Devoir de Philosophie

de Gaulle

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

gaulle
Chef de la France libre de 1940 à 1944, premier président de la Ve République. Militaire de carrière, Charles de Gaulle publie entre les deux guerres mondiales des ouvrages où il préconise une guerre de mouvement menée par les divisions blindées d'une année de métier. Bien que secrétaire d'Etat en 1940, il ne peut imposer ses vues et quitte la France pour inciter les Français à la résistance ("Appel du 18 juin"), et organiser la France libre. Chef du gouvernement provisoire de la République lors de la Libération, en 1944, le général de Gaulle parvient à rétablir la légalité et à faire de la France l' un des cinq vainqueurs de la guerre, avant de démissionner, en 1946, pour protester contre le "régime des partis" qu'il condamne lors des discours de Bayeux et de Strasbourg. Chef d'un nouveau parti , le RPF (Rassemblement du Peuple Français), il le dissout pour entamer, dans sa propriété de Colombey-les-DeuxEglises, sa "traversée du désert". Il revient au pouvoir après le putsch militaire du 13 mai 1958 à Alger et sera le dernier président du Conseil de la IV' République. Il organise la V' République, dont il est le premier président, et aussi le premier à être élu au suffrage universel én 1965, après la réforme de 1962. Son autoritarisme est souvent critiqué, mais il fonde sa légitimité sur l'appui populaire dont il s'assure souvent à l'occasion de référendums. Le gaullisme est la politique menée par de Gaulle, dont se réclamera une partie de la droite française. Sur le plan extérieur, il s'efforce de jouer un rôle important, engage le pays dans la décolonisation et rompt avec l'atlantisme (alignement sur les Etats-Unis) de ses prédécesseurs. Il se fait le défenseur des peuples du Tiers Monde et condamne l'intervention américaine au"Viêt-nam. A l'intérieur, il a la chance d'arriver à l'apogée de la Croissance, fait une politique sociale souvent hardie (participation des salariés à la marche de l'entreprise), mais ne peut finalement résister aux profondes mutations, économiques et culturelles, de l'époque. Il vient à bout de la crise de mai 1968, mais démissionne en 1969 après le succès du NON au référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat.

Liens utiles