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Futabatei Shimei - écrivain.

Publié le 29/04/2013

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Futabatei Shimei - écrivain. Futabatei Shimei (1864-1909), écrivain et traducteur japonais, l'un des initiateurs du roman moderne. Né à Edo, dans une famille de guerriers du fief d'Owari, Futabatei Shimei, de son vrai nom Hasegawa Tatsunosuke, est élevé à Nagoya. Il apprend le français dès l'âge de huit ans, puis retourne à Edo, devenue Tokyo, où il se consacre à l'étude des classiques chinois et des mathématiques. En 1881, il entre à l'École des langues étrangères de Tokyo pour y étudier la langue et la littérature russes. C'est en 1886, après sa rencontre avec Tsubouchi Shoyo, qu'il décide de devenir écrivain. Il publie d'abord un essai sur l'écriture, Shosetsu soron (« Philosophie du roman «), puis, la même année, son premier roman, Ukigumo (« Nuages flottants «), dans lequel il tente d'appliquer les principes dégagés dans son essai, et qu'il laisse inachevé. L'année suivante, il publie une traduction des Mémoires d'un chasseur de Tourgueniev. Surprenante de beauté, cette traduction fait date, d'autant plus que Futabatei, mettant en pratique les thèses de Tsubouchi Shoyo, rompt radicalement avec les règles classiques de l'écriture. Ce qu'il veut, c'est recréer chez le lecteur japonais l'émotion du texte original, et pour cela il n'hésite pas à s'atteler, avec autant de talent littéraire que linguistique, à un véritable travail syntaxique, morphologique et grammatical. Son style dépouillé, proche de la langue parlée et riche en dialogues, fraye ainsi la voie à de nombreux hommes de lettres. En 1889, il entre au bureau du journal officiel, ce qui lui permet d'accéder aux journaux en langue anglaise et russe. Boulimique d'études, il entreprend des recherches en psychologie, en philosophie, sur le christianisme et le socialisme, tout en commençant ce qui sera l'oeuvre de sa vie : la traduction en langue japonaise de très nombreux romans de la littérature russe, et notamment ceux de Gogol, de Tourgueniev et d'Andreïev. Après une courte période d'exil en Chine (1902-1903), il quitte son emploi pour entrer au journal Asahi, et publie en feuilleton Sono omokage (« Son image «, 1906), puis Heibon (« Quelconque «, 1907). En 1908, malgré une santé chancelante, il entreprend la traversée de la Russie comme correspondant spécial pour l'Asahi, mais meurt l'année suivante de la tuberculose. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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