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Hobbes, Du Citoyen commentaire

Publié le 23/11/2012

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PORSAN-CLEMENTE PHILOSOPHIE 13/11/2012 MAGALI TS2 Commentaire de texte HOBBES, Du Citoyen Dans ce texte, Hobbes explique pourquoi les hommes ont choisi de vivre en société plutôt que de rester « hors de la société civile « comme ils l'étaient à l'état de nature. Car pourquoi accepter que l'on nous dicte ce que l'on doit faire, que l'on nous interdise de satisfaire certains de nos désirs et que l'on nous menace de sanctions si on fait ce que l'on veut et non ce que les lois dictent ? D'après Hobbes, si l'on accepte de voir nos libertés limitées, c'est parce que cette limitation garantie la sécurité de nos personnes et de nos biens. Il fait en premier lieu la comparaison de l'homme à l'état de nature et à l'état civil : dans la nature, l'absence de loi donne une liberté totale, le droit de tout sur tout. Personne ne peut alors prétendre posséder quelque chose. Il en déduit d'abord, que la société civile garantie la liberté de chacun, c'est-à-dire que les lois assurent la sécurité de tous en empêchant chacun de faire un mauvais usage de sa liberté pour porter atteinte à autrui ou à ses biens comme ce serai le cas dans la société de nature, et ensuite que la société civile garantie la propriété de chacun, en d'autres termes, que le droit légitime de propriété est limité par la loi mais incontestable sous peine de sanction, contrairement à la société de nature où la possession s'étend à toute chose pour tous. En deuxième lieu, Hobbes décrit une société civile où la sécurité des citoyens est assurée : d'abord, à l'état civil, l'Etat détient seul l'usage légitime de la force, c'est-à-dire que les lois ôtent à autrui le droit de voler ou de tuer comme se serai le cas dans la société de nature, et ensuite, l'état civil est une société où les hommes s'entraident au lieu de s'entre-tuer. Hors de la société civile, c'est-à-dire dans la société de nature, chacun à la liberté de faire ce qui lui plait. Aucune loi ne vient régir cette liberté qui est totale, mais celle-ci devient inutile puisque elle laisse libre cours aux agissements de chacun et par conséquent permet aussi à certains de faire ce qu'ils veulent d'autres individus à condition que leur force le permette. En effet, en absence de loi, c'est la force qui fait le droit. Cependant, dans « un Etat bien établit «, la liberté de chacun est garantie par la loi qui puni ceux qui ne la respecte pas. Chaque sujet se limite à la quantité de liberté qui lui est suffisante pour une vie tranquille, de la même manière qu'on enlève à certains la partie de liberté qui ferait qu'ils « seraient à craindre «. Hors de la société, l'absence de loi donne le droit à tout le monde, de tout et sur tout. De ce fait, personne ne peut prétendre dominer par ces droits, ni de détenir quelque chose. A l'état de nature, la possession s'étend à toute chose. Pour la posséder, il suffit de s'en emparer. La propriété de quelqu'un peut se voir contester à tout instant puisque chacun prétend avoir droit sur toute chose. En revanche, dans la société civile, les droits sont régis par la loi et donc limités par celle-ci. Si quelqu'un est reconnu légitime propriétaire de quelque chose, personne ne peut le contester. Le droit de propriété de chacun est certes limité par la loi, mais celui-ci devient un droit réel que personne ne peut contester sous peine de sanctions, contrairement à la société de nature. Hors de la société, la force faisant le droit, et n'ayant pas de loi régissant le droit, chacun est continuellement exposé à la violence des plus forts. A l'état de nature, on est libre de tout faire, on peut prétendre tout posséder, mais comme tout le monde prétend à la même chose, au même droit, tous sont contre tous. Ce n'est pas la liberté qui vain mais la « violence « et le « continuel brigandage «. Dans la République, seul l'Etat détient l'usage de la puissance. En effet, si quelqu'un est violent, il devient hors la loi, et cette dernière en prévoit des sanctions. La loi enlève le droit à quiconque de voler ou de tuer. Hors de la société, on est livré à nous-mêmes. Personne ne nous protègera puisque tous ont la même prétention de droits illimités et de propriété. La force régnant sur le droit, seul les plus forts subsisteront. On ne peut donc se protéger que par sa propre force. « Dans une ville «, c'est-à-dire dans une société doté de lois, tout le monde ayant les mêmes droits et libertés, nous sommes non seulement défendu par l'Etat, par l'intermédiaire des lois et des tribunaux, mais aussi par « tous nos concitoyens « qui en nous aidant, contribuent à la paix sociale en ne laissant pas la société de nature ressurgir. Hobbes décrit l'état de nature comme celui où l'homme ne recule devant aucuns de ses désirs, tant qu'aucune loi ne vienne le limiter. Dans la société de nature, on est libre de tout faire et on peut prétendre tout posséder. Mais comme les autres ont les mêmes prétentions qui sont autant illimitées, Hobbes suppose donc que s'ouvre une guerre de tous contre tous. La société civile bien qu'elle limite la liberté de chacun par rapport à la liberté naturelle, elle la garantie par les lois, garantie le droit légitime de propriété qui devient incontestable, et garantie la « paix «. L'homme accepte donc de se voir priver de certaines libertés pour avoir le droit à sa propre sécurité et à celle de ses biens.
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« Hors de la société, la force faisant le droit, et n'ayant pas de loi régissant le droit, chacun est continuellement exposé à la violence desplus forts.

A l'état de nature, on est libre de tout faire, on peut prétendre tout posséder, mais comme tout le monde prétend à la mêmechose, au même droit, tous sont contre tous.

Ce n'est pas la liberté qui vain mais la « violence « et le « continuel brigandage «. Dans la République, seul l'Etat détient l'usage de la puissance.

En effet, si quelqu'un est violent, il devient hors la loi, et cette dernièreen prévoit des sanctions.

La loi enlève le droit à quiconque de voler ou de tuer. Hors de la société, on est livré à nous -mêmes.

Personne ne nous protègera puisque tous ont la même prétention de droits illimités et depropriété.

La force régnant sur le droit, seul les plus forts subsisteront.

On ne peut donc se protéger que par sa propre force. « Dans une ville «, c'est -à-dire dans une société doté de lois, tout le monde ayant les mêmes droits et libertés, nous sommes nonseulement défendu par l'Etat, par l'intermédiaire des lois et des tribunaux, mais aussi par « tous nos concitoyens « qui en nous aidant,contribuent à la paix sociale en ne laissant pas la société de nature ressurgir. Hobbes décrit l'état de nature comme celui où l'homme ne recule devant aucuns de ses désirs, tant qu'aucune loi ne vienne le limiter.Dans la société de nature, on est libre de tout faire et on peut prétendre tout posséder.

Mais comme les autres ont les mêmesprétentions qui sont autant illimitées, Hobbes suppose donc que s'ouvre une guerre de tous contre tous.

La société civile bien qu'ellelimite la liberté de chacun par rapport à la liberté naturelle, elle la garantie par les lois, garantie le droit légitime de propriété quidevient incontestable, et garantie la « paix «.

L'homme accepte donc de se voir priver de certaines libertés pour avoir le droit à sapropre sécurité et à celle de ses biens.. »

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