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Hobbes, article 14: L'état de nature dans Léviathan et Le Citoyen

Publié le 27/03/2022

Extrait du document

« CONTRÔLE CONTINU HOBBES Alexia KEFER Étudiante philosophie L2 Poitiers À l’état de Nature, les hommes ont un droit sur tous les biens et tous les êtres.

Malheureusement, cet état ne peut amener qu’à la guerre du chacun contre chacun.

C’est pourquoi nous dit Hobbes il nous faut « trouver des associés, soit par la force, soit par un accord ». Par la force, en dominant son prochain (le plus faible ou le vaincu), en l’enchaînant ou en le menaçant de mort, par simple réalisation de notre pouvoir.

Par un accord, afin de répartir arbitrairement ce pouvoir, dans le but d’assurer notre protection. En quoi la création d’une gouvernance étatique permet-elle de préserver les hommes, mais surtout de maintenir le paix au sein de la société ? Hobbes part donc du postulat que la recherche du pouvoir est un objectif vital et universel, qui garantie l’équilibre entre les individus.

Cependant, selon lui, il est nécessaire de diviser et de répartir ce pouvoir, afin de sortir de cet état de guerre, pour conserver la paix et gouverner les hommes dans leurs propres intérêts individuels. Pour répondre à cela, Hobbes définit dans la première partie de sa réflexion les enjeux et les finalités du mode de gouvernance par la loi du plus fort sur le plus faible, en s’appuyant sur le pouvoir d’un homme sur un autre. Dans la seconde partie de son argumentation, il soulève la nécessité d’une union inter-individuelle consentie sous forme d’accord, visant à répartir le pouvoir et préserver la paix.

Il défend alors que la meilleure solution est de créer un État qui gouverne et redéfinisse les droits et les pouvoirs de chacun. Dans le premier bloc de son article 14, (et plus particulièrement de la ligne 1 : « On cherche à obtenir des associés […] » à la ligne 23 « reprendre des forces et devenir en même temps notre ennemi.

»), Hobbes montre le problème et les limites de la gouvernance par la force.

De la ligne 1 « on cherche à obtenir des associés » à la ligne 4 « en le menaçant de mort ou en l’enchaînant », il définit le principe de ce qu’il entend comme mode de gouvernance par la force.

Il poursuit avec plusieurs exemples concrets qui permettent d’expliquer la légitimité que peut exercer le plus fort sur le plus faible, afin de contraindre ce dernier à sa propre volonté.

Il parle alors du plus robuste et de l’infirme, ou encore de l’adulte et de l’enfant.

Hobbes montre par la suite le caractère dépendant de ce qui découle de ce lien. Selon lui, il en va de notre propre survie (« à moins que celui-ci ne préfère mourir » ligne 11) de rester le soumis ou l’infirme d’un autre, tout comme il en va pour lui de la garantie future de son pouvoir si jamais nous venions à jour à devenir plus fort que lui en reprenant l’ascendant.

Hobbes insiste bien sur cette notion d’intérêt mutuel, plus particulièrement dans la ligne 1 « obtenir des associés » et ligne 15 « obtenir la sécurité ».

La force, ou la soumission, sont des moyens qu’utilise l’individu pour satisfaire sa volonté ou préserver sa sécurité.

C’est ce que Hobbes explique pour illustrer ses exemples, des lignes 11 « puisqu’en effet le droit de vous protéger », à la. »

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