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Des nouvelles d'Annie Saumont ou du roman «Cris» de Laurent Gaudé , quel récit vous paraît plus efficace pour parler de la guerre et montrer les souffrances qu'elle a engendrées?

Publié le 22/11/2012

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Français ~ Module ~ ( Dissertation ) Sujet : Des nouvelles d'Annie Saumont ou du roman «Cris« de Laurent Gaudé , quel récit vous paraît plus efficace pour parler de la guerre et montrer les souffrances qu'elle a engendrées ? Nous vivons aujourd'hui dans un monde où la paix règne , où les guerres se font rares dans un grand nombre des pays qui le compose grâce à l'installation de gouvernements démocratiques . Néanmoins , la politique dans le monde reste instable . Certains même , se sentent vulnérables . Actuellement , la Corée du Nord étant une dictature communiste risque de déclencher un conflit direct avec la Corée du Sud qui lui peut engendrer un conflit plus important . En ce qui concerne les deux dernières rivalités mondiales , celles-ci ont beau être finies il y a presque cent ans, ce n'est pas pour autant quelles sont oubliées par les personnes les ayant vécu et par les personnes dont ont leur a transmis les horreurs de celles-ci . C'est pourquoi certaines personnes sont hantées par ces souvenirs et vivent dans la peur d'être confrontées à des pénuries . Tandis que pour d'autres , même si les souvenirs de ces guerres ne les laissent pas indifférents , ils vivent sereinement . Donc , que les guerres soient du passé ou non , lorsque celles-ci sont relatées , elles doivent captiver le lecteur afin qu'il est l'impression de vivre la guerre . Le roman «  Cris « de Laurent Gaudé est plus touchant , plus émouvant que les nouvelles d'Annie Saumont grâce à un cadre bien détaillé et ferme qui plonge directement le lecteur au centre de la première guerre mondiale . Tout d'abord , le récit évoque le quotidien de la vie des soldats dans les tranchées . En effet , la narration , se déroulant pendant la première guerre mondiale nous apprend que la quasi-totalité des personnages a dû aménager ses propres tranchées dans lesquelles elle attendait et survivait pendant l'attaque . Aussi , la vie dans les tranchées entrainait une angoisse qui ne pouvait cesser car les soldats devaient se nourrir , dormir et veiller dedans tout en essayant de sauver leurs peaux et tout ça dans des conditions déplorables, traumatisantes. Les soldats donnaient également des noms symboliques qui étaient très significatif à certaines tranchées. Ils laissent paraître ainsi leurs sentiments qui révèlent le côté atroce de la guerre. On apprend, par exemple, que lorsque la pluie ne cesse de tomber , les soldats blessés dans les tranchées se protègent de celle-ci en se rapprochant les uns des autres tout en assistant à la submersion des cadavres qui sont parmi eux dans la vase. Ensuite, le récit décrit également la vie des soldats au front, dans les tranchées, sur les lignes ennemies. En effet, plus son roman évolue et plus les soldats se retrouvent dans la zone d'assaut. Confrontés à faire des choix difficiles, on remarque que certains soldats sont plus courageux que d'autres, voire héroïques. Mais, que l'on ne soit pas vaillant où que l'on ne fasse pas preuve d'actes héroïques en toute circonstance, ce n'est pas une tragédie car après tout, entre le quotidien du front qui se caractérise par une multitude d'explosions d'obus assourdissantes, par la présence du feu, par la présence d'un grand nombre de dépouilles provoqué par la violence inouïe de la guerre, il faut avant tout essayer de rester en vie. Cependant, les soldats sont quand même solidaires entre eux. On assiste, par exemple, à une scène banale dans les tranchées sur les lignes ennemies où les soldats se plient, se recroquevillent, pour ne pas finir brûlés vifs par les lances-flammes. Enfin, même si le roman «Cris« de Laurent Gaudé est plus touchant, les nouvelles d'Annie Saumont n'en restent pas moins très intéressantes car elles racontent la vie des civils à l'arrière. En effet, se focalisant plus sur le comportement des civils en dehors de la zone du front, pendant la seconde guerre mondiale, on apprend que même avec le recul, la guerre entraine encore des conséquences. Elle atteint le moral de certains qui deviennent des angoissés chroniques voire paranoïaques, ce qui montre que la guerre en à traumatisé plus d'un. On assiste, par exemple, à la crainte incessante d'un homme d'un certain âge qui a peur d'être confronté à une pénurie et de manquer de sucre. C'est pourquoi, étant terriblement angoissé il en achète par dizaines.

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