Devoir de Philosophie

Mutation du travail et conflits sociaux

Publié le 20/04/2012

Extrait du document

travail

 

Notions essentielles et complémentaires : classes sociales, syndicats, rapports sociaux, lutte

des classes.

 

Mécanismes à savoir expliquer : 

Le débat sur la fin de la classe ouvrière

Les différences entre catégorie sociale, groupe social et classe sociale

Le rôle des syndicats dans la construction du droit social et la régulation des conflits

La diversité des enjeux et formes des conflits du travail

Les difficultés et paradoxes de la mobilisation collective

 

L’essentiel à retenir

 

Mutations du travail et conflits sociaux

   a) Du conflit social central au cœur du changement social…

Selon la théorie développé par Marx, au 19 ème siècle, l’explication des conflits sociaux reposait sur

l’opposition entre deux classes sociales : la bourgeoisie et le prolétariat. 

travail

« 2 Les syndicats de salariés, au-delà de leur rôle de défense de droits et des intérêts des salariés, ou encore de revendication et d’organisation des actions collectives, se sont vus confier un rôle au sein d’organismes paritaires.

Désormais, les syndicats participent à la gestion de l’UNEDIC ou encore sont associés aux décisions dans le cadre des comités d’entreprise et au sein des tribunaux de Prudhommes.

Ils sont aussi au c œur de la négociation collective et cela a contribué à une certaine institutionnalisation des conflits dans la mesure où les conflits sont régulés et encadrés par des règles et des procédures.

Dès lors, les conflits violents voire sanglants (comme celui de Fourmies) de la fin du 19 ème siècle sont rendus moins probables.

La conséquence de ce mouvement a aussi débouché sur une moindre conflictualité.

L’activité syndicale a permis de faire émerger de nouveaux droits pour les salariés, consolidant ainsi le statut salarial tout au long du 20 ème siècle (congés payés, réduction du temps de travail, conditions de travail). b) La mobilisation collective en question Depuis quelques décennies, l’institutionnalisation du rôle des syndicats conjuguée à la progression relative des formes d’emplois précaires (des salariés qui vivent des situations plus instables sont moins syndiqués) ont eu pour conséquence à la fois la diminution des adhésions aux syndicats, leur baisse d’audience auprès des salariés (en témoigne les taux de participation aux élections prudhommales) ainsi que la diminution des conflits du travail.

Cependant, ces évolutions ont vu émerger dans le même temps des conflits plus localisés, moins encadrés par les syndicats cherchant la médiatisation voire débouchant sur des actions violentes (séquestrations, ..) et menaces (bombe, pollution…) traduisant un désarroi de salariés qui, en partie, ne se reconnaissent plus dans les actions syndicales traditionnelles. Par ailleurs, la théorie de Mancur Olson, quant au « paradoxe de l’action collective » peut aussi éclairer les évolutions récentes du syndicalisme.

En effet, pour lui, les individus effectuent un calcul coût/avantage à adhérer à un syndicat ou à s’investir dans une mobilisation collective.

Ses conclusions aboutissent à l’idée que les individus, en ayant effectué un calcul rationnel, ont intérêt à se comporter en passager clandestin (free rider), c'est-à-dire ne pas s’investir dans la mobilisation et bénéficier tout de même des éventuelles retombées positives liées à celle-ci. Ne pas confondre : La PCS des ouvriers et la classe ouvrière Les conflits du travail et la lutte des classes La classe en soi et la classe pour soi Sujet possible pour ce chapitre : 1/ Peut-on analyser les conflits du travail en termes d’opposition de classes sociales ? 2/ Après avoir expliqué les évolutions du syndicalisme, vous montrerez que les syndicats restent des acteurs importants de l'action collective.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles