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En quoi "Le bon sens" est un apologue?

Publié le 11/11/2013

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apologue
Au XVIII° siècle, les musulmans se sont emparés de Constantinople, la ville sainte et la transforme en Byzance. Cette puissance des empires Perse et Ottoman fascine la France, donnant naissance au courant orientaliste dans tous les domaines artistiques. Galland introduit la mode en traduisant en 1711 « Les mille et une nuits » bien vite reprise par les philosophes des Lumières pour faire passer leurs idées comme Voltaire dans « Zadig » par exemple. D'Holbach, un des rédacteurs de l'Encyclopédie de d'Alembert et de Diderot semble se situer pleinement dans ce mouvement d'orientalisme philosophique lorsqu'il écrit en 1772 son « Bon sens ou Idées Naturelles opposées aux idées surnaturelles ». Nous allons donc tenter de démontrer que le récit est un « apologue oriental » en montrant que c'est un conte oriental dans la plus pure tradition du XIII° siècle puis en constatant les visées didactiques du récit. Un texte court: ce texte de 36 lignes cherche avant tout la brièveté, synonyme d’efficacité. (Le conte comme genre court qui choisit l’essentiel) Le schéma narratif est donc des plus simples: la situation initiale du dervis, son départ pour la Mecque afin de remercier Dieu; deux péripéties, l’une heureuse, l’autre malheureuse. Le récit s’interrompt alors, d’Holbach laissant aux lecteurs le soin de conclure lui-même. Trois prises de paroles au style direct viennent ponctuer l’action, les deux premières expriment les pensées du dervis, la dernière celles des loups, et la portée du conte se transcrit dans les ressemblances de ces paroles. Là encore, la structure vise la simplicité. L’évocation du personnage principal est elle aussi extrêmement simple: c’est « un dervis, renommé pour sa sainteté » . Comme la plupart des personnages du conte, il représente non un être humain véritable, mais une fonction symbolique: il est ici l’ascète, le saint homme, le moine, celui qui a consacré sa vie à la religion: « le saint homme » (l.3); « l’homme de Dieu » (l.16); « notre saint » (l.20); « notre pèlerin » (l.30). En premier lieu on remarque que le texte se présente sous la forme d'un conte, c'est à dire un récit de tradition orale. En effet celui-ci commence avec une formule introductive: “A quelque distance de Bagdad”, que l'on peut rapprocher du célèbre “Il était une fois”. L'auteur emploie dès la seconde ligne les temps caractéristiques du récit comme l'imparfait avec “passait” (l.2), “s'empressaient” (l.3), “comblait” (l.5). Cet usage des temps nous amène à constater la présence d'un schéma narratif précis. En effet la situation initiale est présentée de la ligne 1 à la ligne 10. L'élément perturbateur est « le vœu d'entreprendre pour la septième fois le pèlerinage de la Mecque » à la ligne 10. L'auteur passe alors aux péripéties et utilise alors le présent de narration : « reçoit » (L15), « il se voit » (L17), « rencontre » (L21). On peut situer l'élément de résolution à la ligne 34, lorsque la vision du monde de l'ermite est contrecarrée par « un spectacle hideux ». Le conte se termine, par un bref retour au temps du passé, à la ligne 41, ce que l'on peut interpréter comme la situation finale et qui contient donc la morale de l'histoire. Ensuite, le récit se construit aussi sur un schéma actantiel précis, le sujet étant évidemment, le dervis, il est aussi le destinataire et le destinateur de l'histoire. Le but de sa quête est de montrer sa « reconnaissance » (L10) à Allah et à sa providence. Le principal opposant est le loup qui remet en cause son interprétation naïve du monde. Les adjuvants sont les fidèles et leurs offrandes mais aussi les bienfaits d’Allah sur terre, c'est à dire la « contrée riante », les « coteaux fleuris » (L29). Enfin, ce récit est un conte qui semble s'inscrire dans la tradition orale du genre avec des procédés tels que l'emploi de la première personne du pluriel à la ligne 10 avec « notre ermite fit… » et à la ligne 27 avec « notre saint… » ; Que la présence du style direct, comme à la ligne 25, « Oh Allah&helli...
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« saint homme » (l.3); « l'homme de Dieu » (l.16); « notre saint » (l.20); « notre pèlerin » (l.30). En premier lieu on remarque que le texte se présente sous la forme d'un conte, c'est à dire un récit de tradition orale.

En effet celui-ci commence avec une formule introductive: “A quelque distance de Bagdad”, que l'on peut rapprocher du célèbre “Il était une fois”.

L'auteur emploie dès la seconde ligne les temps caractéristiques du récit comme l'imparfait avec “passait” (l.2), “s'empressaient” (l.3), “comblait” (l.5).

Cet usage des temps nous amène à constater la présence d'un schéma narratif précis.

En effet la situation initiale est présentée de la ligne 1 à la ligne 10.

L'élément perturbateur est « le voeu d'entreprendre pour la septième fois le pèlerinage de la Mecque » à la ligne 10.

L'auteur passe alors aux péripéties et utilise alors le présent de narration : « reçoit » (L15), « il se voit » (L17), « rencontre » (L21).

On peut situer l'élément de résolution à la ligne 34, lorsque la vision du monde de l'ermite est contrecarrée par « un spectacle hideux ».

Le conte se termine, par un bref retour au temps du passé, à la ligne 41, ce que l'on peut interpréter comme la situation finale et qui contient donc la morale de l'histoire.

Ensuite, le récit se construit aussi sur un schéma actantiel précis, le sujet étant évidemment, le dervis, il est aussi le destinataire et le destinateur de l'histoire.

Le but de sa quête est de montrer sa « reconnaissance » (L10) à Allah et à sa providence.

Le principal opposant est le loup qui remet en cause son interprétation naïve du monde.

Les adjuvants sont les fidèles et leurs offrandes mais aussi les bienfaits d'Allah sur terre, c'est à dire la « contrée riante », les « coteaux fleuris » (L29).

Enfin, ce récit est un conte qui semble s'inscrire dans la tradition orale du genre avec des procédés tels que l'emploi de la première personne du pluriel à la ligne 10 avec « notre ermite fit...

» et à la ligne 27 avec « notre saint...

» ; Que la présence du style direct, comme à la ligne 25, « Oh Allah&helli.... »

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