Devoir de Philosophie

expérience combattante

Publié le 27/01/2013

Extrait du document

DEVOIR   Premièrement, nous montrerons l’expérience combattante vécue par les soldats à travers la violence des combats. Tout d’abord, aucun conflit n’a auparavant tué autant de personnes en si peu de temps. On peut qualifier cette guerre comme une guerre industrielle, la première, avec l’utilisation de nouvelles armes destructrices ; c’est une agression de tous les sens. Ce conflit a mis en œuvre une puissance du feu très perfectionnée et des plus dévastatrice. De nouvelles armes encore jamais utilisées intensifient les peurs. Elles ont fait leur apparition avec des bombardements d’artillerie comme à Verdun en 1916 où les soldats avaient peur de mourir démembrés. Les armements redoutables comme les canons qui envoient des obus à plusieurs kilomètres, des fusils à répétitions, mitrailleuses qui envoient jusqu’à 600 projectiles par minute, des chars, avions, voire même l’utilisation de gaz… entraînent des pertes humaines immenses. Puis, cette guerre présente le caractère démoralisant d’une guerre de tranchée. En effet, elle est plus basée sur le hasard, la chance ou le destin que sur le potentiel du combattant . A ce titre, Etienne Tanty dit "  l’homme n’est rien, la chance est tout " . La mort est omniprésente. Le seuil de la violence est franchi pendant cette guerre ; le bilan est démesuré avec 10 millions de morts et des millions de blessés qui meurent parfois des suites de leurs blessures incurables qui se transforment en gangrène, septicémie…) . En moyenne, chaque jour 900 Français, plus de 1 300 Allemands et 1 450 Russes sont tués. . 20 000 Britanniques sont morts le premier jour de la bataille de la Somme (le 1er juillet 1916). On a enregistré un nombre considérable de morts et de blessés (20 000 morts et 40 000 blessés). On recense 8 millions d’invalides et d’infirmes dont les gazés, les mutilés, les blessés de la face ou " gueules cassées ". Les soldats morts sont inhumés dans des cimetières militaires sur le front. Ce " combat de matériel " entraîne un véritable gâchis humain. Enfin, on peut dire que la guerre entraîne une spirale de la violence. D’après certains historiens, les soldats auraient subi une " brutalisation " ou un " ensauvagement " liés au fait qu’ils étaient confrontés à une violence intense. Dans ce contexte de lever de l’interdit de tuer, certains soldats ont pris parfois plaisir à combattre. La violence s’est aussi banalisée devant les pertes quotidiennes. Certains soldats peuvent ainsi se donner une dimension virile, héroïque, mythique. . On constate que cette guerre très meurtrière a mis en œuvre une puissance de feu très perfectionnée et dévastatrice tout en arrivant à banaliser la guerre devant la brutalité. Pendant la première guerre mondiale, la mobilisation est massive ; les combattants ont subi de grandes violences à la fois physiques et morales. Au début, tout le monde croyait que cette guerre allait être courte Cette guerre a donné lieu à des expériences combattantes nouvelles. En effet, les soldats ont découvert une violence dont ils ne se sentaient pas capables en temps de paix ; " tuer ou être tué " est la devise en quelque sorte. Nous sommes amenés à nous demander comment les combattants ont réussi à vivre, voire survivre quatre longues années dans l’enfer des tranchées. Tout d’abord, nous montrerons les violences nouvelles auxquelles sont confrontés les combattants tout au long de cette guerre. Puis, nous nous intéresserons plus particulièrement à la vie du soldat sur le front. Enfin, nous montrerons comment les combattants ont eu la force de tenir, de résister sur le front.   Deuxièmement, nous nous intéresserons à la vie quotidienne du soldat dans la tranchée nous montrerons comment il survit dans cet enfer. La tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Le soldat s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Tout d’abord, la vie dans les tranchées est horriblement dure : le danger permanent, le froid en hiver ; ils ont les pieds gelés... La pluie et la boue sont de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible est la relève qu’ils vivent comme un véritable supplice malgré leurs moments de temps libres. Puis, les combattants souffrent de la faim et la soif ; ils sont en général assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les tranchées et l’eau manque. La nourriture est froide ; elle est composée essentiellement de pain. La nourriture influe beaucoup sur le moral des troupes. La qualité de l’alimentation joue également sur l’état physique du soldat ; les cas de dysenteries et de maladies intestinales sont fréquentes. Ensuite, Les hommes ont un besoin de sommeil ; ils dorment sans éclairage, le plus souvent dans le tonnerre des obus et l’appréhension de la mort. Ils sont en compagnie des rats, des poux, des parasites, de la vermine. Ils ont peur ; beaucoup parlent ou crient durant leur sommeil ; il s’ensuit un état indescriptible de tension nerveuse. Encore, on note une absence totale d’hygiène avec une vie dans la boue gluante et manque d’eau. Les soldats qui ne peuvent pas se raser d’où le surnom de " poilus " qu’ils ont reçu en France. On peut dire que l a tranchée a été le symbole de l’horreur, de la guerre, mais aussi du courage exceptionnel des soldats qui l’ont faite.     Troisièmement, nous montrerons comment ces combattants ont fait pour tenir, s’adapter et résister aussi longtemps, jusqu’à la fin du conflit, dans de si mauvaises conditions de vie. Il est difficile de tenir dans ces conditions de vie. Les hommes doivent s'endurcir. Tout d’abord, suite à de grandes fatigues physiques, morales des cas de mutineries , c'est-à-dire d’expression de refus de la guerre, en disant que cette dernière n’est pas justifiée, que l’homme n’est pas de "  chaire à canon ", ont été relevés mais ils sont restés rares en dehors de celles d'avril 1917 qui font suite à la boucherie de l'offensive française du chemin des Dames (30 000 morts pour 500 mètres d'avancée).Des tribunaux militaires ont prononcé quelques exécutions mais elles ont été assez rares. Puis, les hommes ont eu beaucoup de courage pour tenir et combattre sans reculer. La ténacité des combattants, voire leur consentement au conflit, s’expliquent par l’ensemble de contraintes et de représentations qui imprègnent et modèlent leurs comportements. Ils veulent mener une guerre juste, défensive par patriotisme, pour sauver le sol de la mère patrie, le sol de leur village et de leurs terroirs. Aussi, ils veulent accomplir un devoir moral de solidarité, de familiarité envers leurs camarades qu’ils se doivent de protéger ou ceux qu’ils veulent honorer car ils sont morts pendant le combat; c’est ce qui leur permet de tenir malgré la force des combats. Ensuite, entre des batailles, pendant la relâche des combats, les soldats essaient de se reposer, d’échanger ; certains sont assez unis ; en effet, survivre dans les tranchées dépend de quelques camarades ou copains au sein des bataillons et régiments avec lesquels ils peuvent s’encourager, s’aider, se garantir de ne pas agoniser seul dans le no man’s land ou encore d’être ramené mort ou blessé après l’assaut ou le pilonnage. Ils tentent de reprendre une vie quasi normale, de se détendre en prenant quelques loisirs ; certains prennent le thé, fument une cigarette, fabriquent des objets, jouent de la musique, chantent et se consacrent à la religion. Par exemple, des crucifix sont fabriqués avec des débris d’obus pour se sentir protéger par des forces divines ; ils se donnent l’impression de vivre, d’exister. De plus, des aumôniers sont présents sur le front pour réconforter le moral des guerriers et donner des sacrements aux mourants. Parfois, des cadres, des personnes célèbres viennent faire des discours pour leur donner de la force morale, de l’espoir. Ils peuvent parfois avoir une autorisation de permission délivrée par les autorité militaires pour retourner voir leurs proches à l’arrière mais ces permissions sont très rares (après 1915, une semaine tous les quatre mois est adopté pour les poilus français). Encore, ils peuvent écrire des lettres et les envoyer pour avoir des nouvelles de leurs proches et se sentir moins éloignés d’eux ; la correspondance permet de conserver les liens avec l’arrière. Cependant, le courrier est censuré afin de ne pas trop dévoiler les horreurs du front pour maintenir le moral à l’arrière. Cependant, des milliards de lettres sont échangées. Enfin, chaque jour, des poilus reçoivent des colis de leur famille. Tous ces cadeaux, les poilus les partagent avec leurs confrères de tranchées. A titre d’exemple, on peut rappeler que le 25 Décembre 1915, il n’y eu aucun bruit, tous les soldats de cette guerre ont célébré les fêtes de Noël. On constate que l’adhésion des soldats à la guerre repose sur un ensemble de mobiles qui vont de l’obligation d’accomplir son devoir de citoyen patriote au sentiment de mener une guerre défensive juste. L’envie de mener une vie quasi normale, même sous les obus, conduit les hommes à partager, à s’entre aider, à être solidaires pour mieux survivre.     Pour conclure, nous pouvons dire que cette guerre, qualifiée de barbare, dévastatrice a mis en place un nouveau type de violence. Elle a laissé des traces dans la mémoire des gens, des séquelles physiques, psychiques pendant de longues années. Beaucoup de familles ont été endeuillées, qui n’a pas perdu un proche. Aujourd’hui les derniers poilus sont morts mais leurs lettres témoignent des violences qu’ils ont subies et de leur force engagée pour survivre dans ce combat.

« de la face ou " gueules cassées ".

Les soldats morts sont inhumés dans des cimetières militaires sur le front.

Ce " combat de matériel " entraîne un véritable gâchis humain. Enfin, on peut dire que la guerre entraîne une spirale de la violence.

D'après certains historiens, les soldats auraient subi une " brutalisation " ou un " ensauvagement " liés au fait qu'ils étaient confrontés à une violence intense.

Dans ce contexte de lever de l'interdit de tuer, certains soldats ont pris parfois plaisir à combattre.

La violence s'est aussi banalisée devant les pertes quotidiennes. Certains soldats peuvent ainsi se donner une dimension virile, héroïque, mythique.

. On constate que cette guerre très meurtrière a mis en oeuvre une puissance de feu très perfectionnée et dévastatrice tout en arrivant à banaliser la guerre devant la brutalité. Pendant la première guerre mondiale, la mobilisation est massive ; les combattants ont subi de grandes violences à la fois physiques et morales.

Au début, tout le monde croyait que cette guerre allait être courte Cette guerre a donné lieu à des expériences combattantes nouvelles.

En effet, les soldats ont découvert une violence dont ils ne se sentaient pas capables en temps de paix ; " tuer ou être tué " est la devise en quelque sorte.

Nous sommes amenés à nous demander comment les combattants ont réussi à vivre, voire survivre quatre longues années dans l'enfer des tranchées.

Tout d'abord, nous montrerons les violences nouvelles auxquelles sont confrontés les combattants tout au long de cette guerre.

Puis, nous nous intéresserons plus particulièrement à la vie du soldat sur le front.

Enfin, nous montrerons comment les combattants ont eu la force de tenir, de résister sur le front.

  Deuxièmement, nous nous intéresserons à la vie quotidienne du soldat dans la tranchée nous montrerons comment il survit dans cet enfer. La tranchée, c'est l'endroit où le soldat passe le plus de temps.

Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies.

Le soldat s'y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s' y distraire. Tout d'abord, la vie dans les tranchées est horriblement dure : le danger permanent, le froid en hiver ;. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles