La Chine au XIXe siècle

Le pays est dirigé par la vieille dynastie mandchoue qui s'avère, par ailleurs, incapable de s'opposer à l'exploitation des richesses du pays par les grandes puissances occidentales (Grande-Bretagne, France, EU, etc.). L'ouverture de « l'Empire céleste» au commerce avec l'étranger remonte, principalement, au milieu du XIXe siècle à la suite de la «guerre de l'opium » (1839-1842) opposant les autochtones aux Anglais. Ce conflit aboutit au traité de Nankin, le 29 août 1842, obligeant les Chinois à ouvrir un certain nombre de ports aux colons anglais. Du coup, le pouvoir impérial, déjà contesté dans le sud du pays, est obligé de composer avec les puissances occidentales. Ce rapprochement lié aux circonstances n'a pas que des inconvénients puisqu'il permet de mettre sur pied un accord militaire qui sert, notamment, à écraser la révolte musulmane vers la fin du XIX. siècle. Toutefois, le négoce se Fait surtout en faveur des étrangers. Ils n'hésitent pas à installer des usines dans les principaux ports et à ruiner l'industrie locale. Le peuple souffre et la misère s'étend. La révolte des Taipings au début des années mil huit cent cinquante échoue devant Pékin. Par ailleurs, le gouvernement chinois tente de mettre en oeuvre différentes réformes. En vain. Enfin, l'histoire de la Chine, c'est aussi le réveil progressif d'un nationalisme qui va bientôt tout submerger. Comment peut-il en être autrement, dans un pays où perdre la face constitue l'injure suprême !