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etude de texte, épicure

Publié le 30/12/2014

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Dans l'hédonisme est un épicurisme, Epicure revendique une philosophie du bonheur à son disciple Ménécée, dans laquelle il explique que la mort ne doit pas être un obstacle face à la sérénité de l'être humain. Dans notre vie, il n'y a pas de morales au sens de règles à appliquer, c'est pour cela qu'il faut construire sa propre réflexion sur le fondement de nos actions morales. Quelles sont les conditions pour faire d'un être humain une personne épanouie? Epicure présente, lui, sa propre doctrine éthique en s'appuyant sur le fait qu'il faut réduire en poudre toutes les craintes, dont principalement la mort, qui nous font souffrir afin de demeurer paisible: c'est pour lui l'une des conditions principales pour atteindre le bonheur. Pour l'homme qui parvient à accepter cette condition, c'est toute la valeur de la vie, du présent, des relations interpersonnelles et du développement personnel qui se trouve changée. Ce passage aborde bien la question du bonheur de l'être humain qui devra accepter la mort afin de s'épanouir pleinement dans sa vie d'homme. En se servant dès le début de l'expression « familiarise toi », le philosophe Epicure s'adressse directement avec une phrase à l'impératif à son disciple. C'est donc une sorte d'odre que donne Epicure à Ménécée pour lui faire comprendre qu'il n'a en fait pas d'autre choix que le fait d'accepter cette idée positive de la mort pour connaître le bonheur dans la vie. Ce terme est d'autant plus fort quand on comprend qu'Epicure veut dire qu'il n'y a pas d'age pour philosopher. Les plus jeunes comme les plus agés peuvent donc réfléchir au sens de la vie. Pour lui, la philosophie apprend à être heureux, c'est pour cela qu'on en a besoin tout au long de notre vie. Elle sert à soigner notre ame, et donc à atteindre l'ataraxie qui correspond à l'absense de trouble comme la mort. Montaigne disait même que « Que philosopher c'est apprendre à mourir. » Epicure montre ensuite avec l'affirmation « la mort n'est rien » que celle-ci est au prendre au sens physique comme au sens moral. En effet, comme ce dernier considère les hommes comme des agrégats, il sont naturellement destinés à se décomposer sans pour autant disparaître, et échappe donc aux règles de la vie et de la mort. Il exprime juste la mort comme « la privation complète de sensations » qui désigne que l'être humain ne ressent rien : ni du plaisir, ni de la souffrance. Ainsi l'homme ne doit pas craindre la mort puisqu'on ne la cottoie pas, il n'y a pas de rapport entre la mort et nous. La partie centrale du texte démontre elle l'affirmation du début. On le voit directement puisque ce paragraphe reprend dès le debut « la mort n'est rien pour nous » et apporte par la suite l'argument majeur de sa doctrine éthique et donc l'attitude qu'il faut adopter face à la mort. Epicure nous fait comprendre que le bonheur ne peut exister que par une vision positive de la mort, il faut donc profiter de chaque moment de notre vie et être heureux de grandes comme de petites choses. Pour Epicure, se rendre compte de notre mortalité nous permet « d'aprécier mieux les joies que nous offre la vie », comme si nous pouvions mourir à chaque instant. Cette vision est un moyen d'assurer l'épanouissement de l'homme puisque qu'il peut se rappeler sans cesse la joie qu'il a ressenti au moment d'un moment préci de sa vie, c'est le coté « éphémère » qui crée le bonheur. Si nous étions immortelle, nous ne ressentierons plus de joie à rien puisqu'il y aurait peut-être un côté lassant et habituel. Dans la deuxième partie du paragraphe central, Epicure dénonce une deuxième attitude face à la mort qu'il condamne, il compare même les gens qui pensent que la mort est à craindre parce qu'il est douloureux de l'attendre à des « sots ». Les être humains pensant ainsi estiment que la souffrance est nécessairement rattachée à l'idée de la mort et donc à l'idée de fin, de mortalité. Autrement dit, le desir d'être immortelle est le contraire de nous car la mort est inévitable. Par exemple, on pourra dire qu'un être humain qui associe le prix de la vie à la satisfaction d'un certain nombre de désir peut être troublé par le caractère fini de la vie, et donc peut être un véritable frein à son épanouissement personnel. C'est donc bien encore une fois une réflexion sur les désirs qui nous délivrera du désir de la « durée infinie », de la souffrance qui pourrait venir de la pensée que la vie est brève.Il faut donc que cette idée ne fasse pas naitre de souffrance car pour Epicure, elle est « sans fondement ». Le troisième et dernier paragraphe est une sorte de conclusion qui reprend la thèse principale d'Epicure. L'expression « maux » est à double sens. On peut le comprendre comme des maux de tête, c'est à dire quelque chose qui rend malade ou comme un simple mot. Ainsi dans la phrase, on comprend que l'on ne doit ni être inquiété par le mot ni avoir des maux puisque comme on le reprend une troisième fois dans le texte la mort « n'est rien pour nous ». Cette répétition tout le long du texte permet d'insister sur le fait qu'on ne vit pas sa propre mort. C'est là l'une des idées centrales de la doctrine d'Epicure. Ce qui nous trouble, ce n'est pas la mort, mais l'idée de la mort. Nous devons donc exercer notre raison pour cesser d'être troublé par l'idée de la mort qui est un obstacle à la plénitude de l'homme. Epicure montre que du point de vue de la raison, la mort n'existe pas. En effet quand nous sommes vivants, « la mort n'est pas » et quand nous sommes morts «  nous ne sommes plus » Il n'y a donc aucun lien de causalité possible avec la mort qui pourrait expliquer cette crainte, selon la vision épicurienne. Selon la méthode d'Epicure, pour atteindre le bonheur dans la vie d'homme, il ne faut pas avoir peur de la mort . Autrement dit, accepter de mourir signifie vivre sans crainte. Dans cette perspective, les valeurs que je vais défendre sont un peu à la doctrine épicurienne. En effet, pour moi, le mot « mort » a deux significations. En premier, il peut indiquer un événement : le fait d' être en train de mourir. En second, il peut signifier une situation spécifique: nous sommes comme si nous avions cessé de vivre : la mort. À la fois "le fait d'être en train de mourir" et "la mort" semblent bien nous nuire et par conséquent les deux mettent en danger notre plénitude. Mais l'argument d' Épicure montre seulement, qu'au mieux «  la mort n'est rien pour nous ». C'est donc toute la bienveillance, la patience et la rigueur de la doctrine épicurienne qui est remis en cause. De plus, il justifie sa doctrine en disant que « nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie », ce qui veux dire que nous faisons du plaisir, la vertu. Or comme dit Kant, « on peut aller contre son bonheur personnel avec la vertu » en prenant tout simplement l'exemple d'une personne toxicomane qui est obligé de s'injecter de la drogue dans le sang pour se sentir serain. Cette sérinitude va en fait contre son bonheur personnel car elle devient accros à quelque chose qui va finalement la détruire. Pour Epicure, l'inquiétude attaché à l'attente de la mort est « sans fondement ». Dans ce sens, il ne comprend pas comment on peux avoir peur de quelque chose qui n'est pas encor arrivé. Dans le monde actuel, les valeurs que je défend son contraire à sa morale. Peut-on qualifier de « sot » celui qui vient d'apprendre qu'il avait une maladie incurable et donc qu'il était condamné a mourir plus vite que prévu ? On parle donc ici d'une personnes qui ont peur de ne pas assez profité de la vie et des personnes qui les entoure. Cette peur est justifié par la maladie qui nous rappelle chaque jour que l'on est un peu plus proche de la mort, ce qu'Epicure n'évoque pas dans l'extrait. Néemoins, nous pouvons contraster même si je trouve que les valeurs défendu par Epicure sont un peu utopique. En effet, pour s'épanouir pleinement, il faut sans cesse rechercher l'etat qui permet à chacun de vivre sans douleur et sans peur. Et aujaurd'hui, on retrouve encore cette doctrine chez les Américains avec la théorie de « la poursuite du bonheur » que l'on peut illustrer avec Thomas Jefferson qui remplace dans la Déclaration d'indépendance des États-Unis le droit de propriété par la poursuite du bonheur. Encore faut-il s'entendre sur le sens de ce mot. Le bonheur n'est pas la possession de biens. Non, le vrai bonheur consiste à vivre débarrassé des superstitions comme la croyance divine ou comme des croyance néfastes comme la peur de la mort, c'est à dire les valeurs de la vision Epicurienne. Dans ce texte, l'auteur souligne bien toute l'importance de ne pas craindre sa propre mort pour pouvoir vivre en toute plénitude en insistant sur le fait que la mort correspond seulement à l'absence de sensation. Cependant, l'homme a parfois du mal a accepté sa finitude, ce qui remet en doute l'ataraxie. La vision epicurienne est dure à analyser car il s'agit d'un point de vue personnel. Acceptée ou non la mort est de toutes façons un fait, un choix de chaque être humain. Dans ce dernier cas, nous pouvons toujours nous forger des chimères qui peut également aussi amener à l'épanouissement de l'homme.

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