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Confrontation texte de Rousseau

Publié le 07/12/2011

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Dans ces extraits de Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau traite la position de l’animal par rapport à l’homme.

Dans le premier texte sur les singes anthropoïdes, il montre que ceux-ci sont considérés comme des monstres par la plupart des gens. Or Rousseau les décrit comme semblable à l’homme. Cependant les singes, ne sont pas pour autant du même genre que l’homme, ils ne peuvent pas se perfectionner, ni parler.

Dans le deuxième texte sur la perfectibilité, il présente l’animal comme une machine mécanique qui suit les règles données par la nature. En revanche l’homme est décrit comme un « agent libre «, il est donc libre de ces actes.

Nous allons à présent confronter ces deux textes du point de vue de l’humain et de l’inhumain : Rousseau affirme que l’homme est du même genre que l’animal. Pourquoi une-t-elle affirmation? Néanmoins, l’homme a une différence spécifique avec l’animal. Quel est donc cette spécificité ?

Dans le premier texte, les singes sont perçut comme des monstres par « les voyageurs «. Rousseau dénigre ces préjugés : les singes sont vus comme des bêtes à cause de leur manque de faculté intellectuel et leur manque d’usage de la parole contrairement à l’homme qui lui, les possèdent. Rousseau exprime cela comme des «  jugements précipités «. Les voyageurs appellent ces animaux « bête « alors que dans le passé les Anciens vénéraient les singes, puisqu’ils les considéraient comme des divinités. De plus, on ne peut qualifier les singes de monstres puisqu’ils peuvent donner la vie. Rousseau critique donc les pensées qui font des singes des monstres.

Il fait donc part d’un grand rapprochement entre les deux espèces, selon lui hommes et singes anthropoïdes sont similaires. L’homme a pourtant une différence évidente avec le singe : le fait de pouvoir se perfectionner. En effet l’homme est capable d’évoluer, de développer des connaissances, ce qui lui est spécifique. Le singe n’a pas cette capacité et de plus ne parle pas.

Le deuxième texte, met en évidence cette opposition qui distingue l’homme du singe. Dans le premier texte Rousseau montre que les hommes possèdent certes des cordes vocales naturellement mais que l’usage de cet organe n’est en aucun cas naturel, le développement de ce dernier projette l’homme « au-dessus de son état originel « c’est-à-dire qu’il va contre sa nature. Le deuxième texte continue sur le fait que l’homme à la capacité d’aller contre sa nature. En effet l’animal, est jugé comme une « machine «. Une machine est un appareil qui est programmé pour reproduire sans arrêt la même chose, ce qui est le cas pour l’animal. La nature donne à l’animal un programme à suivre, un nombre de règles qu’il suit sans jamais s’en dérouter. L’homme est lui aussi examiner comme une « machine «, mais avec la particularité d’être un « agent libre « c’est-à-dire que l’homme a la capacité de s’éloigner de la nature dans son propre intérêt. L’animal naît donc programmé par un code naturel, il est donc déterminé tandis que l’homme naît indéterminé.

La faculté de comprendre n’est donc pas ce qui fait réellement la distinction entre l’homme et l’animal mais c’est plutôt l’idée que l’homme soit libre de changer sa nature qui est l’origine de la grande différence entre eux deux.

Dans le deuxième texte, Rousseau montre que la volonté de l’homme est un « acte purement spirituel «, ces actes ne sont pas expliqués par les lois physiques. L’homme est capable de réfléchir et de choisir tandis que l’animal ne peut raisonner il n’agit que par instinct. Pour ces raisons l’animal ne peut être une « variété de l’homme «.

Cependant, l’homme perd cette faculté intellectuelle au cours du temps. En effet cette faculté a ses limites. L’homme perd à cause notamment de la vieillesse sa mémoire, la mémoire étant le produit d’un apprentissage par lequel l’homme a appris tout ce qu’il sait faire. L’homme chute et en arrive au même niveau que les animaux, voir plus bas, ces derniers n’ayant rien à perdre vu qu’ils n’ont rien appris. Cette faculté est ce qui rend les hommes malheureux, en quittant son état originel, il quitte une vie qui aurait pu être parfaite. De plus cette faculté fait ressortir « ses lumières et ses erreurs, ses vices et ses vertus « des hommes, elle résulte donc le coté méchant de l’homme. Ainsi par rapport au premier texte, l’homme considère les animaux comme des monstres car ils ne sont pas capable de raisonner, or les hommes perdent cette capacité au fil du temps, il ne sont donc pas supérieur à l’animal, cependant l’homme ne veut pas reconnaitre ceci et se voile donc la face. La perfectibilité produit donc la grandeur de l’homme mais elle cause aussi sa chute.

La perfectibilité se transmet  de génération en génération, les enfants sont donc éduquer à l’imbécilité humaine, un homme sauvage, c’est-à-dire qu’il ne dépend que de son instinct a des réactions « purement animales «, la preuve avec le texte 1 et l’exemple de l’enfant trouvé en 1694. Celui-ci n’a pas reçu d’éducation il n’est donc pas capable de raisonner. Son comportement est donc semblable à celui d’un animal.

L’homme s’écarte donc de la nature au point d’être un danger pour lui et pour elle.

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