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Habitudes de vie et santé : apparition des cancers

Publié le 27/02/2008

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Habitudes de vie et santé : apparition des cancers

 

Définition

Notre organisme est constitué de milliard de cellules ces dernières se multiplient puis meurt; elles suivent donc le processus normal. Mais parfois certaines cellules se prolifèrent de manière anarchique et leur patrimoine génétique ayant subit des modification accidentelles, rendent ces cellules incontrôlable par l'organisme. Au cours de l'évolution de la maladie certaines cellules peuvent migrer de leur lieux de production et former des métastases les nouvelles cellules peuvent alors former une tumeur maligne ou se propager à travers tout le corps. Enfin il faut savoir que quand une cellule normal est endommagée et e peut être soignée elle meurt c'est l'apoptose,les cellules cancéreuses elles ne meurent jamais.

 

Métastase : croissance d'un organisme pathogène ou d'une cellule tumoral à distance de la zone initialement atteinte.

Tumeur maligne : tumeur capable de détruire et d'envahir les structures qui lui sont adjacent et qui peut s'étendre grâce à la métastase.

 

 

 

I - Cancer et nutrition

Introduction

Hippocrate disait : « que ton aliment soit ton remède ». Aujourd'hui nous savons que l'on ne peut pas guérir en mangeant mais que l'on peut prévenir. Alors, la prévention serait-elle dans notre assiette ? Apparemment oui puisqu'il est désormais acquis que si l'on mangeait plus équilibré, on pourrait réduire de 30 % le nombre de cas cancéreux. Il y a 11 ans la premier rapport du Fond Mondial de recherche contre le cancer (wcrf) concluait qu'une alimentation saine et équilibrée accompagnée d'activité physique régulière permettrait d’éviter 100000 cancers en France et 3 millions au niveau mondial.

La prévention contre le cancer passe d'abord par des règles de bases, il faut éviter de fumer, de consommer de l'alcool, de lutter contre le surpoids ou encore essayer d'avoir une activité physique régulière. Ensuite il faut éviter de manger de la viande rouge (pas plus de 500 g/jour) et essayer de manger plus de fruits et légumes riches en antioxydants.

 

Bien sûr le risque zéro face au cancer est inexistant, l'apparition de cette maladie est aussi due au patrimoine génétique. Mas il vaut mieux prévenir que guérir ! Quand on sait, qu'en décembre 2007 les études de l'INCA2 révélée que les 3-15 ans mangeaient moins de 150 g de fruits et légumes par jour au lieu des 400 g recommandé, on se dit que l'on est encore bien loin d'une prévention alimentaire totale. Pourtant tous les spécialistes sont unanimes sur le fait que rien ne vaux une prévention nutritionnelle précoce face au cancer.

 antioxydants : molécule qui empêche ou diminue l'oxydation d'une autre substance chimique.

 

 

1) Influence des milieux de vie et de l'alimentation sur les risques de cancer

Les risques de cancers sont inégalement répartis dans le monde. En effet l'Amérique du nord (et une grande partie des pays industrialisée) possède un des taux d'incidence du cancer les plus élevé au monde; environ 400 cas sur 100000 habitants. Au contraire dans certains pays d'Asie comme la Thaïlande, le cancer est une maladie moins fréquente puisqu'elle touche environ 100 personnes sur 1000000. Les écarts entre l'Amérique du nord et l'Asie sont énorme ainsi pour 100 femmes touchées par le cancer du sein aux USA seulement 8 femmes en Thaïlande sont touchées.

Une étude des populations migrantes a permis de voir que ces énormes écarts ne sont pas dus à des facteurs génétiques mais plutôt à une modification importante du mode de vie. Par exemple les Japonaises immigrants à Hawaï connaissent une augmentation de 600 % du risque de contracter un cancer du sein ou encore de l'utérus, des cancers pourtant rares au Japon. Plusieurs études prouvent qu'en adhérant aux coutumes de leurs pays d'accueil les immigrants augmentent également leur chance de contracter les mêmes cancers que la population les environne.

Comment expliquer un changement aussi dramatique? La réponse est peut être l'alimentation puisque plusieurs études que le rejet alimentaire traditionnel et l'adaptation aux coutumes alimentaires du pays d'accueil joue un grand rôle dans la hausse de plusieurs cancers présents chez les immigrants. Le meilleur exemple est celui de l'immigration des asiatiques en occident qui ont délaissés une alimentation riche en légumes, pauvre en matière grasse animale et riche en produit de la mer au profit d'une alimentation riche en sucre, en graisse animal et où les légumes n'occupent pas une grande place dans les habitudes alimentaires.

En fin de compte les habitudes alimentaires en vogue dans les pays occidentaux sont très néfastes pour la santé et une modification en profondeur de ces dernières constitue un pas essentiel dans la prévention des cancers.

 

 

II - Quelques types de cancers

 

1)     Cancer de la prostate

 

C'est le cancer le plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans, il y a plus de 680000 nouveaux cas tout les dans le monde de ce cancer.

 

Causes : les antécédents familiaux, l'âge et même parfois l'origine ethnique. En effet l'origine ethnique joue un rôle car les Asiatiques seraient moins touchés par ce cancer car le thé vert aurait des capacités de prévention à partir de 5 tasses par jour.

 

Aliments conseillés : selon les dernières données du wcrf, les aliments riches en lycopènes et en sélénium seraient protecteurs. Le sélénium se trouve dans divers aliments comme le foie ou encore les crustacés.

 

Impact des habitudes de vie : en 2005 une étude en Californie, a voulu évaluer l'impact du changement des habitudes des habitudes de vie sur ce cancer. Au départ il y avait 100 hommes atteints du cancer de la prostate ensuite il c'est formé deux groupes; le premier a modifié ses habitudes alimentaire, a adopté un régime végétarien qu'il a associé à de l'exercice physique et du yoga. Au contraire le deuxième groupe qui lui par convenances personnelles n'a rien changé. Après 1 an les chercheurs on remarqués que la niveaux de PSA (marqueur sanguin du cancer) avait diminué de 4 %, chez les patients du premier groupe. Au contraire ceux du deuxième ont leur PSA augmenté de 6% !

 

 

2)     Cancer du foie

Il y a 650000 nouveaux cas dans le monde par an et 6000 en France

Causes : ce cancer se développe souvent à la suite d'une cirrhose du foie dû à l'alcool ou aux virus des hépatites b et c.

Aliments conseillés : il n'y en n'a pas vraiment

Impact des habitudes de vie : dans les pays envoie de développement ce cancer est très à la consommation d'aliments mal conservés et contaminés par des moisissures qui provoquent l’apparition de substances cancérigènes.

 

 

3)     Cancer du sein

 

C'est le cancer le plus fréquent chez la femme, il y a environ 1 million de nouveaux cas par an dans le monde et 42000 en France.

Causes : l'alcool est l'un des aliments les plus néfaste, à partir d'un verre par jour le cancer augmente de 10% ses chances d'apparaître.

Aliments conseillés : les inégalité de la répartition de ce cancer (1 cancer sur 12 femmes en France contre 1 cancer sur 80 femmes au Japon) font fortement suspecter le rôle protecteur du thé vert. L'allaitement est très conseillé face à ce cancer.

Impact des habitudes de vie : en 2007 les résultat de l’étude Women's Heathly Eating and Living ont déçu. Ses auteurs ont démontré que le fait de doubler sa consommation de fruits et légumes ne changeaient pas grand chose au risque de récidive.

 

Il est important de vérifier la santé des seins en faisant des mammographies régulièrement.

 

 

4)     Cancer du poumon

 

Plus de 1,2 millions de nouveaux cas par an dans le monde, dont 28000 en France. 

Causes : le tabac et le tabagisme passif

Aliments conseillés : diminuer sa consommation de tabac au profit de végétaux. On sait également que les caroténoïdes, substance antioxydante, est bénéfique.

Impact des habitudes de vie : 90% des tumeurs de développe chez des fumeurs ou d'ANCIENS fumeurs.

 

 

5)     Cancer de l'oesophage

 

C'est le troisième cancer digestif après celui du colon et celui de l'estomac, il y a 460000 nouveaux cas par an dans le monde dont 5000 en France.

Causes : l’alcool, la chaleur et le tabac sont trois facteurs bien connu. Une étude Française a démontré que 2 tiers des disparités régionales de ce cancer. On a longtemps pensé que les boissons gazeuses étaient à l'origine du cancer de l'oesophage mais une étude vient de l'infirmer.

Aliments conseillés : une consommation régulière de fruits et de légumes surtout d'agrumes riches en vitamines C et les légumes vers réduiraient de 30% les risques de cancer de l'oesophage et même de 80 % ceux du pharynx et de la bouche.

 

 

III - Cancers de la peau

1)     Deux catégories de tumeurs

- Les carcinomes baso- ou spino- cellulaires (appelés aussi cancers épithéliaux) qui touchent les cellules épithéliales. Il s’agit des cellules de la peau les plus nombreuses : ce sont elles qui constituent, en vieillissant et en se remplissant de kératine, une véritable barrière entre le milieu extérieur et l’intérieur de l’organisme.

- Le mélanome qui atteint les cellules fabriquant la mélanine, ce pigment qui colore la peau et la protège en particulier contre les ultra-violets.

La fréquence des cancers de la peau est en augmentation constante dans les populations blanches depuis 50 ans. Si d’une manière générale, le nombre de décès dus aux cancers de la peau augmente, la majeure partie de cette croissance semble pouvoir être attribuée au mélanome. L'incidence des mélanomes double tous les dix ans dans les pays développés et, en France, environ 1 000 personnes par an décèdent d’un mélanome.

Pour les autres formes de cancers cutanés, carcinomes baso- ou spino- cellulaires, on observe une régression de la mortalité due principalement à un diagnostic de plus en plus précoce.

Le lien entre une exposition abusive au rayonnement solaire et les cancers de la peau est désormais admis : il a été confirmé par des observations cliniques, des études épidémiologiques et des expérimentations sur l’animal.

 

L’engouement suscité par l’exposition au soleil depuis quelques années mais aussi l’usage de plus en plus répandu des lampes solaires sont des facteurs de risque auxquels s’ajoute la diminution de la couche d’ozone.

Les récentes estimations du Syndicat national des dermatologues montrent que si les comportements vis-à-vis du soleil n’évoluent pas, un enfant né en l’an 2001 aurait 15 fois plus de risques de développer un mélanome qu’un enfant né 70 ans auparavant.

Les cancers de la peau sont donc devenus une préoccupation majeure en santé publique.

Le mélanome malin est considéré comme le plus redoutable des cancers de la peau. Les taux les plus élevés sont observés dans les pays les plus proches de l'équateur, sauf en Europe où les taux les plus élevés sont constatés dans les pays nordiques. En France, la répartition géographique montre une prédominance nette des cas en Bretagne.

Dans les pays occidentaux, le mélanome voit son incidence doubler tous les dix ans depuis 50 ans. Actuellement, il touche 7 personnes sur 100000 ce qui correspond à 10 % des cancers de la peau et à 1 % de l’ensemble des cancers.

En France, en 1995, le nombre de nouveaux cas a été estimé entre 1750 et 2250 chez les hommes et entre 2500 et 3300 chez les femmes. La population féminine présente donc un risque légèrement supérieur (60 % des cas). En 20 ans, l’incidence a doublé chez les femmes et a été multipliée par 2,5 chez les hommes.

Bien que la moitié des mélanomes apparaisse chez des personnes de plus de 50 ans, il est l’un des cancers les plus fréquents chez les jeunes (l’âge moyen au moment du diagnostic est actuellement estimé à environ 30 ans) et est devenu depuis peu la première cause de mortalité par cancer chez les jeunes adultes.

Un peu plus de 1000 décès sont dus au mélanome chaque année en France.

 

 

2)     Facteurs de risque

 

Notre beau soleil

La pigmentation de la peau et la réaction à l’ensoleillement constituent deux facteurs de risque importants et clairement établis par les études épidémiologiques dans la survenue d’un mélanome. La relation \"exposition-effet\" est complexe, donnant aux expositions intermittentes mais intenses un effet plus nocif que celui d'une exposition permanente mais progressive. Le mélanome se développe principalement chez les personnes à peau claire qui s’exposent de façon irrégulière (au cours des vacances) et sujettes à des érythèmes solaires (coups de soleil).

La relation entre exposition solaire et mélanome se modifie au cours de la vie. Ainsi, la surexposition dans l’enfance, avant la puberté, augmente les risques de développer un mélanome à l’âge adulte. L'aptitude ou non à bronzer et les variations d'intensité d'exposition permettront ensuite à certains d'être plus ou moins protégés. L'utilisation de crème solaire par des sujets sans capacité de bronzage augmente leur risque car elle leur permet de prolonger leur exposition en supprimant le coup de soleil, véritable sonnette d'alarme. Enfin, chez les sujets ayant acquis un bronzage, le risque peut augmenter avec la durée d'exposition.

 

Les grains de beauté

Apparaissant au cours de l’enfance ou de l’adolescence, les grains de beauté ou nævus, bénins à l’origine, peuvent devenir des mélanomes. Il faut notamment se méfier de ceux à l’aspect asymétrique (dysplasiques) parfois précurseurs de mélanomes. Les sujets présentant de nombreux grains de beauté sont donc davantage exposés.

 

Les antécédents familiaux et personnels

Les personnes ayant des membres de leur famille atteints présentent un risque supplémentaire : 8 à 10 % des mélanomes sont attribués à une prédisposition génétique.

En outre, les grains de beauté définis comme précurseurs de mélanome (dysplasiques) sont transmissibles au sein d’une même famille. Ainsi, une personne issue d’une famille dont les membres possèdent de tels grains de beauté va dans 50 % des cas en développer lui-même.

Par ailleurs, le fait d’avoir eu un mélanome expose à en avoir d’autres au cours de sa vie.

 

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