devoir de bible
Publié le 12/09/2012
Extrait du document
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les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie, le Portugal.
Même l'embouchure de l'Adour n'appartenait pas au roi de France et Philippe pouvait y recruter des marins.
La couleur locale apparaît sous forme de terme,s techniques :
les ourques sont des navires relativement petits, mais très robustes, qui peuvent atteindre 65o tonneaux et porter 4o canons.
Les brigantins sont de petits bateaux de course contrastant ici avec les lourds galions de Cadix, qui se rendaient jadis aux Indes Occidentales.
La même précision technique se retrouve dans l'énumération des grades, avec une exagération épique.
Les connétables commandent l'armée de débarquement.
Les mestres de camp sont des officiers supérieurs.
Le gastador est 1e > d'un vaisseau.
Mais l'intérêt de ces six vers n'est pas dans l'accumulation de termes techniques, procédé se trouvant à la portée de tous.
V.
Hugo est un« magi cien du verbe » : avec les mots que chacun peut trouver, il transfigure tout en poésie, en épopée.
Le début ressemble à une invitation au voyage, ou plutôt à une chanson de marins.
On pense à la Chanson de Pirates des Orientales :
Dans la galère capitane Nous étions quatre-r;ingts rameurs
ou encore à la Chanson des Ar;enturiers de la mer qui dans la Légende suit de près la Rose de l'Infante :
En partant du golfe d'Otrante Nous étions trente; Mais en arrir;ant à Cadix Nous étions dix.
La mer et les manœuvres qu'exigent la navigation impriment un certain rythme qui apparaît dans les répétitions : Voici ...
r;oilà; galère ...
gastadour; Escaut ...
Adour.
C'est à la fois l'effort rythmé des marins, l'ondulation des vagues qui font monter et descendre les proues, la régularité de l'avance qui se poursuit en bon ordre.
Ce rythme de la chanson et de la mer se perçoit à la fois au début et à la fin des mots, Les trois premiers vers, avec leur césure au 68 pied, expriment la sûreté du mouvement et l'espoir d'arriver.
La monotonie est évitée par l'absence de coupe au 48 vers : ourques est mis en relief au 78 pied.
Les vers 5 et 6 ont de nou veau leur césure au 68 pied pour suggérer l'ondulation régulière de la vague qui les mène au but.
Un, tel spectacle doit remplir d'espérance l'âme du roi qui le contemple.
Les rimes riches et originales complètent l'impression de force invincible que traduit le dernier hémistiche : Car il faut des lions.
Le « catalogue » se termine par une image simple et épique à la fois.
II.
- LE BRANLE-BAS DE COMBAT (Et Philippe ...
branle-bas)
La vision de ce défilé militaire parfaitement ordonné, de ce mouvement uniforme et continu fait place à ceile d'un mouvement plus agité, saccadé, rapide, fiévreux comme celui d'une fourmilière ou d'une ruche qu'on aurait troublées.
La transition entre les deux spectacles est fournie par un vers à deux.
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