Feng Ji Cai - écrivain.

Feng Ji Cai - écrivain. Feng Ji Cai (1942- ), peintre et nouvelliste chinois ayant abandonné tardivement la pratique picturale au profit de l'écriture. Ses récits marqués par la Révolution culturelle dénoncent les travers de l'impérialisme et du socialisme. Né à Tianjin, Feng Ji Cai s'intéresse très jeune à la poésie chinoise classique puis se tourne vers l'étude des beaux-arts. Professeur de peinture et de calligraphie sous la Révolution culturelle, il continue d'écrire en cachette, pour « libérer sa conscience «. Il publie ses textes au lendemain de la grande tourmente, à partir de 1976. Sa première nouvelle, Yi he quan (« les Boxers «), paraît l'année suivante. Grâce à cette critique virulente de l'impérialisme, Feng Ji Cai fait une entrée remarquée dans le monde des écrivains. Parmi ses nouvelles les plus représentatives, on peut également citer Ah ! (« la Lettre perdue «) et Ganxie shenghuo (« Merci à la vie «). Il est l'auteur de nombreux recueils de nouvelles tels que Gao nuren he ta de ai zhangfu (« la Grande femme et son petit mari «), Diaohua Yandou (« les Pipes sculptées «), mais également de plusieurs recueils de textes de formes variées : essais, scénarios, réflexions littéraires, poèmes, chants, compilation de nouvelles populaires, études sur l'histoire de Tianjin et de ses coutumes locales, etc. Ses récits et nouvelles brossent un portrait satirique de la vie chinoise, où les contrastes sont frappants mais où triomphent toujours les valeurs anciennes. Auteur fécond, soucieux de réalisme, Feng Ji Cai s'efforce de préserver la tradition en mêlant à sa prose la poésie chinoise classique, et tente de pérenniser l'histoire sociale en soulignant les déviances et les travers de la société chinoise moderne. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.