conflits du Travail

I Les évolutions de l’emploiA changement de la structure des PCS et féminisation (développement de catégories intermédiaires et diminution des ouvriers notamment)B précarisation et chômageC déstabilisation des collectifs de travail, individualisation des emplois, NMOT II Les conséquences sur les conflits du travailA déclin du mouvement ouvrier et crise syndicale, remettant en cause l’approche marxiste ou signe d’un renforcement du pouvoir patronalB changement dans la nature des conflits du travail : corporatisme ; coordination ; impact localisé ; conflits qui deviennent parfois violents ; revendication plus seulement salariale (avantage matériel) mais en terme d’identité, de reconnaissance sociale ; recours aux média ;… I une fragilisation des syndicatsA des évolutions économiques défavorables : la tertiairisation et la hausse des qualifications, la féminisation, contribuent à une désyndicalisation ; renforcée le déclin du monde ouvrier ; et la dégradation du marché du travail (chômage et précarité) ? rapport de force qui joue à l’avantage des employeursB au détriment des syndicats de salariés : chute des adhérents ; montée de l’individualisme (Olson) ; institutionnalisation et découplage de la base, renforcé par un centralisme et une politisation excessifs ? crise de légitimité ; … appelant à un renouvellement de l’action collective II les conflits du travail se transforment :A déclin des formes traditionnelles de mobilisation : recul de l’idéologie marxiste de la révolution prolétarienne et de la lutte des classes ; moins de grève (JINT) ; conflits localisés (réactions aux plans sociaux)B de nouveaux conflits du travail : défense d’intérêts corporatistes ; les groupes mobilisés ne sont pas forcément ceux qui sont les plus opprimés, au contraire ; mais aussi la crise qui limite les capacités de revendication et succès des « grèves par procuration » ; de nouvelles formes d’actions collectives, plus informelles (coordination) et utilisant les ressources des NMS (Touraine : médiatisation,…) On peut constater une régression de ces conflits dus à une évolution des structures économiques et sociales. Dans tous les grands pays industrialisés on observe que le nombre de journées de grèves diminuent (indicateur des conflits du travail). En effet le nombre de journées de grève est passé de 5 millions en 1976 contre seulement 0,5 millions en 1998, soit une diminution de 90 %. Également les grandes manifestations se font de plus en plus rares le syndicalisme a reculé également. En France le taux de syndicalisation (pourcentage de syndiqués chez les salariés) est de 10 %, et 5 % seulement dans le secteur privé. Mais ce taux a baissé entre les années 1975 et 1996. Il est passé de 22,8 % en 1975 à 8 % en 1996. De plus les mutations de du travail ont constitué de profondes transformations économiques et ont affecté le monde du travail il y a le recours tout d'abord à la sous-traitance, l'externalisation des activités, la nouvelle organisation du travail qui a multiplié les statuts et contribués à diviser le front des revendications. Il y a aussi la baisse des effectifs ouvriers(en 1975 le pourcentage d'ouvriers était de 45 % contre 32,6 ) qui affaiblit les bastions traditionnels du syndicalisme et les travailleurs y étaient concentrés et fortement marqués par une culture de contestation. Au contraire la montée du tertiaire favorise la petite structure éclatée sans tradition revendicative où il est plus difficile de se syndiquer(tertiaire – syndicalisation). Résumé Dissertation niveau terminale ES sur le sujet suivant : Vous analyserez les conflits du travail dans les sociétés développées en privilégiant le cas français. Les documents sont inclus. Sujet permettant de comprendre les transformations de notre société à travers l'évolution des catégories socio-professionnelles, des syndicats et autres formes de représentativité, et les analyses d'auteurs tel qu'Henri Mendras. Extrait: Traditionnellement, les conflits du travail conduisent à une querelle de chiffres entre les autorités et les organisateurs pour en montrer l'ampleur réelle, chacun ayant des intérêts divergents quant à l'impact véritable de ces mobilisations collectives. En effet, ces conflits du travail opposent généralement les salariés et leurs représentants aux employeurs sur des enjeux socio-économiques, tels que les revendications salariales, ou les conditions de travail (...) Sommaire: Introduction I) L'évolution des conflits du travail en France : les grandes tendances A. Une évolution caractérisée quantitativementB. Une évolution caractérisée qualitativement II) Explications de l'évolution des conflits du travail A. Mise en place de nouvelles formes de rapports sociauxB. Transformations de la population active III) Conséquences de l'évolution des conflits du travail A. Évolution de la stratification socialeB. Le développement de nouveaux enjeux Conclusion : quels changements dans les conflits du travail et depuis quand ? Quelles causes ?