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Explication de texte Epictète - Entretiens

Publié le 13/10/2013

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Epictète, dans ce texte extrait du Manuel soulève la question du désir. Ce texte pose plusieurs problèmes, nous pouvons nous demander par exemple si les désirs dépendent ou non de nous. Ou encore le fait que nous désirons la plupart du temps des choses dont nous ne dépendons pas. Le texte s'articule autour de trois idées, tout d'abord Epictète explique que les désirs insatisfaits entrainent la crainte donc le malheur. Il préconise ensuite l'idée de désirer les choses comme elles arrivent. Et enfin, il semble donner une réponse au premier paragraphe, à la question du malheur, en expliquant comment l'éviter et en ajoutant l'exemple de la perte d'un proche. Le désir est une tendance du sujet vers un objet, réel ou imaginé; une force intérieure qui le pousse à agir. Pour Epictète qui était un stoïcien, il faut être indifférent aux choses qui ne dépendent pas de nous. Le désir est donc dangereux car "celui qui n'obtient pas ce qu'il désire est malheureux" et il vaut donc mieux y renoncer "supprimes les entièrement pour le moment". La seule voie possible pour celui qui veut atteindre la sagesses consiste en l'ataraxie ou l'absence de trouble, de douleur. D'après Epictète, il y a deux sortes de désirs : les désirs premiers "ne dépendent point de nous" comme la richesse, la vie, la santé ou le pouvoir. Si l'on désire ces choses là, on risque de s'exposer à la crainte et donc au malheur car elles peuvent changer facilement. Il faudrait donc transporter ces craintes vers ce qui dépend de nous "si tu n'as donc de l'aversion que pour ce qui est contraire à ton véritable bien, et qui dépend de toi, tu ne tomberas jamais dans ce que tu crains". Mais afin de ne pas souffrir mieux vaut donc renoncer à tous les désirs "supprime les entièrement pour le moment". Cependant, Epictète précise "pour le moment" car pour l'instant nous ne sommes "pas encore en état de connaitre celles [les choses] qu'il est bon de désirer".  "Si tu veux que tes enfants et ta femme et tes amis vivent toujours, tu es fou" ici Epictète explique qu'il ne faut pas vouloir ce qui ne peut pas être ni se qui ne dépend pas de soi, pour conserver sa liberté et ne pas être frustré. Vouloir ce qui dépend des autres, c'est devenir l'esclave des autres. Afin de ne pas être frustré dans ses désirs, E nous dit qu'il faut désirer que ce qui dépend de nous. "Veux-tu n'être pas frustré dans tes désirs ? Tu le peux : ne désire que ce qui dépend de toi." Ici E dit que pour ne pas ressentir de frustration dans les désirs vains, il ne faut désirer que des choses "possibles", des choses qui ne dépendent que de nous. Cette dernière phrase est assez paradoxale car on ne désire quelque chose que parce qu'on la juge désirable. De plus pour faire l'expérience du désir il faut faire l'expérience du manque donc, de la frustration, ce qui veut dire que désir et manque sont liés. A travers son texte, E met en avant la sagesse stoïcienne, qui mènerait vers le bonheur. Il donne au(x) lecteur(s) une leçon de vie, dans laquelle il expose son point de vue et ses méthodes afin d'éviter le malheur. Après avoir compris éloigné ses craintes, il faut être capable de savoir quels désirs sont bon pour nous. Et surtout ne pas vouloir changer les choses mais les accepter telles qu'elles viennent à nous.

« "Si tu veux que tes enfants et ta femme et tes amis vivent toujours, tu es fou" ici Epictète explique qu'il ne faut pas vouloir ce qui ne peut pas être ni se qui ne dépend pas de soi, pour conserver sa liberté et ne pas être frustré.

Vouloir ce qui dépend des autres, c'est devenir l'esclave des autres.

Afin de ne pas être frustré dans ses désirs, E nous dit qu'il faut désirer que ce qui dépend de nous. "Veux-tu n'être pas frustré dans tes désirs ? Tu le peux : ne désire que ce qui dépend de toi." Ici E dit que pour ne pas ressentir de frustration dans les désirs vains, il ne faut désirer que des choses "possibles", des choses qui ne dépendent que de nous.

Cette dernière phrase est assez paradoxale car on ne désire quelque chose que parce qu'on la juge désirable.

De plus pour faire l'expérience du désir il faut faire l'expérience du manque donc, de la frustration, ce qui veut dire que désir et manque sont liés. A travers son texte, E met en avant la sagesse stoïcienne, qui mènerait vers le bonheur.

Il donne au(x) lecteur(s) une leçon de vie, dans laquelle il expose son point de vue et ses méthodes afin d'éviter le malheur.

Après avoir compris éloigné ses craintes, il faut être capable de savoir quels désirs sont bon pour nous.

Et surtout ne pas vouloir changer les choses mais les accepter telles qu'elles viennent à nous.. »

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