Explication texte Epictète
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« possible que les opinions qui se contredisent soient justes ? » s’interroge Epictète qui conclut que « non », « par conséquent », elles ne sont « pas toutes » justes, c’est-à-dire exactes et objectives. Il compare ensuite les grecs, « nous », « aux Syriens » et « aux Egyptiens » qui ont des opinions différentes et qui sont pourtant chacuns persuadés de détenir la vérité, mais c’est en fait leur vérité. En conclusion de ce paragraphe, Epictète fait le constat que l’opinion ne peut servir à la recherche de la vérité, elle n’est « suffisante pour déterminer la vérité » car pas assez fiable, précise et raisonnable. Dans un second paragraphe, Epictète s’interroge sur l’existence d’une norme qui serait en quelque sorte la référence, la règle. Il donne pour commencer l’exemple des « poids et mesures » pour lesquels « nous avons inventé une norme » qui fait l’unanimité, sans aucune possibilité de discussion, de contestation. C’est établi, on s’y conforme et cela est efficace. Du coup Epictète se demande alors s’il ne pourrait en être ainsi pour la philosophie, « n’y a-t-il donc aucune norme supérieure à l’opinion ». On pourrait alors définir un principe qui serait la référence universelle pour tous. Puis il continue, par la voie du questionnement, à se demander pourquoi ce qui est valable pour les objets ne pourrait s’appliquer aux hommes. Puisque la norme a pu être établie pour les premiers il doit bien en exister une pour les seconds ; et c’est là la conclusion d’Epictète, son intime conviction : « Il y a donc une norme ». Enfin, dans le troisième et dernier paragraphe, poursuivant sous le mode interrogatif, Epictète propose de chercher cette norme qui existe forcément pour lui. Il la présente comme le principe qui règlerait la pensée, en s’en servant « rigoureusement ». Elle serait figée, définie, définitive ; on ne s’en « écarterait pas d’un pouce » et on s’y réfèrerait pour porter tout jugement, ce qui permettrait d’accéder au savoir universel qu’est censée être la philosophie. De plus elle permettrait la paix entre les hommes, elle les « délivrerait de leur folie ». Epictète poursuit même en »
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