Devoir de Philosophie

Devoir et bonheur

Publié le 17/04/2011

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PRESUPPOSES
 Puis-je faire mon devoir et faire mon bonheur à la fois ? Autrement dit, les deux conceptions de la morale sont-elles compatibles ? Relativement au bonheur, aucun principe universellement valable ne peut être donné pour loi. Il n'y aurait donc pas de loi morale fondée sur la recherche du bonheur.Peut-on être responsable du bonheur d'autrui?Peut-on vouloir sans contradiction que ce soit une loi universelle de faire le bonheur des autres?Avec pour conséquence qu'autrui devrait faire mon devoir?
ANALYSE DES TERMES DU SUJETS
La notion de « devoir » se rapporte à la conscience morale, à nos principes, et se doit d'apparaître sous la forme d'engagement en actes tandis que nous assumons nos responsabilités et que nous obéissons à une « règle d'or » qui dit que ce qui vaut pour moi doit également valoir pour les autres. Le « bonheur », quant à luiLe bonheur est un état de satisfaction complète et durable le plus souvent associé à la satisfaction de toutes nos inclinations.Les autres, ce sont les autres personnes, autrui en tant qu’il est « un moi qui n’est pas moi » (Sartre).
PROBLEMATIQUE
Non seulement \"Sois heureux !\" ne semble pas pouvoir être un impératif moral, mais il ne peut pas être un impératif quel qu’il soit. En effet,Le bonheur, comme l’amour, ne se commande pas.Cependant, l’impératif « Rends les autres heureux » n’a pas le caractère paradoxal de l’impératif « sois heureux ». Cette injonction pourrait-elle être un impératif moral ? Si la recherche de son propre bonheur ne semble pas pouvoir être un devoir, la recherche du bonheur d’autrui peut-elle l’être ?Dés lors,Vouloir le bonheur d’autrui relève de l’amour. Faire son devoir envers autrui relève du respect. on doiT respecter tout le monde. Mais peut-on aimer tout le monde ?À la difficulté de concilier devoir et bonheur s'ajoute ici la difficulté de déterminer à la place d'autrui ce qui peut le rendre heureux .Dés lors,Une morale du bonheur peut-elle être autre chose qu’une recherche du bonheur personnel ?Quand bien même on saurait ce qui rend l’autre heureux, ne risque-t-on pas de faire le malheur des uns en voulant faire le bonheur des autres, puisqu’il n’y a pas d’universalité du bonheur ?
 
 

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