Gorgias platon

Ce texte extrait du Gorgias de Platon met en opposition deux visions du bonheur comme le révèle la dichotomie entre Socrate et Calliclès. Ainsi le texte se compose essentiellement du discours de Calliclès qui revient sur l’argumentation qu’a développé Socrate et recherche à monter que le juste et le beau se trouve dans la manifestation de la force de la nature qu’on ne saurait brimer au risque sinon de voir s’échapper son bonheur. Dès lors le texte s’articule en trois temps logique : la mise en exergue du rôle des passions (1^ère partie : du début du texte à « au service de si grandes passions et de les assouvir avec tout ce qu'elles peuvent désirer »), l’opposition entre la masse et le fort redoublant celle de la société et de la nature (2^nd partie : de « Seulement, tout le monde n'est pas capable, j'imagine, de vivre comme cela » à «font la louange de la tempérance et de la justice à cause du manque de courage de leur âme. ») ; enfin, l’éloge du dérèglement (3^ème partie : de « Écoute, Socrate, tu prétends que tu poursuis la vérité, eh bien, voici la vérité » à la fin du texte). C’est suivant ces trois moments que nous entendons rendre compte du texte.