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Gervaise

Publié le 09/04/2014

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I- Un festin . . . a) Des mets délicats - Champ lexical de la nourriture délicate. Omniprésence de mets couteux. Seule la viande est évoquée. - Evocation de la volaille de façon précise, dans le détail « blancs » « carcasse » « bout d’aile » « croupion » « os » « peau ». Impression de ne pas en perdre une miette - Chiasme : on mange cette oie jusqu’au bout - Comparaison l.25 : « comme un dessert », évoque la gourmandise, idée de délice - Verbes liés au plaisir « adorait » « aimait » - Hyperbole valorisante « toute rose de nourriture » Elle est rose de plaisir, mais surtout rose d’avoir trop mangé. b) L’abondance - « trop » « tant » « si » « assez » : adverbes d’intensité - Adjectifs qui évoquent la quantité « gros » « tout » « toute » « entier » - Déterminant « chaque » - Choix de l’imparfait qui a une valeur durative - Hyperboles qui témoignent de la quantité : tout est exagéré - Gradation hyperbolique l.13 : appétit insatiable - Métaphore l.32 : implosion - L.25 : comparaison du vin - Pronom « ça » l.20 dévalorise la nourriture Des personnages incapables d’apprécier les bonnes choses, sans éducation. Caractéristiques qui se dévoilent à travers la manière de manger des protagonistes. II- . . . qui construit les personnages . . . a) Des Caractères - Gervaise, la généreuse gourmande : - « Gervaise …coudes » rythme binaire qui témoigne de sa gourmandise - « cette gourmande » périphrase - « ne parlant pas de peur de perdre une bouchée » hyperbole soulignée par l’allitération en « p » - « si gentille et si bonne » rythme binaire + anaphore en si + synonymes « gentille » « bonne » - Coupeau, le généreux : « Coupeau se fâcha et servi un haut de cuisse à Virginie » hyperbole - Goujet, le gourmand : « s’emplissait trop lui-même » hyperbole - Les Lorilleux, les jaloux : « passaient leur rage sur le rôti » métaphore + allitération en « r » - Boche, le séducteur infidèle - Clémence, la fille légère : « suçait » « croupion » : connotations - Poisson, le rabat-joie : « jetait à sa femme des regards sévères » b) Les relations entre les personnages - Attirance Gervaise/Goujet : - « un peu honteuse … ainsi » : rythme binaire -> pensées de Gervaise - « si gentille et si bonne » : style indirect libre -> pensées de Goujet - « c’était même touchant » - Attirance Clémence/Boche : - hyperbole « en se tordant de rire » - euphémisme « indécences » - Rancune, jalousie Lorilleux/Gervaise : « afin de ruiner la Banban du coup » style indirect libre Plus que des personnages, ce sont des types sociaux du peuple qui nous sont présentés lors de ce repas. III- …. Qui sont le reflet d’une société a) L’animalité - Onomastique : Poisson, Putois, Lerat : noms d’animaux. Le Naturalisme a un gout particulier pour les instincts humains. - Automatismes : « la carcasse est le morceau des dames » : présent de vérité générale ; « l’oie guérissait les maladies de rate » : évoque une croyance populaire - Comparée à un animal « gloutonne comme une chatte » - Comportements à table : « s’enlever le bout » « en arrachait la viande » « grattaient des os » - « abêti » : bête + « gésier » Impression d’assister à un festin de bête plus que d’êtres humains. Zola dépeint le petit peuple de Paris au 19ème. b) Le petit peuple - La métaphore « personne de la société … conscience » : repos exceptionnel - « faces pareilles … prospérité « : comparaison gens riches - « lui dont le gésier avait perdu le gout de pain » euphémisme, il ne peut plus manger de pain. Faim, souffrance, vieillesse. - Argot, lexique familier : « godiche » « bâfrer » « collé » « gloutonne » « on s’en flanquera une bosse » « gueuleton » … - Style indirect libre : ajoute de l’oralité, on a l’impression d’entendre le peuple. - Jurons « Tonnerre de Dieu » « Nom de Dieu » - Expressions familières « mes enfants » « vrai » « par exemple » - Milieu ouvrier frappé par l’alcoolisme -> fin du texte Conclusion : Derrière les aspects comiques de ce festin gargantuesque et de ses personnages-type le lecteur ne doit pas se tromper : c’est un réel portrait de la société du 19ème siècle que nous donne à voir et à entendre Zola. Le Naturalisme en tant qu’exploration scientifique du monde à travers la littérature est bien là. Nous sommes plongés au milieu de ce monde ouvrier parisien et le repas, acte simple et quotidien, devient lieux d’expériences sociologiques. La vérité crue apparaît, ce qui explique la polémique suscitée par le roman lors de sa parution.

« - L.25 : comparaison du vin - Pronom « ça » l.20 dévalorise la nourriture Des personnages incapables d'apprécier les bonnes choses, sans éducation.

Caractéristiques qui se dévoilent à travers la manière de manger des protagonistes. II- .

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qui construit les personnages .

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. a) Des Caractères - Gervaise, la généreuse gourmande : - « Gervaise …coudes » rythme binaire qui témoigne de sa gourmandise - « cette gourmande » périphrase - « ne parlant pas de peur de perdre une bouchée » hyperbole soulignée par l'allitération en « p » - « si gentille et si bonne » rythme binaire + anaphore en si + synonymes « gentille » « bonne » - Coupeau, le généreux : « Coupeau se fâcha et servi un haut de cuisse à Virginie » hyperbole - Goujet, le gourmand : « s'emplissait trop lui-même » hyperbole - Les Lorilleux, les jaloux : « passaient leur rage sur le rôti » métaphore + allitération en « r » - Boche, le séducteur infidèle - Clémence, la fille légère : « suçait » « croupion » : connotations - Poisson, le rabat-joie : « jetait à sa femme des regards sévères » b) Les relations entre les personnages - Attirance Gervaise/Goujet : - « un peu honteuse … ainsi » : rythme binaire -> pensées de Gervaise - « si gentille et si bonne » : style indirect libre -> pensées de Goujet - « c'était même touchant » - Attirance Clémence/Boche : - hyperbole « en se tordant de rire ». »

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