce qu'un individu peut faire à force de soins est « d'approcher plus ou moins du but », c'est ce que conclut Jean-Jacques Rousseau.
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